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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...ute;cites bernard, saint-aubin ou aucoin, les abénakis denys ou mius, les mik'mak deroy, michaud ou landry, tous sont tributaires d'une ethnogénèse du premier contact. m. alemann a ensuite saisi qu'un "incident controversé" était à l'origine de l'imbroglio entre l'institut drouin et la société généalogique canadienne-française en 1940, lorsque drouin a affirmé en privé l'origine métisse d'une partie de la population acadienne, contrairement à ce qu'affirmaient publiquement les chantres de la société dirigés par des évêques canadiens. il nous ramène donc à l'aube de cet imbroglio, c'est-à-dire au matin du lundi de pâques de l'an de grâce 1645, lorsque fort sainte-marie (ou saint-jean ou la tour), situé sur les rives de la rivière saint-jean, est détruit en l'absence du gouverneur de la partie orientale de l'acadie, charles de saint-étienne de la tour, pour nous placer devant un fait troublant : la pendaison des 45 défenseurs du fort. si les défenseurs du fort ont été pendus, comme l'indique le témoignage d'époque de nicolas denys, que sont devenus leurs enfants nés de leur cohabitation avec des sauvagesses ? auraient-ils survécus à l'attaque pour être comptés, une fois devenus grands, au recensement de port-royal de 1671? après tout, puisque tout l'échafaudage généalogique acadien est spéculatif, de l'aveu même du généalogiste stephen white, rien ne s'oppose à ce que la présence énigmatique des sujets prétendument français au recensement de port-royal de 1671 soit en fait le fruit des unions interethniques entre les sauvagesses et les défenseurs du fort en 1645. la question du sort réserv&eacut...


2. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

... victor, nos aïeux. il commença à aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 septembre 1832 est donnée par m. adrien carré, dans son intéressante monographie, "la singulière histoire de l'oriental-hydrographe", publiée dans le bulletin n°2 année 1970 (ndlr : et non 1870), du comité nantais de documentation historique de la marine. une fille, mathilde, naquit à rochefort en 1831. quand elle eut 6 mois, elle fut laissée à la charge de ses grands-parents, pendant qu'augustin mettait à la voile pour l'amérique du sud à bord du "trophy mathilde", commandé par le capitaine lucas. en doublant le cap horn, un coup de vent s'abattit sur le "mathilde" qui perdit un mat et son gouvernail et fut couvert d'une couche de glace. le capitaine lucas imagina un gouvernail de secours et, se traînant à quatre nœuds au milieu de la tempête, le navire finit par atteindre valparaiso, où il fut mis en cale sèche pour réparations. c'est à valparaiso que naquit une deuxième fille, dolorès, le 17 mars 1835. un mois plus tard, ils mirent à nouveau à la voile pour arriver en france au cours de l'automne 1835. la capitaine lucas reçut des félicitations officielles pour son sauvetage...


3. Augustin Lucas ⚓ Biographie selon Louis Le Kay

...augustin lucas ⚓ biographie selon louis le kay lucas augustin capitaine au long cours, né à bangor le 6 mars 1804. se fit remarquer par son zèle pour le perfectionnement de la marine marchande. zèle auquel il sacrifia le soin de sa propre fortune. son rêve le plus cher avait toujours été de diriger sur un navire spécial l'instruction théorique et pratique de jeunes marins de commerce, en vue de leurs examens de capitaine. il réussit à armer dans ce but, à nantes en 1839, le trois-mâts l'oriental, sur lequel il embarqua avec lui, pour un voyage de circumnavigation, de nombreux élèves. le naufrage du navire à valparaiso le 23 juin 1840 vint malheureusement faire échouer l'entreprise. rappelons que le capitaine lucas inventa un gouvernail de fortune, dont l'usage fut recommandé aux navigateurs de commerce dès 1835, après examen favorable du conseil des travaux de la marine. il imagina aussi pour prendre les ris, une nouvelle méthode que le ministre décida d'expérimenter à bord d'un bâtiment de l'État, sur un avis du même conseil des travaux du 15 octobre 1835. un procédé offrant de l'analogie avec le sien, et portant le nom de mr béléguie, officier de marine, ayant prévalu, lucas réclama sans succès, auprès du ministre, l'honneur de la priorité de l'invention. mort en amérique vers 1854, augustin lucas a laissé un ouvrage intitulé "le candidat", recueil de principes et de notions pratiques pour tous les échelons de la carrière de la marine du commerce. source : l'histoire de belle-ile, par louis le kay, membre de la société polymathique du morbihan, édité à vannes chez g.de lama...


