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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...ine autochtone pouvant être démontrée à l'aide de la généalogie et de documents historiques. pour ce faire, il a d'abord mené à bien une série d'entrevues auprès de différentes personnes s'auto-affirmant métis dans le bas saint-laurent, province de québec, et au nouveau-brunswick, en appliquant la technique de "l'upstreaming", bien connue par les historiens. cette technique consiste à utiliser la tradition orale pour interpréter les documents historiques des siècles précédents. m. alemann a alors constaté que plusieurs habitants du bas saint-laurent et du nouveau-brunswck ont conservé un bon nombre de coutumes, de pratiques et de traditions inhérentes aux bandes ou aux peuples autochtones occupant le territoire de la côte est à l'arrivée officielle de la france en 1603. il a également constaté que la continuité; de la culture autochtone est authentique chez une partie de ces personnes originaires de l'acadie et aux noms à consonance française, mais de culture etchemine, micmacque, abénakise, malécite, ou tout simplement métisse. que ce soit les malécites bernard, saint-aubin ou aucoin, les abénakis denys ou mius, les mik'mak deroy, michaud ou landry, tous sont tributaires d'une ethnogénèse du premier contact. m. alemann a ensuite saisi qu'un "incident controversé" était à l'origine de l'imbroglio entre l'institut drouin et la société généalogique canadienne-française en 1940, lorsque drouin a affirmé en privé l'origine métisse d'une partie de la population acadienne, contrairement à ce qu'affirmaient publiquement les chantres de la société dirigés par des évêques canadiens. il nous ramène donc &agra...


2. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...s deux familles étaient en bonnes relations. d'ailleurs, n'était-il pas question d'un projet de mariage entre georges bourlaud et rose bourdin ? donc gabriel avait remarqué la taille élancée et le visage gracieux de jeanne. jeanne avait remarqué la démarche élégante et les yeux bleus de gabriel ... celui-ci trois ou quatre fois par jour, passait devant la maison dassys ; il ralentissait son allure et levait les yeux vers le grand balcon qui s'étendait au premier étage sur toute la longueur de la façade. jeanne apparaîtrait peut-être ? mais une jeune fille ne se montre pas comme ça sur un balcon. c'est très inconvenant. cependant, on peut toujours avoir des obligations ... un rideau à arranger, par exemple ... ou encore une vitre pas très nette; inutile de déranger la bonne pour si peu de choses ... gabriel s'enhardit jusqu'à lancer, à la nuit, sur le balcon des petits messages lestés par un caillou que jeanne allait ramasser furtivement, tremblant d'être découverte ... puis vint le grand jour du mariage de georges et de rose où les amoureux, pour échanger des pensées plus intimes et - pourquoi pas ? - un baiser, avaient cru bon de se dissimuler derrière un paravent ... seulement, ils ne s'étaient pas aperçus que le paravent ne descendait pas jusqu'au sol ... si bien que toute la noce pouvait s'offrir le spectacle du bas du pantalon de gabriel en contact prolongé avec le bas de la robe de jeanne ... scandale ... mais éclats de rire et pour finir fiançailles officielles ! pour sceller cet accord, les deux familles sont montées à paris visiter l'exposition universelle. gabriel et jeanne auraient bien voulu bénéficier de quelques instants de liberté pour goûter à deux le charme de cette ville q...