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6. Amérique 🗽 La Bretagne accueille les Acadiens

...etagne accueille les acadiens en mai et juin 1763, les gabarres la fauvette et l'esturgeon débarquent sur les quais de morlaix 384 acadiens en provenance des ports anglais de falmouth, liverpool, southampton et bristol. depuis sept ans, avec près de sept cents autres compatriotes, ils y étaient assignés à résidence. scellée par le traité de paris du 10 février 1763, la fin de la guerre de sept ans leur permet enfin d'échapper au triste sort qui les confine chez l'ennemi héréditaire. mais quand ils foulent le sol breton, c'est dans un pays inconnu qu'il leur faut réapprendre à vivre.les acadiens ? une longue histoire, mouvementée, tragique, fertile en rebondissements. en 1524, le navigateur florentin verrazzano baptise arcadie, "en raison de la beauté de ses arbres", et en référence à la région pastorale de la grèce ancienne, le littoral oriental de la côte américaine qu'il explore pour le compte de françois 1er.mais il faut attendre 1604 pour que les choses sérieuses commencent vraiment. cette année-là, un gentilhomme de saintonge, pierre du gua, sieur de monts, obtient de henri iv le monopole du commerce des fourrures et le titre de "vice-roy au pays de cadie". il monte une expédition, qui comprend samuel de champlain, "géographe du roy", qui, quatre ans plus tard, va fonder la ville de québec. en août 1605, sur le versant nord de l'actuelle nouvelle-ecosse, l'une des provinces maritimes du canada, du gua et ses amis fondent port-royal, premier établissement colonial durable au nord de la floride. deux ans plus tard, en 1607, les anglais s'installent à jamestown en virginie et n'auront de cesse de chasser les français de l'amérique du nord. la reconquête de l'acadie part d'auray ce n'est qu'à partir de 1632-1635 q...


7. Histoires de bateaux 🚢 La singulière histoire de l'Oriental-hydrographe

...histoires de bateaux 🚢 la singulière histoire de l'oriental-hydrographe ... notre capitaine lucas, quoique d'une famille de bangor, est né le 6 mars 1804 à palais, de jean-marie lucas, tonnelier (en barils à sardine) et de marie-anne seveno. il aurait fait ses études à l'école de m. pener, recteur de bangor. on ne le voit s'embarquer mousse qu'à 18 ans ; pêche, cabotage, trois embarquements à l'état entre 1824 et 1826. puis il s'élève rapidement, et à partir de 1826, voyage à la guadeloupe, martinique et à la réunion, comme lieutenant et second capitaine. il suit deux mois, en 1828, un cours de navigation à bordeaux. enfin,élève de l'école d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et capitaine au long cours le 2 juin 1832. il se marie à rochefort le 2 septembre. ce mariage, nous en sommes certain, le marquera. il a navigué pour un armateur ostendais, mais surtout à bordeaux. il acquiert rapidement une grande réputation. en 1834, ayant au détroit de magellan perdu son gouvernail, il en invente un de fortune qui lui vaut la notoriété. une lettre de félicitation du ministre pour l'affaire du trophée à valparaiso (1835) achève de le mettre bien en cour. m. gibouin, commissaire de l'inscription maritime à bordeaux adressera au ministre trois lettres d'éloge sur lui. de son côté, lucas, qui a la plume facile, multiplie les écrits : nouvelle méthode pour prendre des ris dans les basses voiles - moyens d'augmenter le recrutement de la marine royale - ouvrage d'instruction pour les futurs capitaines au long cours. tout cela lui monte à la tête et en juillet 1838; il abandonne le commandement de la jeune lise, "le plus beau navire de bordeaux" (et même de france, dir...


