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11. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...nt, et leurs flexibles rames battaient l'onde, en cadence, au refrain des chansons; ils allaient vers le nord, la terre des bisons un jeune homme pensif, à la brune prunelle, etait au gouvernail et guidait la nacelle. son poignet musculeux annonçait la vigueur. mais son oeil était plein d'une morne langueur. son âme était bercée au vent de la tristesse... ce jeune homme c'était gabriel lajeunesse! sans plaisir, sans espoir, redoutant l'avenir. et toujours poursuivi par l'affreux souvenir des maux qui l'accablaient depuis quelques années. il fuyait tous les lieux pour fuir ses destinées: il allait demander l'oubli de ses regrets et l'oubli de lui-même aux lointaines forêts. creusant un sillon d'or dans l'élément docile, le vagabond esquif s'avance jusqu'à l'île où s'était arrêté le canot des proscrits; mais il ne vogue point sous les rideaux fleuris que le palmier formait de son large feuillage; il longe l'autre bord plus triste et plus sauvage. gabriel le chasseur, sur sa rame courte, ne vit point, à la rive, un canot dérobe sous les tissus de jonc et les branches de saule; il ne vit point, non plus, la fraîche et blanche épaule d'une vierge endormie à l'ombre des palmiers. le bruit des avirons, le chant des nautoniers ne réveillèrent point ceux qui dormaient, comme elle, sur la mousse des bois, sous le toit de dentelle que les rameaux touffus formaient au-dessus d'eux. le canot des chasseurs glissa sur les flots bleus comme, sur un jardin, l'ombre d'un haut nuage; et quand il eut longé la courbe du rivage, que le cri des tollets mourut dans le lointain, plusieurs des fugitifs s'éveillèrent soudain, l'esprit bouleversé d'une angoisse inouïe. mais aux pieds du pasteur la vierge réjouie vint se précipiter avec émotion: --«o mon p&egra...


12. Europe🗼 Coulombiers selon Claude

...illeur et homme à tout faire quand il n'était pas trop éméché, la mère tessin qui aidait les voisines aux travaux ménagers et colportait ainsi les rumeurs à tous vents, les parents de dédé notre compagnon de jeux et fidèle conspirateur, le "château" d'une malheureuse comtesse aux quartiers bien décolorés, le rougeaud boucher dont l'étal donnait sur la "rue des écrevisses" pas encore pavée à l'époque, enfin la maison de grand-mère.la maison de grand-mère ! entourée d'une grille dont la petite porte s'ouvrait au son d'un grelot. côté gauche, un figuier; côté droit, des noisetiers sous lesquels nous aimions nous asseoir pendant les chaleurs d'août et regarder filtrer la circulation à travers le feuillage. un parterre parfaitement rond de soucis, de pensées et de roses sur son pourtour ; un palmier maigrichon y centrait l'univers, mais il fallait l'emmailloter en hiver de peur qu'il ne gèle. et la maison elle-même : solide demeure (toit d'ardoise et deux cheminées) à deux étages de bourgeois fin de siècle dont chaque chambre ouvrait soit sur la "grande rue" soit sur le parc d'orangers en caisses que le domestique rentrait dans la serre aux premiers froids et le pré où paissait un âne éternel sinon capricieux et plein de malice. inutile de vous décrire les chambres en détail ; chacune recelait des trésors : horloges sous verre entourées de cupidons et vénus très coquinement pudiques, des portraits en pied et d'autres dans des cadres ovales, des lustres poussiéreux. la cage d'escalier nous émerveillait : panoplies de sagaies et kriss rapportés du bout du monde par quelque cousin aventurier, peaux d'antilopes mitées, un long boa fatigué...


