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1. Jacques Bourlaud 🩺 Dahomey

...jacques bourlaud 🩺 dahomey c’est sur ces images colorées que j’arrête l’évocation de mon séjour à madagascar puisque, quelque temps après, je suis revenu en afrique noire. parakou, où je résidais alors, est la ville la plus importante dans le nord du dahomey qui ne s’appelait pas encore république populaire du bénin . située à peu-près à la même latitude que sokodé au togo, dont la distance à vol d’oiseau est de deux-cents kilomètres à peine, j’essayais de me retremper dans l’atmosphère de mon premier séjour outre-mer. le paysage était le même : savane arborée parcourue par quelques galeries forestières avec, cependant, un terrain beaucoup plus accidenté au togo. les populations locales, islamisées des deux côtés de la frontière, avaient de nombreux points communs. mais l’ambiance était différente. seize ans s’étaient écoulés et la décolonisation avait fait son œuvre. je n’étais plus médecin-chef de l’hôpital mais seulement chef du service de chirurgie. il y avait à parakou un directeur de l’hôpital dahoméen, comme il y avait à cotonou un ministre de la santé entouré de tout un appareil administratif presque entièrement entre les mains des africains . c’était l’évolution logique des choses ; il fallait donc en prendre son parti et s’y habituer. le directeur était d’ailleurs plein de considération pour moi et m’accordait ans discuter tout ce dont j’avais besoin pour mon service ou pour mon logement. mais je n’ai jamais su exactement comment il gérait son hôpital, n’ayant plus aucun droit d...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Niger

...s en temps, une virée à travers le sahel pour visiter les médecins travaillant à maradi et à zinder et aussi au sahara en me rendant pour les mêmes raisons à agadès. j’en profitais, à ces moments-là, pour pousser une pointe jusqu’à arlit y retrouver des amis qui avaient débuté leur carrière africaine au togo en même temps que moi et qui l’achevaient, comme je le faisais moi-même, au niger mais en qualité de médecins d’une société exploitant les mines d’uranium. en quittant niamey, la limite d’âge de mon grade mettait fin à ma carrière. avant de dire adieu (ou au revoir) à l’afrique, mon fils aîné et sa femme, ma fille aînée, son mari et ses enfants, sont venus nous rejoindre et nous avons fait un pèlerinage qui nous a ramené à parakou, à sokodé chez mon ami derman ayewa, mon ancien aide-médecin, et enfin à lomé où une des filles de celui-ci, mariée à une haute personnalité togolaise, nous avait réservé un accueil dont la délicatesse nous a beaucoup touché...