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1. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...ut assez pénible. orphelin de père à sept ans et de mère à douze, il fut élevé dans une petite maison - aujourd'hui en ruine - à moulin-garnier, près de marçay, par sa sœur, à peine plus âgée que lui et qui, si je m'en rapporte à ce qui m'a été dit, ne devait pas avoir un caractère très agréable. suivant la tradition familiale, il se fit maçon; ce qui lui permit de vivre tant bien que mal. mais, beau garçon, il eut le bonheur de plaire à madeleine capillon. madeleine capillon était une jolie fille portant fièrement la coiffe de coulombiers où son père exerçait la profession de boulanger. la boulangère a des écus, dit la chanson. la dot de madeleine apporta donc un sérieux appui à l'ardeur au travail, à la compétence et à l'esprit d'organisation de françois. abandonnant son activité d'artisan villageois, il fonda en association avec son jeune frère louis - qui avait lui aussi épousé une fille de boulanger - une entreprise à poitiers qui devint, au bout de quelques années, une des plus importante de la ville. ceux de ma génération, même les plus âgés, n'ont pas pu connaître leur arrière-grand-père. en revanche, ils ont beaucoup entendu parler de lui par marie bouchet, sa belle fille, gabriel bourlaud, mon père, ainsi qu'yvonne et jeanne, mes deux tantes. leurs témoignages étaient concordants; ils ne parlaient de françois qu'avec amour filial, beaucoup de respect et même de vénération. il a laissé une réputation d'homme intègre. ses ouvriers le regardaient avec déférence et ses collègues ont eu suffisamment de considération à son égard pour l'élire président du conseil des prud'hommes. son sens social était assez développé pour l'époque. n'avait-il pas versé une grosse somme - tout l'argent dont il disposait, quitte à repartir à zéro - aux familles de trois terrassiers victimes d'un éboulement. il avait également acheté ou construit, à proximité de...


2. Recherches généalogiques 🔎 La lignée des Bourdin

...recherches généalogiques 🔎 la lignée des bourdin les souvenirs sont plus rare dans ma lignée maternelle, sans doute parce que jeanne bourdin, était assez peu bavarde et alphonsine fleury, ma grand-mère aux yeux bleus, encore bien moins. les bourdin avaient organisé depuis plusieurs générations des cultures maraîchères à poitiers sur les bords du clain. ils y avaient ajouté un commerce d'engrais basé surtout sur le fumier de cheval que les divers régiments de la garnison leur fournissaient en abondance. il y eut un jean bourdin dit "le jeune" pour le distinguer de son frère aîné qui portait le même prénom. son fils, un autre jean, surnommé "le gentil", avait une soeur, rosalie, qui épousa un certain philippe bresseau, entrepreneur de travaux publics. jean "le gentil" eut trois enfants : une fille, clarisse, décédée avant sa vingtième année, un fils, clément, élève à l'ecole impériale polytechnique où il est mort à vingt et un ans et un autre fils, alfred qui fut mon grand-père. alfred bourdin avait épousé alphonsine fleury et il ne vécut pas très vieux lui non plus puisqu'il est mort d'une artérite diabétique à cinquante ans. sa fille jeanne n'avait alors que quatorze ans à peine. elle fut profondément affectée par cet événement inattendu et a gardé jusqu'à la fin de ses jours une véritable adoration pour son père. adoration exaltée sans doute par le fait qu'elle avait mal supporté que sa mère se remariât deux ou trois ans plus tard avec le neveu de philippe bresseau. alfred bourdin était l'un des adjoints au maire de poitiers et cela valu à jeanne, alors âgée de sept ou huit a...


3. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...s 🔎 la génération des parents de jacques bourlaud au xxe siècle c'est aux alentours de 1900 que mes père, mère, oncles et tantes connurent l'épanouissement de leurs vingt ans. épanouissement d'autant plus marqué qu'il coïncidait avec l'apparition de techniques nouvelles ou de moyens de transport inconnus jusqu'à cette époque qui suscitaient leur enthousiasme. ils nous en ont raconté de ces histoires qui rentraient par une oreille et sortaient par l'autre, blasés que nous étions devenus ... pourtant quelques propos sont restés dans ma mémoire. georges bourlaud, cousin de mon grand-père charles et qui avait épousé rose bourdin sœur aînée de ma mère, m'a raconté qu'il avait assisté un jour à une démonstration d'éclairage électrique dans une baraque foraine installée sur la place d'armes à poitiers. on y montrait une guirlande d'une trentaine d'ampoules dont l'ensemble, parait-il, ne donnait pas plus de lumière qu'une lampe à pétrole. ce qui laissait l'assistance sceptique sur l'avenir d'une telle invention. ma mère m'a dit le nom, et je l'ai oublié, du poitevin extravagant qui, le premier, a osé se montrer au volant d'une automobile dans les rues de sa ville natale. en compagnie de mon père, elle avait aussi vu passer renault, lors de la première course paris-madrid, quelques minutes avant l'accident fatal. a peu près à la même époque, le jeune ménage de mes parents s'était rendu dans les champs qui bordaient la route de nantes pour voir atterrir le premier avion qui se soit posé à poitiers. le pilote, vedrine, à peine descendu de son appareil, a écarté sans douceur et avec des paroles très crues la foule enthousiaste, cherchant avec ...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...jacques bourlaud 🩺 sur le chemin des écoliers en octobre 1927, j'avais été admis à entrer en 8e, équivalent au cours moyen première année (cm1). je n'avais pas encore tout à fait huit ans. cela n'avait rien d'extraordinaire car, à l'époque, les règlements interdisant dans les écoles publiques d'enseigner la lecture aux enfants avant qu'ils n'aient atteint l'âge de six ans révolus n'existaient pas encore. aussi beaucoup d'entre eux, dégrossis dans leurs familles, commençaient-il leur scolarité à quatre ans et demi ou cinq ans, connaissant parfaitement les lettres de l'alphabet et assez bien leur utilisation. de plus, au lycée de poitiers - comme dans presque tous les autres lycées - on avait ouvert des «petites classes» où, de la 12ème à la 7ème, était dispensé l'enseignement primaire. on n'y préparait pas le certificat d'Études mais l'entrée en 6e. cet enseignement n'était pas gratuit aussi les élèves se recrutaient-ils dans des milieux relativement aisés (professions libérales, commerçants, fonctionnaires). en tous cas, j'étais maintenant en 8e, dans la catégorie des «grands» ... dans la classe de monsieur pucelle, un personnage grand et mince dont le sourire bienveillant et la barbe blanche faisaient penser au père noël. j'avais cru entendre dire à des camarades nettement «plus grands» qu'il portait un drôle de nom pour un homme de cinquante ans, père de famille... mais, après tout, n’était-ce pas le nom de jeanne d'arc ? alors, pourquoi tant de chuchotements à ce sujet ? c'était vraiment sans importance...considérant sans doute mon ascension dans la hiérarchie écolière, ma famille décréta un beau matin que je n'avais plus besoin d'être accompagné pour effectuer quatre fois par jour le trajet reliant la maison au lycée.c'était peut-être pour ma mère ou mes sœurs la libération d'une astreinte. mais, pour moi, c'était une consécration. enfin on reconnaissait mon âge ! j'étais presque devenu ...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...jacques bourlaud 🩺 jeunes années la rue de la tranchée est une des plus anciennes rues de poitiers. elle tire son nom de l’existence à l’époque gallo-romaine (et sans doute bien avant) d’un fossé creusé de main d’homme qui reliait la vallée de la boivre à celle du clain et complétait ainsi le système de défenses naturelles formé par la confluence de ces deux rivières qui ont entaillé profondément le plateau calcaire. bien sûr le tracé et l’aspect de cette rue a beaucoup évolué au cours du temps, mais son apparence actuelle date de la fin du xviii° siècle lorsque le comte de blossac, intendant du poitou, a fait aménager le parc qui porte son nom et surtout du xix°, correspondant à l’essor d‘une bourgeoisie active et aisée. les deux premiers tiers de la rue offrent une succession de maisons hautes et massives dont la façade austère laisse une impression de solidité et de respectabilité. aspect heureusement égayé par la présence de deux ou trois petits hôtels particuliers évoquant les fastes frivoles d’une époque sans souci (du moins pour certains). mais au delà de la grille de blossac la rue prend un autre visage. elle est en pente, nettement moins large, avec des trottoirs plus étroits, parfois même inexistants. les maisons sont beaucoup plus basses, plus vieilles et ne respectent pas toujours l’alignement. on voit un peu partout s’ouvrir des boutiques de petits commerçants ou des ateliers d’artisans. très net autrefois, le contraste entre les deux parties a tendance à s’estomper du fait de la création récente d’immeubles et aussi d’une certaine évolution sociale. mais dans mon enfance, l...