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6. Jacques Bourlaud 🩺 Santé navale à Bordeaux

...prétexte de faire des courses pour ma mère. il suffisait alors de traîner sur la place d’armes ou dans la rue gambetta pour rencontrer quelques congénères fréquentés soit au lycée, soit à la faculté, soit à l’école annexe. il y avait ceux qui avaient été mobilisés ou qui s’étaient engagés et qui nous faisaient part de leur expérience de quelques jours de la vie militaire. mais il y avait ceux qui, comme moi, ne savaient pas trop quoi faire avant d’être appelés. le bruit courut aussi (et fut bientôt confirmé) que l’on faisait entrer à l’école de saint-cyr tous les candidats admissibles aux épreuves écrites. pourquoi n’en serait-il pas de même pour les autres écoles militaires ? un camarade de rochefort, qui avait eu l’occasion de monter à paris, s’était présenté au ministère de la marine pour y glaner quelques renseignements. on l’avait poliment éconduit en lui disant d’attendre… attendre… toujours attendre... enfin un journal régional publia la liste des admissions à l’école de santé militaire. je m’étais présenté au concours d’entrée à l'école de lyon pour le cas où je n’aurais pas pu « intégrer » à bordeaux. la liste était longue mais mon nom n’y figurait pas... ce qui me surprenait, c’était d’y voir tous mes camarades. une seconde lecture, en comparant ce texte à la liste des admissibles que j’avais été chercher, me montra qu’une erreur de typographie avait déformé mon nom et que j’étais bel et bien reçu. le surlendemain paraissai...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Médecine à Montpellier

...ellip; nos anciens qui revenaient de la guerre avaient gardé leur solde de médecins-auxiliaires. ils étaient donc riches et beaucoup d’entre eux s’étaient mariés ce qui leur permettait, entre autres choses, d’être externés et de venir le moins souvent possible à l’école. nous autres, de la promotion 1939, nous n’avions pas cette chance car notre solde demeurait celle de matelot sans spécialité… toutefois un certain nombre d’entre nous a suivi cet exemple. tant qu’à manger du rutabaga, il valait mieux le faire à deux dans de vieilles assiettes ébréchées que d’en déguster, chacun pour soi, de part et d’autre de la ligne de démarcation. la situation générale n’était pas faite pour nous apporter de la sérénité. nous écoutions toutes les radios : radio-paris, radio-vichy, b.b.c., radio-brazzaville, les radios suisses, etc. et les informations ou les commentaires donnaient lieu entre nous à des joutes verbales passionnées. les choses se sont compliquées la troisième année, dès que les allemands eurent envahi la zone dite libre. d’abord, après le sabordage de la flotte, tous les militaires français avaient été renvoyés dans leurs foyers. nous, nous sommes restés sur place mais « en civil ». comme il n’était pas très facile de trouver des vêtements corrects nous avons, pour la plupart, tourné la difficulté en troquant les boutons dorés de nos uniformes contre des boutons noirs en matière plastique. c’était très discret… puis les allemands ont réquisitionné la cité universitaire. l’école est allée s’écho...


8. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...jacques bourlaud 🩺 saint-pierre et miquelon le journal officiel, comme il le faisait alors le premier jour de chaque mois, avait publié le 1° décembre 1949 le tableau du tour de départ outre-mer . mon nom s’y trouvait inscrit . a cette époque j’étais en service au 3° r.i.c. dans la région parisienne . je me suis donc précipité rue oudinot, au ministère de la france d’outre-mer, là où était installée la direction du service de santé des troupes coloniales . j’avais l’intention de voir un certain médecin-commandant et d’essayer d’obtenir de lui quelques lumières sur les divers postes susceptibles de m’être attribués . peut-être s’en trouverait-il de vacants en a.e.f. et cela m’intéressait . en effet j’aurais souhaité me rapprocher de ma sœur aînée qui avait perdu son mari trois ans plus tôt et vivait à bangui avec ses quatre fils . malheureusement le médecin-commandant était absent… son secrétaire, près de qui je quêtais le renseignement à tout hasard, me confia que je n’avais pas à me tracasser car il y avait toujours, chaque mois, des postes disponibles pour l’a.e.f. . forts de cette affirmation, ma femme et moi, nous nous sommes précipités sur nos bagages, entassant dans les cantines et les caisses shorts, robes légères, moustiquaires, filtres « esser », lampes à pression, guidés par l’expérience du premier séjour au togo . le 27, date à laquelle devait être connue la désignation, je suis revenu rue oudinot . le médecin-commandant était là et me reçut d’un air jovial . - tiens !.. c’est bourlaud !.. quel heureux hasard...


9. Jacques Bourlaud 🩺 Kerguelen

...jacques bourlaud 🩺 kerguelen - voulez-vous aller aux kerguelen ? le médecin-chef du 1° r.i.c. brandissait la circulaire qu’il avait reçue les jours précédents et qui demandait un médecin volontaire pour les terres australes et antarctiques françaises . je n’étais pas très satisfait de mon affectation métropolitaine. en revenant d’indochine, j’avais espéré effectuer un stage dans les hôpitaux militaires ou civils de la région parisienne. mais, d’après ce qu’il m’a été dit, les régiments coloniaux manquaient de médecins et leurs besoins devaient être comblés en priorité. j’ai donc été affecté au 1° r.i.c. à versailles. habitant bourg-la-reine, ce n’était pas catastrophique. seulement, lorsque je me suis présenté au corps, ce fut pour apprendre que c’était justement le bataillon stationné à dreux qui m’attendait avec impatience… l’ambiance n’était pas désagréable ; le commandant du bataillon était sympathique et je pouvais bénéficier d’un service hospitalier en m’occupant des chambres réservées aux militaires à l’hôpital de dreux. mais pour aller de bourg-la-reine à dreux il fallait me lever très tôt et combiner tout un horaire de trains et de métros. une autre chose m’incitait à accepter cette proposition. mon fils michel venait de subir une série d’interventions chirurgicales qui devaient lui permettre de reprendre le cours d’une vie normale. cependant je ne pouvais pas envisager de l’emmener avec moi lorsque viendrait le tour de départ outre-mer. en conséquence, ma famille resterait en france et la...


10. Augustin Lucas ⚓ Biographie par sa petite-fille Évangeline

...7 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voyage, avec sa famille, le conduisit à papeete (tahiti). ils y séjournèrent 8 ans, fondant un "dry goods store", genre d'épicerie. le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d’huîtres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer. ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc, de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fois de plus couvertes de feuilles de palmier, sur lesquelles étaient déposés les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du soleil a...