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6. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

... . non seulement nous pouvions parer à toutes les urgences mais nous avons pu pratiquer des gastrectomies entre autres choses. le médecin-chef allemand, que nous avions surnommé bismarck en raison d sa grosse moustache, était fier de cet hôpital qui était son œuvre . _ avant moi, c’était le désert !.. avait-il coutume de dire aux délégués de la croix rouge suisse en visite officielle . c’était exact et il faut bien lui rendre cette justice car, par ailleurs, nous ne l’aimions pas . nous l’accusions, bien sûr, d’être un nazi convaincu mais aussi de toutes sortes de fourberies qui nous avaient été plus ou moins préjudiciables . c’est du moins l’opinion que j’avais à vingt-quatre ans . avec le recul des années elle devient plus nuancée… toutefois il semble avoir porté la responsabilité; de la mort d’un médecin israélite français, le docteur rosenberg, qu’il avait envoyé soigner les typhiques russes sans l’avoir fait vacciner . peut-être avait-il été pris de court et ne disposait-il pas encore assez de vaccin pour les gens dont il avait la charge ? le médecin polonais mieczyslaw koziol avait été, lui aussi, désigné pour la même tâche et dans les mêmes conditions . il avait eu la chance de ne pas contracter le typhus mais il conservait une rancune tenace envers bismarck . plus tard, lorsque les situations ont été inversées et que bismarck s’est trouvé prisonnier des américains, koziol et dubuc, qui lui en voulait également, ont pensé un moment signaler à ceux-ci leurs griefs . mais à la vue de cet homme déjà âgé et au moral ; abattu par les circon...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Togo

...mais je commençais à connaître suffisamment mon colonel pour savoir qu’il était préférable de lui soumettre les objections lorsque nous voulions obtenir son approbation pour un projet nous tenant à cœur . il était alors saisi par le démon de la contradiction, écartait tous les obstacles d’un geste large et proclamait : - alors ?.. qu’est-ce que vous attendez pour l’entreprendre ? c’est pourquoi j’enchaînais sur un ton neutre : - d’ailleurs l’administrateur n’aimerait pas beaucoup que j’y aille… c’était en partie vrai . pour des raisons d’ordre familial, le commandant de cercle n’appréciait pas que je m’éloigne trop longtemps de sokodé . seulement, ma phase était perfide car j’avais évoqué le spectre de l’administration coloniale… aussi la réponse fut-elle immédiate : - qu’est-ce que ça peut lui foutre ?.. ce que je traduisis d’une façon très hâtive et non sans idée préconçue par : - allez-y donc si cela vous fait plaisir… la conscience tranquille, je pouvais donc me préparer au départ et établir mon programme . d’abord vacciner le village de fasao, dont la population recensée était évaluée au moins à la moitié de celle de la totalité du canton . puis franchir la montagne par une étape de vingt kilomètres à pied afin d’atteindre le village situé en bas de la falaise. le jour suivant marche dans la plaine jusqu’à djerekpana, agglomération assez importante toute proche de la gold coast . ensuite nous nous dirigerons sur m’boko, également au pied de la falaise . enfin retour par fasao . j’avais renoncé...


8. Jacques Bourlaud 🩺 Madagascar

...jacques bourlaud 🩺 madagascar entre le moment où je m’éloignais de la maison pour aller à rochefort et celui où je suis revenu des kerguelen vingt années se sont écoulées . ma vie prenait maintenant une autre dimension avec des responsabilité;s professionnelles plus étendues et des charges de famille plus lourdes . par ailleurs beaucoup de choses avaient subi une évolution qui modifiait inexorablement les conditions d’existence et d’activité outre-mer . l’empire colonial français, qui avait nourri mes rêves d’adolescent, s’était effrité pour donner naissance à de jeunes états indépendants après une période de gestation le plus souvent pénible et parfois douloureusement tragique . on avait laissé la littérature et la presse charger d’une signification perverse le terme de « colonial », aussi les gens « bien pensants » l’avaient-ils banni de leur vocabulaire et les troupes coloniales avaient repris leur appellation traditionnelle de troupes de marine . nous étions devenus des médecins des troupes de marine, encore et toujours fiers de nos ancres, mais progressivement absorbés par le service de santé de l’armée de terre en vertu de la fusion des corps de santé . fusion qui a ses avantages et ses inconvénients, ses partisans et ses opposants, et dont on peut discuter l’opportunité à perte de vue, ce que je me refuse à faire ici . je me suis donc retrouvé au début de l’année 1959 à tananarive en compagnie de toute ma famille . avec cinq enfants et la venue d’un sixième, nous étions logés un peu à l’étroit dans un pavillon construit à une époque où les m&eacut...


9. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...acte de sorcellerie peu compatible avec les principes chrétiens . mis à part le cas de l’évêque déjà cité je ne sais pas comment cela a été accepté par le clergé camerounais. mais les missionnaires européens ont protesté avec véhémence et cela leur a valu quelques ennuis. voici enfin une anecdote tragi-comique mais qui n’a probablement rien à voir avec la rébellion : un beau matin les gendarmes m’ont amené un brave homme inculpé de meurtre afin de connaître mon avis sur son état mental. chirurgien et non psychiatre je pouvais difficilement établir un diagnostic précis et structuré. toutefois le simple bon sens, son aspect extérieur et ses propos (il avait une petite expérience du français) montraient clairement qu’il s’agissait d’un individu fruste dont la responsabilité; paraissait discutable. convoqué, quelques semaines plus tard, devant les assises à titre d’expert, j’ai écouté son histoire. cet homme vivait seul en brousse au milieu de sa plantation en compagnie de quelques chiens. or un voisin qui avait « du vague à l’âme » pensait sérieusement au suicide mais n’osait passer à l’acte. aussi pria-t-il notre ami, avec qui il entretenait d’excellentes relations, d’avoir l’obligeance de mettre fin à ses angoisse en lui assénant un bon coup de machette. comment refuser un tel service à un collègue ? et notre homme se mit en devoir d’exécuter cet ultime désir. malheureusement, après le premier coup de machette, le voisin a changé d’avis et, tout compte fait, estima qu’il était préférable de rester en vie. mais la conscience professionne...


10. Louis et Maria Cadel ⛯ Ligne du temps

...e;milie et léon moururent enfants en algérie, et edmond, appartenant au 3e mixte de zouaves, fut tué au front (dans le pas de calais) en novembre 1914. la famille vers 1900 ils finirent leur carrière militaire à lorient où louis auguste commandait les sémaphores de l’arrondissement. ils vécurent au pied de la tour de la découverte, bien connue des lorientais, dans l’enceinte de l’arsenal. georges, notre grand père, fut un familier de cette tour. nous en reparlerons. quelques photos rappellent cette période où georges et anna, nos grands parents, étaient entourés de leurs propres parents. maria a ainsi pu peindre edmond, notre oncle tôt décédé. lors de leur retraite ils reprirent le chemin de l’algérie où les attendaient émilienne, qui avait épousé joseph bagur, un colon, et marie, femme de louis pons (menuisier). ils résidèrent à alger. au décès de louis auguste, inhumé à saint-eugène (notre-dame d’afrique) à alger, maria s’établit chez sa fille émilienne et son mari, joseph bagur, à lamartine. elle y faisait de la couture, lisait beaucoup et s’occupait de ses petits enfants. elle mourut vers 1948. elle est inhumée à lamartine (algérie). gildas cadel , le 23 avril 2005 la famille vers 1915 note de catherine le 9 octobre 2015 : nous avons découvert que notre arrière-grand-père louis auguste est décédé à alger le 15 décembre 1924. nous avons l'annonce nécrologique dans l'écho d'alger du 16 décembre qui annonce les obsèques pour le jour même. et la copie de son acte de décès. louis et maria demeuraient alors 2 rue malakoff à alger. on apprend...