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6. Daniel Chauvigné ⌘ Troisième métier : mécanicien

...europe. c'est pourquoi, un jour, monsieur davaront m'a convoqué avec mon frère claude pour nous proposer un marché : il s'agit de nous introduire dans le milieu de la contrebande, entre les bayas et les haoussas pour racheter les diamants volés et les rendre discrètement au directeur. celui-ci simula notre congédiement devant quelques indigènes, ce qui rendait plausible notre introduction dans le trafic. nous avons réussi à récupérer quelques belles pierres, mais en prenant des risques, car les haoussas voyaient d'un mauvais œil leurs bénéfices diminuer. d'autre part, la société continuait de péricliter et il y avait déjà des licenciements parmi les agents français. même monsieur brunat partit dans la société concurrente de berbérati. maman n'ayant plus assez d'acheteurs pour ses légumes a quitté la plantation pour aller travailler dans la factorie à bouar. cette ville, plus importante que carnot, bénéficie d'un meilleur climat et possède une école primaire où bernard pût suivre des études. claude a rejoint la plantation pour cultiver des patates douces. il avait obtenu de l'intendant militaire de la garnison de bouar un accord verbal pour l'achat de trente tonnes de ces tubercules. de mon côté, je suis parti à baïbokoum où monsieur vincenti, un guide de chasse, m'avait proposé de l'aider à guider ses trop nombreux clients. c'est ainsi que j'ai quitté ce métier de mécanicien sans me douter que cette spécialité me serait bénéfique plus tard....


7. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...viennent parfois agrémenter nos repas. un soir, la soupe avait un drôle de goût et de cuillerée en cuillerée, nous essayons d'en trouver la provenance, lorsqu'un camarade dit : - "on dirait un goût de savon !" aussitôt bébert, se frotta le front et appela le cuistot : - "où as-tu pris l'eau pour faire la soupe ?" - "dans le gros tonneau, comme d'habitude, patron." bébert nous avoua qu'il s'était lavé les mains dans ce fût dont l'eau était normalement prévue pour lutter contre un éventuel incendie. un autre soir, mon boy claude, apporta la soupe avec deux pouces dans la soupière. - "voyons claude, tu ne vois pas que tu as les pouces dans la soupe ?" lui dis-je en colère. - "t'inquiètes pas, patron, ce n'est pas chaud !" je chasse tous les week-end pour améliorer l'ordinaire à peu de frais. a proximité de notre camp, dans les plantations de manioc ou d'arachides, les perdrix et les pintades pullulent, mais il faut que je me déplace à une centaine de kilomètres pour trouver du gros gibier. les petits singes verts, et les colombes à manteau blanc sont très nombreux dans les galeries forestières avoisinantes. le singe est très fin et apprécié, à condition de le découper en petits morceaux et de ne pas présenter le tête, les mains ni les pieds. les morceaux sont mis à macérer avec du vin rouge et des épices pendant trois jours et cuits à petit feu, comme un coq au vin. pendant longtemps j'ai fais croire à mes convives que c'était du " lièvre africain ", sinon certains n'en auraient pas mangé, ... une fois par mois nous organisons un méchoui de célibataires qui se termine toujours en orgie romaine. a noël et pour le saint- sylvestre, un grand repas est p...


8. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Claude

...pour la radio et suit les cours d'une école technique à paris, avec son ami gabby. en 1917, le conseil de famille se réunit pour autoriser serge, alors mineur, à s'engager dans la marine française. a rochefort, il suit la formation de radio. il est affecté d'abord sur un petit patrouilleur dans le golfe, puis en mer baltique, tandis que son grand copain gabby est envoyé sur la mer noire. dans la baltique, il sert à bord du bateau amiral où il fait office de traducteur. a helsingfors (helsinki), il rencontre ses sœurs olga et xénia qui y sont réfugiées. démobilisé en 1921 ou 1922, il apprend comptabilité et langue anglaise, par lui-même et dans une école à paris pendant près d'une année où il demeura crève-la-faim. (selon claude, car louis pensait qu'il avait étudié la comptabilité pendant une année à londres) puis, il se place dans une entreprise anglaise et part pour accra fin 1923. il revient en france, est engagé par une compagnie française de plantation de palmiers et repart pour achouka. il revient en france en 1925, puis repart au gabon. cette même année, il remplace temporairement un radio malade à bord d'un baleinier. en remerciement, la compagnie (norvégienne), lui offre cette mauser 9,65 dont son fils aîné fit tant usage plus tard à carnot. de retour en france, il rencontre germaine bourlaud à joué-les-tours. il repart au gabon. revient en france pour épouser germaine en 1928. ils repartent ensemble au gabon. en 1930, ils reviennent en france avec le bébé claude.selon claude, un des frères de serge, paul est mort sur le front de bessarabie. il ne sait rien des autres, georges et théodore. Écoutons claude notre père ne parlait pas l’anglais couramment mais, par contre le pidgin crou de la cote et le haoussa-foulbe. ce qui lui donnait de suite un gros avantage dans les rapports avec les marchands musulmans. il était doué, comme xénia, pour les langues étrangères. bizarrement, le sangho lui éta...


9. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...e l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui, après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile. le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son 1er garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche. en 1930, la s.a.b.i.o. cessant son activité, serge et les siens sont rentrés en france. mon père a travaillé avec son beau-père dans la représentation industrielle jusqu'en 1934, mais il a la nostalgie des colonies et c'est avec joie qu'il trouve un emploi de gérant d'une grande factorie installée à bangui, capitale de l'oubangui-chari. parallèlement, comme au gabon, il réalise à son profit une plantation de café à bimbo, petit village indigène, situé à 10 kilomètres de bangui. en 1938, mon père est opéré d'un kyste amibien au foie à léopoldville, capitale du congo belge et rentre en france pour y passer une convalescence de 5 mois. cette venue a coïncidé avec le centenaire de sa grand-mère clémence, qui a été célébré en présence d'une foule nombreuse dans la propriété de sainte-lucie à joué-les-tours. en 1939, il quitte bangui après avoir donné sa démission, suite à un désaccord avec son directeur. un ami, monsieur dulas, propriétaire d'une compagnie diamantifère à carnot, dans l'ouest du pays, lui offre une place de comptable dans sa compagnie dont il devint le directeur trois ans plus tard. a proximité de carnot, là encore, mon p&egr...


10. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...afrique 🌍 wayombo centre afrique wayombo, c'est le nid de l'aigle en baya. c'est le nom que tété, le capita, avait donné à l'endroit, quand germaine chauvigné et son fils daniel créèrent sur ce plateau une plantation les de tabac vers 1947 à 10 kilomètres au nord de carnot en centre afrique. aujourd'hui, l'endroit (latitude : 5.00000, longitude : 15.86667) porte encore ce nom, même si on ne l'écrit pas toujours de la même façon : wayoumbou, ouayombo, ouayambo ... la première maison, en pisé était dressée sur le plateau dans un endroit trop venté. quand daniel se lança dans la construction d'une maison en briques de kaolin, l'emplacement choisi était plus bas, sur la route de carnot. Écoutons daniel raconter cette époque ... (sources : 7 métiers, 7 mémoires par daniel chauvigné) dou !.. dou !.. dou !.. le chant mélodieux du coq de brousse, retentit un beau matin en fin de saison sèche. les indigènes attendaient avec attendaient avec impatience le chant de ce volatile qui annonce la venue prochaine de la saison des pluies. aussitôt les tam-tams retentirent pour fêter l’événement. on pouvait dès lors semer l’arachide et repiquer le manioc. j’attendais moi aussi ces indices qui, mieux d’une météo, présagent le retour des pluies dans les trois jours à venir. on allait pouvoir repiquer les plants de tabacs qui, pendant la saison sèche, avaient été mis à forcir dans la plaine, près du marigot qui borde le domaine. la partie la plus importante de notre plantation les est sur le plateau qui domaine la nana, grosse rivière poissonneuse qui, à la saison des pluies, déborde dans la plaine qu’elle transforme en marécage tout en apportant un limon très fertile. le retour de la saison des pluies - bonjour patron ! tété, mon capita (chef d’équipe) me saluait avec un bon sourire. c’est un ancien tirailleur de la guerre 1914–1918, de haute stature, il a conservé sa chéchia défraîchie e...