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1. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...de 110 pieds de long et de 370 tonneaux, l'oriental, dont l'armement fut terminé pour septembre 1839. les officiers du bord comprenaient jean-françois briel, mari de sa soeur louise-augustine et un jeune frère de mme lucas faisait partie de l'équipage. au dernier moment, mme lucas et ses deux filles, ainsi que la sœur d'augustin, mme briel, montèrent à bord. il est préférable de tirer le rideau sur les détails du voyage. on fit escale en espagne, au brésil (récife, salvador et rio de janeiro), en uruguay et au chili. mais les dissensions, le relâchement de la discipline, l'échec du programme d'instruction, les licenciements et désertions, mirent la confusion dans la croisière, malgré les rapports enthousiastes envoyés par le capitaine lucas. les dépenses accrues présageaient des difficultés dans l'avenir. le 23 juin 1840,après un mois passé à valparaiso, l'oriental mettait à la voile pour le pérou, mais au bout de quelques minutes, s'échouait et faisait naufrage dans le port. comme ce naufrage s'était passé par un beau jour, et que la visibilité était bonne, les circonstances en parurent pour le moins étranges. l'enquête officielle ne blâmât pas le capitaine lucas, mais l'opinion générale était contre lui. il resta dans le pacifique, tandis que le reste du personnel de l'oriental regagnait la france par ses propres moyens. certaines indications donnent à croire qu'augustin lucas et sa famille firent un bref séjour en nouvelle-zélande où son jeune frère françois, lui ausi capitaine au long cours, s'occupait de spéculation foncière. augustin, sa femme et ses filles apparaissent ensuite vers 1841 dans les îles gambier, près de tahiti. leurs activités comprennent l'armement, le commerce de coquilles, un bazar et la politique. augustin était toujours là où il y avait du grabuge, et à couteaux tirés avec les autorités et les missionnaires jésuites. finalement, il essaya de se faire nommer consul en remplacement du ...


2. Augustin Lucas ⚓ Biographie selon Louis Le Kay

...augustin lucas ⚓ biographie selon louis le kay lucas augustin capitaine au long cours, né à bangor le 6 mars 1804. se fit remarquer par son zèle pour le perfectionnement de la marine marchande. zèle auquel il sacrifia le soin de sa propre fortune. son rêve le plus cher avait toujours été de diriger sur un navire spécial l'instruction théorique et pratique de jeunes marins de commerce, en vue de leurs examens de capitaine. il réussit à armer dans ce but, à nantes en 1839, le trois-mâts l'oriental, sur lequel il embarqua avec lui, pour un voyage de circumnavigation, de nombreux élèves. le naufrage du navire à valparaiso le 23 juin 1840 vint malheureusement faire échouer l'entreprise. rappelons que le capitaine lucas inventa un gouvernail de fortune, dont l'usage fut recommandé aux navigateurs de commerce dès 1835, après examen favorable du conseil des travaux de la marine. il imagina aussi pour prendre les ris, une nouvelle méthode que le ministre décida d'expérimenter à bord d'un bâtiment de l'État, sur un avis du même conseil des travaux du 15 octobre 1835. un procédé offrant de l'analogie avec le sien, et portant le nom de mr béléguie, officier de marine, ayant prévalu, lucas réclama sans succès, auprès du ministre, l'honneur de la priorité de l'invention. mort en amérique vers 1854, augustin lucas a laissé un ouvrage intitulé "le candidat", recueil de principes et de notions pratiques pour tous les échelons de la carrière de la marine du commerce. source : l'histoire de belle-ile, par louis le kay, membre de la société polymathique du morbihan, édité à vannes chez g.de lamarzelle, 1ère édition 1850 - 2e édition : 1878. ...


