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6. Daniel Chauvigné ⌘ Cinquième métier : chef de chantier

...is sur ce chantier, le directeur m'a convoqué pour me charger d'un autre travail. tous les trente kilomètres, sur le tracé de la future route, je devais construire des cases pour loger les européens et les noirs qui réaliseraient la nouvelle la route. un conducteur de bulldozer est à ma disposition pour défricher la zone nécessaire à l'implantation des cases et faire les chemins d'accès. 80 manœuvres et 2 chefs d'équipe sont sous mes ordres. une équipe coupe et transporte le bois nécessaire à la construction pendant que l'autre équipe érige les cases. les cases pour les familles sont réalisées en fonction du nombre d'enfants. celles des célibataires ont deux chambres séparées par une grande salle à manger commune. toutes ces cases pour les blancs, sont rectangulaires et recouverte d'un toit de chaume ou, lorsqu'il y a des palmiers à proximité, on utilise pour la toiture des "tuiles" faites avec les feuilles de ces arbres. un kilomètre plus loin, on construisait le village indigène avec des cases rondes traditionnelles, avec une seule porte et sans fenêtre. partout, des espaces verts et des massifs de fleurs sont aménagés pour isoler les cases les unes des autres et rendre le site agréable. de place en place des grands arbres sont laissés pour apporter leur ombre salutaire. j'ai appris rapidement à manier le bulldozer que l'on laissa à ma disposition ce qui permit à son conducteur d'aller travailler sur les autres chantiers. en plus du défrichage et des voies d'accès, cet engin est très utile pour tirer et mettre en place les troncs d'arbres servant de poutres faîtières. cette polyvalence entraîna également une sensible augmentation de mon salaire. j'ai passé ainsi de l...


7. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Claude

... et suit les cours d'une école technique à paris, avec son ami gabby. en 1917, le conseil de famille se réunit pour autoriser serge, alors mineur, à s'engager dans la marine française. a rochefort, il suit la formation de radio. il est affecté d'abord sur un petit patrouilleur dans le golfe, puis en mer baltique, tandis que son grand copain gabby est envoyé sur la mer noire. dans la baltique, il sert à bord du bateau amiral où il fait office de traducteur. a helsingfors (helsinki), il rencontre ses sœurs olga et xénia qui y sont réfugiées. démobilisé en 1921 ou 1922, il apprend comptabilité et langue anglaise, par lui-même et dans une école à paris pendant près d'une année où il demeura crève-la-faim. (selon claude, car louis pensait qu'il avait étudié la comptabilité pendant une année à londres) puis, il se place dans une entreprise anglaise et part pour accra fin 1923. il revient en france, est engagé par une compagnie française de plantation de palmiers et repart pour achouka. il revient en france en 1925, puis repart au gabon. cette même année, il remplace temporairement un radio malade à bord d'un baleinier. en remerciement, la compagnie (norvégienne), lui offre cette mauser 9,65 dont son fils aîné fit tant usage plus tard à carnot. de retour en france, il rencontre germaine bourlaud à joué-les-tours. il repart au gabon. revient en france pour épouser germaine en 1928. ils repartent ensemble au gabon. en 1930, ils reviennent en france avec le bébé claude.selon claude, un des frères de serge, paul est mort sur le front de bessarabie. il ne sait rien des autres, georges et théodore. Écoutons claude notre père ne parlait pas l’anglais couramment mais, par contre le pidgin crou de la cote et le haoussa-foulbe. ce qui lui donnait de suite un gros avantage dans les rapports avec les marchands musulmans. il était doué, comme xénia, pour les langues étrangères. bizarrement, le sangho lui était assez indi...


8. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...grave; armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivi son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis, qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui, après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile. le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son 1er garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche. en 1930, la s.a.b.i.o. cessant son activité, serge et les siens sont rentrés en france. mon père a travaillé avec son beau-père dans la représentation industrielle jusqu'en 1934, mais il a la nostalgie des colonies et c'est avec joie qu'il trouve un emploi de gérant d'une grande factorie installée à bangui, capitale de l'oubangui-chari. parallèlement, comme au gabon, il réalise à son profit une plantation de café à bimbo, petit village indigène, situé à 10 kilomètres de bangui. en 1938, mon père est opér&eac...


9. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...ules en bois, ce qui a permis leur uniformité et un travail à la chaîne en trois temps : 1er temps remplissage des moules, 2ième temps, séchage sur place au soleil pendant deux jours, 3ième temps, remplissage du four et cuisson. l’emplacement de la maison a été délimité à mi-pente du plateau, face à la large plaine qui donne sur la nana et moins exposée au vent que la case que nous avons sur le mont dominant le plateau. dès la fin des fondations, les briques sont montées à chaque sortie du four. avec la camionnette je navigue sans cesse entre le marigot et le plateau pour amener le kaolin et le chemin du retour je porte les briques cuites sur l’emplacement de la nouvelle maison. a ce rythme les murs ont été montés en un mois. il restait à, aller couper des arbres dans la forêt pour construire la charpente. le plus dur a été de mettre en place la longue poutre faîtière, puis le toit a été recouvert de tuiles de palme. il s'agissait de feuilles de palmier disposées sur deux baguettes de bois et cousues avec des éclats de bois gros comme des cure-dents. ces tuiles faisaient à peu-près 1 mètre de large sur 50 centimètres. elles étaient superposées et fixées sur les solives à l'aide de lianes. pendant ce temps, les maçons enduisaient les murs de crépi. en deux mois la maison a été terminée ainsi qu’une cuisine érigée à proximité. nous étions très fiers de notre œuvre, notre maison très fonctionnelle, pouvait également accueillir les blancs de passage. hospitalité coloniale oblige ! (clic sur l'image pour voir plus grand) l'aventure de l'homme panthère tous les week-ends, j’apporte de la viande de chasse fraîche ; tout se présentait bien et nous attendons la saison des pluies avec impatience pour repiquer les plants de tabac. nous possédons un jardin potager et un beau cheptel de poules, canards et chèvres et, dans un enclos de rondins grossit un cochonnet d’une vingtaine de kilos....


10. Afrique 🌍 Achouka Gabon

...afrique 🌍 achouka gabon [écoutons daniel raconter ces épisodes de la vie de ses parents serge et germaine chauvigné] au cours d'une escale à port-gentil, au gabon, serge chauvigné fait la connaissance du directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la s.a.i.b.o. (société anonyme industrielle du bas ogoué). celui-ci cherche un gérant pour diriger sa société à libreville.l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa formation de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis.en 1928, au cours d'un congé en france, serge fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. c'est sans appréhension, mais avec passion que germaine a suivi son colonial mari à libreville.non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile.le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son premier garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche.en 1930, la s.a.b.i.o. cessant son activité, serge et les siens sont rentrés en franc...