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1. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...rave; de la grille de blossac faisaient bien remarquer qu’elles habitaient « rue de la tranchée », tandis qu’au delà de la grille des gens très dignes mais de condition plus modeste s’entassaient dans « la tranchée ». distinction subtile qui ne témoignait pas tellement d’un quelconque mépris mais plutôt d’une sorte de bonhommie paternaliste. les patrons demeuraient « rue de la tranchée », leurs employés qu’ils aimaient bien, disaient-ils, dans « la tranchée »… je suis donc né fin décembre 1919 au 35 bis rue de la tranchée (on a sa petite vanité…) dans une maison à trois étages que mon arrière-grand-père, entrepreneur en bâtiments, avait fait construire aux environs de 1870. par derrière, la maison s’ouvrait sur un jardin assez plaisant avec un palmier, un sapin, des lilas et une volière, jardin qui se prolongeait par une terrasse formant un balcon surplombant de quelques mètres le parc de blossac. un couloir central d’où partaient deux grandes cages d’escalier divisait a maison en deux parties. à droite habitait ma grand-mère, à gauche mes parents. en outre le second étage avait été aménagé pour constituer un appartement destiné à des locataires. les quinze premières années de ma vie se sont déroulées dans ce cadre avec, en plus, les périodes de vacances à la campagne, à coulombiers. petit garçon venu au monde assez longtemps après mon frère et mes sœurs, « ricoquet » comme on dit en poitou, je me sentais un peu seul dans cette grande maison et, de ce fait, porté à la rêverie. or, dans ce couloir que je traversais vingt ...


2. Augustin Lucas ⚓ Biographie par sa petite-fille Évangeline

...et superbes formeas (coquilles d’huîtres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer. ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc, de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fois de plus couvertes de feuilles de palmier, sur lesquelles étaient déposés les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du soleil avant de manger. (ils buvaient) du lait de coco dont les coques servaient de récipient. ma grand-mère ne pouvait s'occuper des travaux du ménage et dirigeait le commerce. elle employait des hindous pour faire les travaux domestiques. comme salaire, on leur cédait du savon parfumé, qu'ils appréciaient grandement. une nuit, son magasin fut pillé. les marchandises manquantes étaient justement les savons et les parfums. ceci fut rapporté à leur reine qui à son tour découvrit les coupables. elle leur ordonna d'aller dans les montagnes et d'amener suffisamment de bestiaux pour payer le dommage. ce...


3. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...e rares et superbes formeas (coquilles d'huitres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer. ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc (?), de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fois de plus couvertes de feuilles de palmier, sur lesquelles étaient déposés les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du soleil avant de manger. (ils buvaient) du lait de coco dont les coques servaient de récipient. ma grand-mère ne pouvait s'occuper des travaux du ménage et dirigeait le commerce. elle employait des hindous pour faire les travaux domestiques. comme salaire, on leur cédait du savon parfumé, qu'ils appréciaient grandement. une nuit, son magasin fut pillé. les marchandises manquantes étaient justement les savons et les parfums. ceci fut rapporté à leur reine qui à son tour découvrit les coupables. elle leur ordonna d'aller dans les montagnes et d'amener suffisamment de bestiaux pour payer le dommage. ce...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

... dans le grand escalier qui mène à l'étage. il avait même donné un gros pélican empaillé qui perche sur l'armoire louis xiii du vestibule. initialement, ce volatile était destiné à armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivie son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis, qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile. le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son 1er garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche. en 1930, la s.a.b.i.o. cessant son activité, serge et les siens sont rentrés en france. mon père a travaillé avec son beau-père dans la représentation industrielle jusqu'en 1934, mais il a la nostalgie des colonies et c'est avec joie qu'il trouve un emploi de gérant d'une grande factorie installée à bangui, capitale de l'oubangui-chari. parallèlement, comme au gabon, il réalise à son profit, une plantation de café à bimbo, petit village indigène, situé à 10 kilomètres de bangui. en 1938, mon père est opéré d'un kyste amibien au foie à léopoldville, capitale du congo belge et rentre en france pour y passer une convalescence de 5 mois. cette venue a coïncidé avec le centenaire de sa grand-mère clémence, qui a ét...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Deuxième métier : planteur de tabac

...séchage sur place au soleil pendant deux jours, 3ième temps, remplissage du four et cuisson. l’emplacement de la maison a été délimité à mi-pente du plateau, face à la large plaine qui donne sur la nana et moins exposée au vent que la case que nous avons sur le mont dominant le plateau. dès la fin des fondations, les briques sont montées à chaque sortie du four. avec la camionnette je navigue sans cesse entre le marigot et le plateau pour amener le kaolin et le chemin du retour je porte les briques cuites sur l’emplacement de la nouvelle maison. a ce rythme les murs ont été montés en un mois. il restait à, aller couper des arbres dans la forêt pour construire la charpente. le plus dur a été de mettre en place la longue poutre faîtière, puis le toit a été recouvert de tuiles de palme. il s'agissait de feuilles de palmier disposées sur deux baguettes de bois et cousues avec des éclats de bois gros comme des cure-dents. ces tuiles faisaient à peu-près 1 mètre de large sur 50 centimètres. elles étaient superposées et fixées sur les solives à l'aide de lianes. pendant ce temps, les maçons enduisaient les murs de crépi. en deux mois la maison a été terminée ainsi qu’une cuisine érigée à proximité. nous étions très fiers de notre œuvre, notre maison très fonctionnelle, pouvait également accueillir les blancs de passage. hospitalité coloniale oblige ! (clic sur l'image pour voir plus grand) l'aventure de l'homme panthère tous les week-ends, j’apporte de la viande de chasse fraîche ; tout se présentait bien et nous attendons la saison des pluies avec impatience pour repiquer les plants de tabac. ...