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Vous recherchiez le terme suivant :prisonnier


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1. Recherches généalogiques 🔎 Les Acadiens, citoyens de l'Atlantique

...t américain, puisque sa mère a pratiquement accouché dès que le bateau a touché terre. j.m. fonteneau ne donne pas d'indication sur l'état civil des indiens mariés aux blancs. ce n'était pas vraiment son propos. mais il faut prévoir que l'identification ne sera pas simple, vu que selon la coutume, les indiens n'ont pas de nom de famille et que leur prénom peut changer. pas facile de les pister, ces coureurs des bois ! 3e enseignement : les anglais ne sont pas toujours les méchants qu'on croit. certes, les conditions du grand dérangement n'ont rien à envier aux rafles du 3e reich, mais ce fut certainement dû à la hargne de l'officier charles lawrence, qui était par ailleurs peu apprécié de ses pairs. certains de ses subordonnés ont essayé de contrevenir à des ordres dans le sens de plus d'humanité, tandis qu'il faisait l'objet de plaintes auprès du roi d'angleterre de la part des gouverneurs des colonies britanniques. pour nos futurs bellilois prisonniers à falmouth, liverpool et bristol, la couronne britannique versait une pension dont ils se trouvaient bien satisfaits, car elle dépassait (9 à 10 livres par an) la rémunération des ouvriers anglais de l'époque (5 à 6 livres). les acadiens trouvaient généralement qu'ils avaient été bien accueillis et bien traités sur le sol britannique. le grande hécatombe qu'ont subie le lot d'acadiens retenus 7 ans en angleterre (pour la plupart : ceux initialement destinés à la virginie par lawrence et refusés par la colonie) était due a une épidémie de variole contractée avant le départ d'amérique, vu qu'elle a fait des victimes sur les passagers des 3 bateaux arrivés en 3 endroits différents d'angleterre. je crois que jean-marie fonteneau a raison et qu'au-delà de 3 ou 4 actes sur les ancêtres premiers, on ne doit plus espérer trouver autre chose de nouveau, sauf peut-être du côté des indiens. il pourrait être possible, par contre, de collecter plu...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Médecine à Montpellier

...e;e et ma mère est veuve… j’appuie de toutes mes forces : - moi aussi… je suis de zone occupée, ma mère est veuve, je suis marié et ma femme vient d’avoir un enfant… - vous ne pouviez pas le dire plus tôt ? et le professeur carrieu tira son portefeuille pour remettre trois-cents francs à chacun de nous deux . nous sommes donc allés nous inscrire avec l’obligation morale de travailler pour être reçus... mais dans l’été 43, les événements se sont précipités. le service du travail obligatoire en allemagne avait été mis en application. les plus jeunes de notre promotion, nous étions visés par cette mesure. en définitive et pour y échapper, on nous nomma médecins-sous-lieutenants à titre provisoire et, en vertu de la convention de genève on nous fit partir dans les camps de prisonniers pour assurer la relève des méde...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

... se présentait comme une succession de gradins exposés au soleil et plantés de vignes . le paysage était très beau mais j’étais dans un quadrilatère limité par une double rangée de barbelés . a chaque angle se dressait un mirador avec une sentinelle en armes . a quelques mètres en dedans de la haie barbelée il y avait un petit fil de fer . si on le franchissait, la sentinelle avait ordre de tirer sans sommation . un jour, un fou américain s’est enfui de sa chambre . il a sauté par dessus le fil de fer, a escaladé la première haie de barbelés et la sentinelle a tiré . avec mon ami polonais koziol, nous nous sommes précipités pour essayer de faire quelque-chose . la sentinelle nous a mis en joue . nous nous sommes arrêtés et, médecins impuissants, nous n’avons pu qu’assister aux derniers instants du prisonnier américain . ce ne fut d’ailleurs pas long car il avait reçu la décharge à quelques mètres et en plein thorax . c’était en 1944 au lager-lazarett xvii b . la convention de genève stipulait que le personnel médical prisonnier de guerre avait le droit d’être relevé après un certain temps de captivité . on fit d’abord appel à des volontaires . il n’y en eut fort peu . alors on désigna des médecins militaires d’active, en choisissant en priorité les plus jeunes. on fit partir également des médecins, pharmaciens ou chirurgiens-dentistes susceptibles d’être appelés par le s.t.o., ainsi que des internes des hôpitaux. donc entre l’été 43 et les premiers mois de 44 la presque totalité du service de santé français était-il assuré par des releveurs. se...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Le retour

...jacques bourlaud 🩺 le retour enfin en avril 45 l’ordre fut donné d’évacuer le stalag devant l’avance russe . ce qui signifiait la mise en route d’environ dix-mille hommes appartenant à onze nationalités différentes . encombré par ses blessés, le lager-lazarett ne pouvait pas suivre le mouvement . toutefois certains médecins furent désignés pour compléter le service de santé des colonnes en marche. c’est ainsi que je me suis retrouvé avec koziol, dubuc et le dentiste dagnas dans la colonne des prisonniers polonais . en trois semaines nous avons traversé à pieds, d’est en ouest, une grande partie de l’autriche pour arriver au début mai sur la frontière bavaroise à braunau am inn, ville dont un enfant s’est rendu tristement célèbre . nous avons marché en dehors des grands axes routiers sur des chemins à peine empierrés, traversant des régions accidentées très pittoresques, couchant à la belle étoile ou dans des granges, en général assez bien accueillis par les habitants . notre colonne offrait une composition et un aspect hétéroclite . il y avait d’abord les soldats polonais faits prisonniers en 1939 dans leur pays et d’autres en 1940 dans les unités polonaises incorporées à l’armée française . ensuite des jeunes qui avaient participé à l’insurrection de varsovie quelques mois plus tôt et enfin des vieux qui, en 39, étaient restés en hongrie où ils avaient été internés mais que les allemands avaient récupérés par la suite . ces derniers nous donnaient des soucis car ils étaient en mauvaise condition physique, aussi avons-nous dû en laisser cert...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

...n se relâchait mais, le lendemain, on voyait arriver à dong-hoï des blessés civils qui avaient reçu des « éclaboussures » des deux côtés. deux ou trois fois par semaine, le commandant du secteur faisait procéder à des ouvertures de routes pour aller ravitailler les postes isolés. au cours de ces opérations, il se produisait assez fréquemment des petits accrochages avec échange de coups de feu et il arrivait encore plus souvent de voir un véhicule sauter sur une mine. tout cela entraînait un apport quotidien de blessés à l’hôpital. ils arrivaient soit pas cas isolés soit par groupes d’une trentaine lorsque l’accrochage avait été sérieux. nous recevions indifféremment les militaires des forces françaises d’extrême-orient, les soldats vietnamiens, les supplétifs et les prisonniers viet-minhs . les blessés civils étaient présentés pour être opérés chez nous car il n’y avait pas de chirurgien à l’hôpital de la province et, lorsque leur état était stabilisé, nous les renvoyions dans leur formation sanitaire qui se trouvait d’ailleurs de l’autre côté de la rue. l’infirmerie-hôpital où j’avais été affecté portait le nom du médecin-sous lieutenant robuchon, tué à l’ennemi au début de la campagne du corps expéditionnaire. elle était construite en bordure du fleuve et se présentait sous l’aspect d’une dizaine de pavillons « en dur » auxquels étaient annexés trois baraques « adrian ». ces bâtiments étaient répartis parmi les filaos et les ficus dans un enclos bien entretenu limit...