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...nêtre «donnait» sur la rue. elle ne s'y trouvait que pour recevoir des visites et ses devoirs de maîtresse de maison l'empêchaient alors de jeter un coup d'œil sur les incartades de son neveu lorsqu'il passait sur le trottoir. mais le matin, devant sa porte, je voyais souvent la mère louise qui avait été, parait-il, la nourrice de mon oncle. elle s'activait à astiquer avec énergie la plaque de cuivre. j'allais l'embrasser mais son menton était piquant....plus inquiétante était la rencontre avec l'oncle jules. celui-ci, chirurgien dentiste, avait le don, utilisant son regard professionnel, de découvrir la dent de lait oscillante dans son alvéole... - «tiens ! qu'est ce que tu as là ?» et comme dans un tour de prestidigitation, la dent se retrouvait dans le creux de sa main.... il me donnait alors une petite boite rouge en carton avec un couvercle blanc où on lisait en lettres d'or son nom et son adresse. le soir, la boite était placée sous l'oreiller et, dans la nuit, la sainte vierge y déposait cinquante centimes. la sainte vierge n'a jamais failli à cette tâche !en poursuivant mon chemin, j'arrivais à la hauteur de l'entrepôt de monsieur bourdilleau, le marchand de vin. monsieur bourdilleau avait trois enfants : une fille qui avait été en classe avec une de mes sœurs et qui aidait ses parents dans leur comptabilité, un fils qui avait été au lycée avec mon cousin pierre rat mais s'était arrêté en 3e pour prendre les rênes du chariot avec quoi il allait distribuer les barriques de vin dans tout le quartier et un second fils qui avait au moins trois ans de plus que moi. si j'étais souvent « dans la lune», lui, il planait beaucoup plus haut. son frère n'était pas une lumière mais lui, il était nettement simple d'esprit. grand et dégingandé, il avançait en balançant les bras, un sourire béat et figé sur les lèvres. comme je ne me moquais pas trop de lui, il m'avait pris en amitié et m'accompagnait volontiers pour alle...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...decin dans notre entourage immédiat pour me conseiller sur ce point . cependant l’intérêt que je portais aux sciences naturelles m’inclinait à penser que mes études pourraient en être facilitées. je serai donc médecin colonial . ma sœur et mon beau-frère m’encouragèrent vivement sur cette voie. et les années suivantes me permirent progressivement de réaliser ce projet. j’avais donc choisi une carrière pour pouvoir voyager en des pays nouveaux et aussi pour ne pas être trop écrasé par le travail et bénéficier ainsi de temps libre pour flâner et rêver… comme je me suis rapidement orienté vers la chirurgie et l’obstétrique et que j’ai été le plus souvent seul à mon poste pour exercer ces disciplines, il est facile d’imaginer le nombre de week-ends paisibles et de nuits reposantes que j’ai connus...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Santé navale à Bordeaux

... de forfanterie qui ne trompait personne. s’ils avaient eu des fusils à leur disposition, il est peu probable qu’ils y eussent accroché des fleurs… en revanche le vin rouge circulait allègrement de bidons en quarts et de quarts en bouches. on m’en offrit, bien entendu. - t’es core un peu jeune ! tu pars pas maintenant. c’était exact. ma classe n’avait pas encore été appelée et c’est bien ce qui me rendait perplexe. je touchais au but. j’avais été admissible au concours d’entrée. je ne savais même pas si les facultés allaient rouvrir leurs portes, si je pourrais bénéficier d’une année scolaire entière et surtout si mon frère, mobilisé comme lieutenant d’artillerie, aurait encore la possibilité de m’aider financièrement comme il l’avait fait depuis deux ans. la nuit était déjà tombée lorsque je suis arrivé à la maison, ruminant toujours des pensées moroses. les lampes extérieures badigeonnées en bleu, les bandes de tissu sombre clouées aux persiennes pour camoufler la lumière, tout ce que la défense passive (qui croyait à son efficacité dans les premiers jours de la guerre) avait imaginé dans l’espoir de rendre invisible les agglomérations, m’obligeaient à tâtonner dans l’obscurité afin d’atteindre la porte d’entrée. ce qui n’était pas fait pour remonter mon moral . d’autant plus que celui-ci, par ailleurs, se ressentait des libations de la nuit précédente lorsque, mes camarades et moi, nous avions pris congé les uns des autres avant de quitter rochefort. heureusement la surprise joyeuse de ceux qui ne m’attendaient pas ce soir-l&a...