4. Augustin Lucas ⚓ L'Oriental Hydrographe et la photographie - Morceaux choisis

...augustin lucas ⚓ l'oriental hydrographe et la photographie - morceaux choisis lorsque le capitaine lucas quitte valparaiso pour l'océanie, il embarque sa famille, ses biens personnels et probablement aussi une grande frustration liée à la fin de son école de formation. cependant, comme tout entrepreneur obstiné, il emportait dans ses bagages de quoi se lancer dans de nouveaux projets pour son arrivée à tahiti. en chemin, il séjourne au port de sydney entre le 29 mars et le 3 juin 1841. le daguerréotype était arrivé dans la ville auparavant, mais seulement par le biais de quelques notes et commentaires, avec des transcriptions de journaux londoniens dans the colonist et the australasian chronicle. ces articles suscitent la curiosité pour l'invention et un débat sur la priorité de la "découverte" parmi les habitants du lieu. arrivé à sydney sans navire, lucas se présente comme "l'ancien commandant de l'expédition de l'école navale". une fois dans la ville, il profite de la curiosité pour le daguerréotype pour annoncer la vente de son matériel dans the australasian chronicle le 13 avril 1841. outre un équipement complet pour le pratiquer, l'acheteur recevrait toutes les instructions nécessaires. le daguerréotype - les habitants de sidney auront désormais l'occasion d'observer les effets de cette invention très singulière, l'un des instruments ayant été apporté dans la colonie par le capitaine lucas, ancien commandant de l'expédition de l'école navale. grâce au daguerréotype, n'importe qui peut prendre une vue correcte de n'importe quelle localité en cinq minutes. le capitaine lucas a l'intention de céder les instruments [sic] au prix fort, et ils peuvent être vus dans l'agence de mm. joubert et murphy, macquarie-place. l'acheteur recevra des instructions complètes sur la façon de prendre les vues". en 1848, lorsque lucas revint en france, la photographie avait déjà rempli beaucoup de ses promesses et le pays connaissait de...


5. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...ille des plaines d'abraham (à la suite de laquelle les anglais, vainqueurs, prennent québec) et, dans le défilé avec costumes d'époque, les deux personnages qui représentent le général britannique wolfe et le français montcalm avancent, bras dessus, bras dessous ! en 1967, pour le centenaire de la confédération, les indépendantistes dénoncent ''cent ans d'injustices''.» les canadiens peuvent-ils avoir en commun une même histoire nationale? «j'ai participé à sept débats sur ce sujet !» sourit jacques lacoursière. en 1967, une tentative de rédiger un manuel scolaire commun, sous la houlette d'historiens francophones et anglophones, aboutit à un ouvrage. canada, unity in diversity est le titre anglais. canada, unité et diversité est le titre français, ce qui n'est pas du tout la même chose... déterminer qui a découvert le canada reste un débat ouvert : pour les francophones, c'est jacques cartier, bien sûr, le premier à explorer la côte orientale du continent. mais pour la province de terre-neuve, qui a célébré, en 1997, le 500e anniversaire de son débarquement, c'est giovanni cabotto (jean cabot), un marin au service du roi d'angleterre... il reste possible que, avant eux, des marins de bristol aient abordé la région. et puis, bien avant, il y a les vikings... l'histoire du canada ne commence pas à la même date pour tout le monde. selon son origine, selon la province où on réside, les repères changent. l'histoire de l'ontario commence en 1791. les québécois ignorent celle des prairies et de l'alberta, plus récente encore. et le canada anglais sous-estime l'extraordinaire aventure des explorateurs canadiens français. les implications politiques de ce brouillage sont évidentes. «le canada est-il une fédération de trois nations (canadienne anglaise, canadienne française [ou québécoise], amérindienne) ou une société multiculturelle avec deux langues officielles? interroge jack jedwab, ...