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1. Jacques Bourlaud 🩺 La coloniale : en attente d'affectation

...ute;servée aux africains. il n’y a pas eu, à ma connaissance, d’assassinat ni de marché noir spectaculaire, toutefois l’ambiance n’avait rien d’exaltant. heureusement le tour de départ est arrivé avec ma désignation pour le togo. je me suis donc embarqué à marseille à bord d’un porte-avions, le dixmude. mon premier contact avec l’afrique a été le port à charbon d’oran alors que le soleil levant décorait d’une teinte orangée la falaise qui se dressait à nos yeux. deux ou trois jours après, le dixmude déposait sa cargaison de passagers sur le quai à charbon de casablanca. je suis resté trois semaines dans cette ville, occupé à épouiller les tirailleurs sénégalais qui avaient été en contact avec des malades atteints de typhus récurrent. puis le paquebot pasteur est arrivé et a absorbé cinq à six mille hommes. j’ai eu la joie d’y retrouver ma femme et mes trois enfants. la vie était belle. il y eut encore trois semaines d’attente à dakar où nous avons été débarqués sur un troisième quai à charbon… il m’a fallu encore une fois épouiller les mêmes tirailleurs et enfin un petit bateau, le banfora, a déposé toute la famille à cotonou. le banfora ce fut ensuite la route jusqu’à lomé et un voyage en chemin de fer qui m’a rapproché de ma destination définitive : sokodé. c’était ma première affectation africaine, la première fois que je me trouvais seul pour travailler et prendre conscience de mes possibilités. j’y suis resté deux ans et demi et il demeure au fond de moi un souvenir sentimental i...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

... leur répondaient, pleins de suffisance: - "ça s'est manière de blanc !" cette sage réponse est donnée à tout ce que les blancs ont apporté dans ce pays et dont le fonctionnement est encore inconnu des adultes. a douala, la chaleur très humide est pénible à supporter par nos organismes habitués aux plateaux oubanguiens. aussi, les dernières emplettes effectuées, nous avons hâte d'aller nous rafraîchir dans un café où les pales d'un ventilateur tiédissent à peine l'air ambiant. ces dans un de ceux-ci que nos parents nous ont retrouvés, claude et moi, alors que nous avions échappé à leur surveillance. j'avais entraîné mon grand frère dans la salle pour chanter " les godillots sont lourds dans l’sac " mélopée que chantait souvent notre père, et nos parents nous ont retrouvés alors que nous faisions la manche!... les clients du bistro, ravis, ont empêché mon père de nous faire rendre l'argent... le lendemain, nous sommes partis sur le ss maskerk, paquebot hollandais qui rejoignait le havre après plusieurs escales dans les ports de la côte africaine. claude et moi avons attrapé des poux sur le bateau et le coiffeur du bord a dû nous tondre à ras. dans nos costumes marins, nous faisons rire tout le monde lorsque nous saluons en soulevant notre bonnet à pompon! l'arrivée, de nuit, au port du havre est féerique. des lumières par myriades, scintillent dans le ciel étoilé et créent au-dessus de la ville un halo phosphorescent. sortis de notre brousse africaine, mon frère et moi sommes béats d'admiration et notre étonnement va grandissant au fur et à mesure que nous découvrons le modernisme de la métropole. les questions fusaient fréquemment et maman nous expliquait tout ce qui ne devait pas rester pour nous "manière de blanc" deux mois plus tard, notre mère est repartie seule à bangui. nous avons alors vécu chez notre grand-mère maternelle, dans la grande maison bourgeoise de coulombiers. la propriété est ombr...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...comparait-il ; il y a très peu d'accrochages avec les fellaghas qui nous entendent venir de loin avec nos half-tracks et puis en village, il n'y a pas de femmes comme en indo. après avoir passé 3 mois dans ce lieu désolé nous avons rejoint tizi-ouzou sous une pluie battante. dès mon retour, j'ai obtenu une permission de 3 semaines. par avion militaire j'ai rejoint marseille, j'ai pris le train pour nancy, où j'ai retrouvé avec joie mon épouse et mon fils. celui-ci avait beaucoup changé et ne me reconnaissait plus. je l'ai pris dans mes bras, et lorsque mon épouse lui dit : où est ton papa ? serge a montré ma photo qui est dans un cadre posé sur la cheminée du salon !... outre le danger inhérent au militaire en opération, les séparations familiales sont dures à supporter, il faut une abnégation et un moral à tout épreuve pour aimer le métier des armes tout en conservant l'attachement matrimonial. après 3 semaines heureuses, mais trop rapides j'ai pris le paquebot " ville d'alger " pour repartir vers le soleil, l'aventure et l'incertitude dès mon arrivée à tizi-ouzou, j'ai appris que la compagnie se préparait à regagner gelma, lieu de sa future implantation. c'est en un long convoi, à la limite de la surcharge, que nous avons pris la route via sétif et constantine. " tizi " notre mascotte, un petit chien kabyle, fait partie du voyage. cet animal, au pelage ras de couleur jaune-ocre, a une queue en tire-bouchon rappelle un peu les chiens bassendji d'afrique noire. lors de la halte à sétif, le chauffeur du wreker de dépannage trouva un jeune chien loup abandonné et lui donna à manger. dès cet instant le petit animal ne quitta plus son maître adoptif et fit fête à tizi, venu renifler l'intrus. attendri par la scène, le capitaine a accepté que "volf" soit recueilli, mais il nous dit que se serait le dernier car il ne tenait pas que la compagnie soit transformée en ménagerie. après avoir traversé la grande ville de con...


4. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

...normandie et qui parfois s’étendait jusqu’à la mer même. j'ai apprécié une veille église d'un petit village, toute couverte de lierre et d'aspect médiéval. par contre, les villes traversées ne m’ont paru avoir aucun intérêt avec leur immeubles absolument semblables et monotones. plymouth est un port splendide, prolongé par une grande plage qu'égayent de luxueux établissements accrochés à flanc de falaise. par une dernière attention, les anglais nous offrent, avant notre embarquement pour la france, un concert donné par de fort dignes gentlemen en uniforme noir avec parements rouges ; rangés à proximité de l'el djezaïr sur lequel nous ferons la traversée de la manche. air français et pour finir : « nous irons étendre du linge sur la ligne siegfried » …. l'el djezaïr est un paquebot français de la méditerranée ; nous y sommes accueillis avec l'amabilité qui caractérise les marins ; les officiers cèdent leurs cabines à leurs homologues de l'armée de terre, se privent afin que nous ayons une nourriture abondante. les hommes sont entassés un peu partout ; il y en a d'armes diverses. nous voyageons avec des rescapés de la bourrasque et nous apprenons avec peine la fin du sirocco, de l'orage, du guépard (que j'ai visité à marseille), du chacal qui ont été coulés en venant porter secours à l'armée des flandres. nous avions vu à douvres un contre-torpilleur français dont tout l'avant avait été arraché. tout à fait par hasard, je rencontre à bord de l'el djezaïr un ancien camarade du lycée de poitiers. mathias, toubib à 3 galons, c'est le 1er que je rencontre depuis le d&eacut...


5. Histoires de bateaux 🚢 Le paquebot Normandie

...histoires de bateaux 🚢 le paquebot normandie il y a 70 ans, le paquebot normandie était dévasté par un incendie dans le port de new-york. mon père nous racontait que l'entreprise familiale des docks et entrepots maritimes de kéroman en avait été fournisseur. le demk était en effet shipchandler industriel sur le port de kéroman à lorient. a titre de preuve, le mobilier de la chambre à coucher de nos grands-parents aurait été offert par l'armateur du normandie, comme à de nombreux fournisseurs lors de l'armement du navire. ce mobilier était le fac-similé de celui d'une cabine du paquebot. il m'en reste une table de nuit, maman en a une petite table et le reste était en la possession de jean-yves. source : france-info 25 mai 2015 par thomas snégaroff alors que marseille accueille aujourd'hui "l'allure of the seas", le plus grand paquebot du monde, souvenons d'un temps où le plus grand et le plus rapide paquebot du monde était français. c'était le normandie. il y a 80 ans. retour le 29 mai 1935, il y a presque 80 ans jour pour jour. le port du havre est noir de monde. le normandie s’apprête à prendre la mer pour effectuer sa première traversée de l’océan atlantique, direction new york. et il fait déjà l’honneur de la france.construit naturellement dans les chantiers de penhöet à saint nazaire, le normandie avait été lancé trois ans plus tôt, un pied de nez à la crise économique qui commençait à frapper durement la france. mais la crise avait rattrapé le normandie. les riches passagers manquent à l'appel. il faut attendre, attendre donc mai 1935, pour la première traversée. "le paquebot normandie représente aujourd'hui le nec plus ultra de la...