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1. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...le pays bamiléké et qui s’était étendue jusqu’aux portes de douala . elle ne s’est arrêtée qu’en 1970 . il ne restait plus alors que des petites bandes rebelles réfugiées dans un massif forestier au sud-ouest de n’kongsamba . traqués par les forces gouvernementales, ces hommes sortaient de temps en temps pour rançonner les paysans . de ce fait je voyais arriver à l’hôpital des malheureux qui avaient été littéralement hachés à coups de machettes . en revanche, lorsque les soldats camerounais s’emparaient d’un rebelle, ils ne le laissaient pas dans un meilleur état… cette insécurité était de toute évidence un grave sujet de préoccupation . dans les dernières années les européens n’étaient plus concernés (en principe) . mais les planteurs rappelaient souvent l’époque où ils étaient obligés de se rassembler chaque soir chez l’un d’entre eux, de s’y barricader et parfois-même de soutenir un siège . les africains affirmaient qu’aucune de leurs familles n’avait été épargnée . la fin de la rébellion était donc pour eux une véritable obsession qui poussait certains d’entre eux à prendre des positions hasardeuses ou à prononcer des paroles inattendues . l’évêque de n’kongsamba, un bamiléké intelligent et d’une haute valeur spirituelle, était un homme dont la forte personnalité entrait parfois en conflit avec le gouvernement . dans le désir de rétablir la paix, il avait pris contact avec certains rebelles et s’était laissé entraîner au point de devenir en quelque sorte le complice ...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Premier métier : menuisier ébéniste

...’ai promis de ne plus être en retard et j’ai tenu parole par la suite. en fin d’année 1948, nous avons quitté bangui pour rejoindre carnot avec un car de la stock, grosse compagnie de transport de la capitale. nous nous sommes installés à wayombo (le nid de l’aigle, en langue baya) à dix kilomètres de carnot. c’est le lieu où mon père avait acheté une concession de cinquante hectares et fait construire une maison en torchis. claude a été embauché comme chef d’un chantier de prospection de diamant dans la société dulas frères de carnot. je suis resté avec ma mère et mes petits frères à wayombo pour diriger la plantation tandis que maman s’est occupée de l’instruction scolaire de bernard, car il n’y avait pas d’école primaire à carnot. c’est là, comme planteur de tabac, que j’ai exercé mon deuxième mé...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Deuxième métier : planteur de tabac

...daniel chauvigné ⌘ deuxième métier : planteur de tabac dou !.. dou !.. dou !.. le chant mélodieux du coq de brousse, retentit un beau matin en fin de saison sèche. les indigènes attendaient avec attendaient avec impatience le chant de ce volatile qui annonce la venue prochaine de la saison des pluies. aussitôt les tam-tams retentirent pour fêter l’événement. on pouvait dès lors semer l’arachide et repiquer le manioc. j’attendais moi aussi ces indices qui, mieux d’une météo, présagent le retour des pluies dans les trois jours à venir. on allait pouvoir repiquer les plants de tabacs qui, pendant la saison sèche, avaient été mis à forcir dans la plaine, près du marigot qui borde le domaine. la partie la plus importante de notre plantation est sur le plateau qui domaine la nana, grosse rivière poissonneuse qui, à la saison des pluies, déborde dans la plaine qu’elle transforme en marécage tout en apportant un limon très fertile. le retour de la saison des pluies - bonjour patron ! tété, mon capita (chef d’équipe) me saluait avec un bon sourire. c’est un ancien tirailleur de la guerre 1914–1918, de haute stature, il a conservé sa chéchia défraîchie et ses décorations pendantes délavées par le temps. - bonjour tété, as tu entendu « doudou » (onomatopée désignant le coq de brousse) et les tam-tams. - oui patron, qu’en penses-tu ? - laisse seulement cinq ouvriers pour l’arrosage et le cerclage des plants et embauche des saisonniers pour effectuer le repiquage et creuser les canaux d’irrigation sur le plateau. - bien patron. puis s’adressant à ses hommes restés humblement à l’écart, d’une voix autori...


4. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...ajoutant une lame épaisse et augmenté le volume de la caisse en relevant les ridelles. ces adaptations m’ont permis de transporter huit cents kilos de tabac jusqu’à bossembélé, bourgade où un grossiste regroupe le tabac récolté avant de l’expédier, par camions sur la manufacture de yanoundé au cameroun. j’ai mis deux jours pour effectuer les trois cent cinquante kilomètres, car le balan de la cargaison ne me permettait pas de rouler très vite sur la piste cahoteuse et sinueuse. le grossiste, monsieur milon s’est extasié devant la qualité de mon tabac et m’a proposé de venir chercher le reste de la récolte avec ses camions. nous avons regretté de ne pas avoir exploité la totalité de notre domaine, car nous aurions réalisé une fortune qui nous aurait permis d’agrandir la plantation. bien qu’ayant gagné une belle somme, celle-ci n’était pas suffisante pour attendre la prochaine récolte, aussi maman emprunta cent mille francs à un riche planteur de carnot en lui laissant pour caution toute son argenterie. ce planteur ajax cinclair, est un martiniquais célibataire de soixante dix ans mais qui en apparaît cinquante cinq. il a une plantation de café de huit cents hectares, en plein rapport, qu’il dirige depuis vingt cinq ans. c’est un ami de longue date de mes parents qui le chinaient souvent en l’appelant ajax au teint clair ! nous allons de temps en temps prendre un punch chez lui et je suis surpris de constater son érudition ainsi que sa jeunesse d’esprit et de corps … les petites négresses qui partagent sa couche m’ont confié qu’il est encore très vert malgré son âge et ses cheveux blancs. je pensais alors au fiel des sorciers ... une vraie maison en briques avec tété et mes manœuvres, nous avons ensemencé la plaine et défriché toute la surface du plateau, puis en attendant la saison des pluies, j’ai décidé de remplacer notre maison de torchis par une maison en briques. ...


5. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...in elle franchit des chutes aboyantes, rase des bords féconds, des îles verdoyantes, où le fier cotonnier berce, d'un air coquet, ses aigrettes d'argent et leur moelleux duvet. elle avance, ensuite, en des anses profondes où de longs bancs de sable élèvent, sur les ondes, comme un ruban doré, leurs dos étincelants. et sur ces bancs de sable où les flots ondulants s'en viennent tour à tour, chanter à leur passage, elle voit s'agiter le doux et blanc plumage des nombreux pélicans qui guettent le poisson, l'insecte au fin corsage et l'impur limaçon. la rive qu'elle effleure est basse et parfumée; la végétation est brillante, animée; les oiseaux font entendre un magique concert; la fleur élève au ciel son calice entr'ouvert. de distance en distance, au bord du gai rivage, au milieu d'un jardin ou d'un ombreux bocage, s'élèvent la maison d'un planteur enrichi et du nègre indolent la case au toit blanchi. les exilés touchaient cette terre féconde qu'un printemps éternel de son éclat inonde; où toujours des moissons se balancent au vent. le grand fleuve, empressé décrit vers le levant, sous un ciel tout de flamme, une courbe lointaine, et ses flots transparents roulent dans une plaine parmi les nénuphars, les bosquets d'orangers, les citronniers fleuris et les riches vergers. la rapide nacelle, obéissant aux rames, s'écarte de sa course en traçant sur les lames, un sillon circulaire où tremble le ciel bleu. sa fuite, en ce moment, se ralentit un peu. elle entre dans les eaux du bayou plaquemine que le soleil couchant des ses feux illumine. devant les voyageurs, en ces endroits déserts, coulent, de tous côtés, mille canaux divers, et leur barque s'égare en ces eaux paresseuses qui se croisent cent fois sous les fe...