13. Claude 🎓 Nous autres de Coulignan

...rempailleur et homme à tout faire quand il n'était pas trop éméché, la mère tessin qui aidait les voisines aux travaux ménagers et colportait ainsi les rumeurs à tous vents, les parents de dédé notre compagnon de jeux et fidèle conspirateur, le "château" d'une malheureuse comtesse aux quartiers bien décolorés, le rougeaud boucher dont l'étal donnait sur la "rue des ecrevisses" pas encore pavée à l'époque, enfin la maison de grand-mère. la maison de grand-mère ! entourée d'une grille dont la petite porte s'ouvrait au son d'un grelot. côté gauche, un figuier; côté droit, des noisetiers sous lesquels nous aimions nous asseoir pendant les chaleurs d'août et regarder filtrer la circulation à travers le feuillage. un parterre parfaitement rond de soucis, de pensées et de roses sur son pourtour ; un palmier maigrichon y centrait l'univers, mais il fallait l'emmailloter en hiver de peur qu'il ne gèle. et la maison elle-même : solide demeure (toit d'ardoise et deux cheminées) à deux étages de bourgeois fin de siècle dont chaque chambre ouvrait soit sur la "grande rue" soit sur le parc d'orangers en caisses que le domestique rentrait dans la serre aux premiers froids et le pré où paissait un âne éternel sinon capricieux et plein de malice. inutile de vous décrire les chambres en détail ; chacune recelait des trésors : horloges sous verre entourées de cupidons et vénus très coquinement pudiques, des portraits en pied et d'autres dans des cadres ovales, des lustres poussiéreux. la cage d'escalier nous émerveillait : panoplies de sagaies et kriss rapportés du bout du monde par quelque cousin aventurier, peaux d'antilopes mitées, un long boa fatigué...


14. Claude 🎓 Janine Métanet

...le ou en fin de semaine. gabriel, mon jeune frère, l'appelait : "eh, la janine ! tu viens ?" et nous allions ensemble traire la chèvre, préparer la pâtée aux canards avec des orties et du son et relever les œufs. ou bien, en automne, nous fagotions du bois dans la petite forêt en menant grand bruit pour effrayer les vipères. les lendemains de pluie, nous allions ramasser des champignons roses dans le pré; de grands paniers de champignons roses que grand-mère et la fermière mettaient en bouteilles ou enfilaient sur des fils à sécher dans le grenier, côte à côte avec les sacs de tilleul et les oignons. en hiver, ce n'est pas gai chez nous. il ne fait pas très froid mais le temps grisouille et l'humidité vous entre dans la peau jusqu'aux os. alors nous rentrions à la maison et lisions. janine adorait les images. toutes sortes d'images : (soldats de l'empire, palmiers sous les tropiques, l'exposition de 1900) que les grands-parents avaient collées dans de gros albums à charnière argentées. le printemps nous retrouvait au grand air et nous courions souvent jusqu'à la fontaine sourrée pour y cueillir du cresson frais. ah, j'allais oublier la pêche aux gardons. janine n'avait pas son pareil pour la pêche aux gardons ! nous partions, et parfois dédé se joignait à nous, avec nos gaules et nos épuisettes, un sceau pour les poissons, un autre pour les vers et des tartines pour calmer nos appétits. une tartine sur l'herbe, c'est autre chose que sur la table de la cuisine ! et nous avions le soleil pour complice. donc, janine avait la main pour la pêche aux gardons. comment ? quoi ? que faisait-elle de spécial avec sa ligne ? nous l'observions et elle nous donnait les conseils nécessaires sans que nous puissions vraiment rivaliser sa maît...


15. Mahlon ✍ Augustin

... était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d'huitres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer."ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc (?), de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fois de plus couvertes de feuilles de palmier, sur lesquelles étaient déposés les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du soleil avant de manger. (ils buvaient) du lait de coco dont les coques servaient de récipient.ma grand-mère ne pouvait s'occuper des travaux du ménage et dirigeait le commerce. elle employait des hindous pour faire les travaux domestiques. comme salaire, on leur cédait du savon parfumé, qu'ils appréciaient grandement. une nuit, son magasin fut pillé. les marchandises manquantes étaient justement les savons et les parfums. ceci fut rapporté à leur reine qui à son tour découvrit les coupables. elle leur ordonna d'aller dans les montagnes et d'amener suffisamment de bestiaux pour payer le dommage. ce fut à l'église que peu de temps après grand-mère vit la reine avec son mari, suivi par ses sujets en fi...