3. Histoires de bateaux 🚢 Le navire Ducouëdic

...unés compagnons. rappelons le nom des cinq marins de groix disparus : le patron pierre raude, inscrit n° 3052, né le 1er septembre 1913 à groix, marié, 3 enfants; le second, laurent guÉrin, inscrit n° 2547, né le 28 novembre 1902 à groix, marié, 3 enfants; matelots pierre bihan, inscrit n° 2963 h.s., né le 12 juillet ? à groix, marié, 2 enfants; hippolyte pÉron, inscrit n° 2537, né le 26 juillet 1902 à groix, marié, 3 enfants; eugène le merlin inscrit n° 2731, né le 1er avril 1906 à groix, marié, 6 enfants; sans oublier leurs quatre collègues joseph dreano, achille mainguy, yugdual guingo et le mousse marcel jego qui avait 17 ans article certifié par le survivant robert layec qui a eut la gentillesse de corriger nos erreurs. et voici les précisions de robert layec : messieurs, j'ai pris connaissance de votre site internet concernant l'histoire de l'île de groix et des gourong et je découvre, à la date du 1er janvier 1949, l'histoire dramatique du naufrage du chalutier " robert-marie ". il me semble que mon statut de seul survivant de l'équipage de ce chalutier me permet de demander et d'obtenir les deux rectifications suivantes, d'importance inégale : - la première - je vous cite : " 9 hommes dont 9 de groix, parmi lesquels le mousse, disparaissent ". je joins à mon envoi un document adressé le 8 janvier 1949 par monsieur l'administrateur en chef de l'inscription maritime de lorient à monsieur l'administrateur général directeur de l'inscription maritime à nantes dans lequel figure la liste des membres de l'équipage du "robert-marie " avec mention de leur quartier d'inscription et, dans la plupart des cas, de leur lieu de naissance. ainsi vous pourrez constater que 5 d'entre eux et non 9 sont a la fois natifs et inscrits de groix. - la deuxième et la plus importante pour moi et que je rectifie en une seule phrase : " l'amateur du " robert-marie ", laffite ne l'entend pas ainsi et réfute mon témoignage ". prétextant que...


4. Histoires de bateaux 🚢 Le Ducouëdic et la presse

...histoires de bateaux 🚢 le ducouëdic et la presse les journaux de l'époque ont rapporté l'histoire au fil des jours et même des années. aujourd'hui, on en trouve encore quelques traces. le journaliste jean rieux aurait écrit une série d'articles 25 ans plus tard dans lorient hebdo. sous son nom de plume, c'est en fait l'ancien inspecteur trarieux de la police judiciaire de rennes, le même qui fut chargé de l'enquête sur le naufrage du robert-marie. il est aussi décrit par robert layec comme ayant été l'ami de robert lafitte. ce sont surtout les deux grands articles bien denses de détective parus les 5 et 12 septembre 1949 qui semblent les plus complets ; réalisés par le journaliste d'investigation harry grey. (cliquer sur les images pour les voir en plus grand) nous avons retrouvé également un article du journal le marin ...


5. Mahlon ✍ Une famille bretonne en Amérique

...roisième classe, les choses n’étaient pas aussi claires. tous des fermiers. de hesse, du wörtemburg, de prusse, de bavière. ils connaissaient bien peu des choses de la mer, à l’exception de la peur et de l’inconfort. et peut-être bientôt la mort. sous les panneaux condamnés des écoutilles, secoués pas le roulis et le tangage du navire, entendant le rugissement de la tempête par-dessus les pleurs et les prières de leurs compagnons d’infortune dans ce tintamarre, ils ne pouvaient s’attendre qu’au pire. au milieu de cette confusion, les membres d’une solide famille bretonne se cramponnaient les uns aux autres et à leurs maigres possessions. fermiers de belle-isle, seule famille française à bord, isolés de leurs compagnons de voyage par la langue et la tradition. mais pour eux, la mer n’était pas une inconnue. habitant à proximité de la côte sauvage de belle-isle, ils connaissaient trop bien le risque et l’horreur d’un naufrage. ils avaient dans la famille deux capitaines au long cours qui avaient rapporté des récits suffisamment terrifiants et les désastres maritimes étaient choses communes sur cette côte sauvage. ce qui devrait arriver arriverait, mais il était inutile de se faire du souci. aussi pascal et marie-louise lucas réconfortaient leur progéniture pour faire passer les longues heures. il pouvait y avoir aussi des hommes d'acier parmi les passagers. jean, qui avait 9 ans dit alors : « ne t'inquiète pas pour moi, maman. si le navire fait naufrage, je mettrais mes grandes bottes et je pataugerai jusqu’au rivage. ». sa jeune sœur louisa, qui était assise sur un tonnelet de sucre, partie de leurs provisions pour le voyage, faisait preuve d'un esprit plus pratique : : « mais, maman, est-ce qu’on ne devrait pas manger tout le sucre avant que le bateau coule ? » le bavaria réussit à survivre à la tempête et arriva à new-york. et ni jean ni louisa ne ...