8. Jacques ✎ A la manière du grand siècle

...es côtes d’annam +++++++++++++++++++++++++++ le destin qui nous réunit tous, avoit voulu que je fusse en service à cette époque, en ma qualité de médecin dans le corps royal de l’artillerie de marine dont un des plus glorieux régimens prenoit ses quartiers d’hiver à melun . c’est alors que sa majesté me fist appeler pour me dire à peu-près ceci - monsieur bourlaud, il nous est arrivé d’apprécier la valeur de vostre ars lors des diverses missions que nous avons daigné vous confier, tant sur la coste des esclaves que dans nos isles lointaines de sainct pierre et miquelon . d’ailleurs, récemment, à ce qu’il nous fust dict, vos maistres de marseille vous ont jugés dignes d’entrer en leur illustre compagnie des chirurgiens de nos régimens de marine . aussi nous paroist-il équitable et juste que vous alliez à vostre tour exercer vos talens soubs d’aultres cieux . faictes-nous donc la grâce de partir au delà des indes orientales vers ces terres d’annam, tunquin et aultres lieus où nos troupes mènent dure bataille depuis tant d’années, versant leur sang pour la gloire de nos armes, la couronne de nostre petit cousin l’empereur d’annam, les terres de ses sujets et aussi les intérest de ceste filiale de la compagnie des indes curieusement dénommée banque de l’indochine . poinct n’est besoin de vous dire qu’il se passe là-bas de rudes combats contre un adversaire rebelle à son souverain encouragé ouvertement par l’empereur de chine et, en sous-main, par le czar de toutes les russies . n’y a-t-il pas dans nostre bon païs de france, de chauds admirateurs du czar pour soutenir sans vergogne ces gens-là ? pas plus tard qu’hier, monsieur duclos de lhuma nous a tenu à ce sujet des propos fort étranges … et j’admirais, en moi-même, la sagesse du monarque qui laissoit ainsi des espris égarés appuyer ses ennemis sans qu’ils se doûtassent, les malheureux...


9. Jacques ✎ Le princesse et le navigateur

...éféra rappeler ses policiers . en effet, depuis quelques jours les armées du roi de prusse avaient envahi un bon tiers du pays . aussi avait-il d’autres soucis en tête . d’autre part il ne voulait pas, par des recherches indiscrètes, risquer d’indisposer son voisin de france dont il escomptait au moins une neutralité bienveillante . la guerre dura plus de deux ans au cours desquels le roi ne quitta presque pas sa place à la tête de son armée . lorsqu’il revint chez lui, victorieux, il se reprit à songer à sa fille et c’est alors qu’il envoya des agents en france . mais c’était beaucoup trop tard . les renseignements qu’ils rapportèrent étaient trop pauvres pour pouvoir en tirer des conclusions utiles . l’un d’eux, cependant, avait appris dans un port de l’atlantique qu’une jeune fille de son pays avait travaillé pendant quelques mois dans une auberge . un jour, des religieuses qui devaient s’embarquer pour fonder une mission aux indes orientales - à moins que ce ne fût en chine - avaient logé dans cette auberge. la servante étrangère leur avait demandé de l’emmener avec elles et elles avaient accepté sur la recommandation du curé de la paroisse . mais tout cela était bien vague . personne ne pouvait faire une description précise de la servante . le curé était mort depuis cette époque et l’auberge avait changé de propriétaire . et puis il était bien improbable que la fille du roi, habituée à un luxe délicat, ait pu consentir pendant des mois à laver la vaisselle et les parquets. . le navigateur avait été quelque peu surpris et affecté par la disparition de sa cousine . mais bientôt les soucis de la guerre l’avaient accaparé et il s’était distingué au service du roi . a son retour, il s’était marié et avait eu des enfants . cependant, après plusieurs années de bonheur paisible, il fut repris par le goût de l’aventure et, à nouveau, son vaisseau le transporta vers des p...


10. Jacques ✎ Gaius Rufus - 2

.... le chef des germains cachait sous un pli de son manteau son visage atrocement amaigri . il avait reçu, trois mois plus tôt, un mauvais coup de lance en plein thorax . sa robuste constitution lui avait permis de survivre . mais depuis cette blessure ses muscles avaient fondu ; chaque soir un accès de fièvre secouait son corps et, seul, son énergique entêtement le soutenait dans son commandement . gaïus rufus ne savait plus que dire … la quinte de toux lui avait fait perdre le fil de son discours . il bredouilla quelques mots puis finalement donna la parole au centurion hartmann pour que celui-ci puisse exposer à tous es faits dont il avait été le témoin . pour la dixième fois hartmann reprit son récit . mais il paraissait maintenant intimidé en face du légat et des autres romains, d’autant plus qu’il voulait parler en grec, la langue officielle dans cette partie orientale de l’empire, celle qu’avait employé le légat . en phrases naïves avec des tournures incohérentes, le germain raconta comment il s’était rendu dans les collines avec ses hommes pour y couper du bois de chauffage ; comment ils avaient été assaillis à l’improviste par une troupe importante de daces . mais il avait eu le temps de reprendre a centurie en mains, de repousser l’ennemi et même de ramener au camp six prisonniers . _ les a-t-on fait parler ? demanda aussitôt tilmachos. gotfried se redressa et dirigea vers le chef de cavalerie sa face couverte de grosses gouttes de sueur et dont les yeux brillaient d’un éclat farouche . _ il a été à peine besoin de les y contraindre . ils ont dit que trois-mille hommes environ étaient rassemblés sur la plaine qui s’étend au nord du plateau, le plateau que l’on traverse en pren...