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1. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

... pénétrer dans un grand jardin où des massifs de fleurs essayaient de mettre un peu de fantaisie devant les rangées austères des tilleuls séculaires. ce jardin était encadré par le corps central du bâtiment dominé par un clocheton surmonté d’une petite coupole et, latéralement, par des constructions plus ou moins indépendantes les unes des autres qui s’avançaient jusqu’à la grille en fer forgé longeant les douves. avec ses grandes salles voûtées, ses longs couloirs conventuels qui conservaient jalousement dans leur pénombre les odeurs de cuisine et de pharmacie, l’hôpital maritime de rochefort représentait le dernier cri de la technique d’équipement hospitalier ... du temps de colbert. en 1937, cette technique était malgré tout quelque peu dépassée… les rues de la vieille ville portaient des noms illustres. bien sûr colbert y était-il à l’honneur, bénéficiant d’une belle place rectangulaire ornée d’une fontaine et d’un kiosque à musique. la république s’offrait l’artère la plus animée (si l’on peut ainsi s’exprimer). des gloires militaires et monsieur thiers s’en partageaient d’autres, ainsi que les enfants prodiges de rochefort : pierre loti et quelques médecins de marine d’autrefois tels que cochon-duvivier et un autre cochon dont j’ai oublié la deuxième partie du double patronyme. (1) autour de la ville de colbert s’étalaient des quartiers neufs avec des maisons basses sans grand cachet, comme on en voit sur les côtes charentaises ou vendéennes. ainsi, dans ce décor morose, nous étions une centaine d’étudiants en première année de médecine et une dizaine de stagiaires en pharmacie. la plupart d’entre nous habitait des chambres meublées louées dans des maisons plus ou moins bourgeoises. mais d’autres fréquentaient d’honorables pensions de famille où l’on gardait avec une pieuse fierté le souvenir des anciens pensionnaires devenus navalais comme autant de victoir...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...ainsi que des lits picots et leur moustiquaire. le voyage durait quatre jours et nous avons dormi, la nuit, dans des cases de passage qui sont aménagées pour les voyageurs européens dans chaque grand village en bordure de la route. il était possible d'acheter sur place des poulets, des légumes et des fruits tropicaux pour un prix modique. le soir l'éclairage est réalisé par une lampe colmann, dont la vapeur d'essence sous pression enflammée à l'intérieur d'un manchon d'amiante, diffuse une puissante lumière blanche qui attire les moustiques et les papillons de nuit. les petits margouillats, petits lézards translucides aux doigts munis de ventouses courent le long des murs et sur le plafond à la recherche des moustiques qu'ils gobent prestement. pendant que le boy préparait le repas, nous écoutons la radio sur le poste à lampes branché sur la batterie de la voiture. les enfants du village se tiennent à une distance respectueuse et écoutent étonnés la voix et la musique qui sortent de cette étrange boite. parfois ils questionnaient leurs parents pour leur demander comment fonctionnait cette chose et ceux-ci leur répondaient, pleins de suffisance: - "ça s'est manière de blanc !" cette sage réponse est donnée à tout ce que les blancs ont apporté dans ce pays et dont le fonctionnement est encore inconnu des adultes. a douala, la chaleur très humide est pénible à supporter par nos organismes habitués aux plateaux oubanguiens. aussi, les dernières emplettes effectuées, nous avons hâte d'aller nous rafraîchir dans un café où les pales d'un ventilateur tiédissent à peine l'air ambiant. ces dans un de ceux-ci que nos parents nous ont retrouvés, claude et moi, alors que nous avions échappé à leur surveillance. j'avais entraîné mon grand frère dans la salle pour chanter " les godillots sont lourds dans l’sac " mélopée que chantait souvent notre père, et nos parents nous ont retrouvés alors que nous faisions la manche!......


3. Daniel Chauvigné ⌘ Deuxième métier : planteur de tabac

...fort … dressée sur son arrière train elle hocha la tête en tous sens et semblait très perplexe … après plusieurs essais infructueux, riki entra dans une grande colère et frappa l’œuf postiche à coups redoublés et rageurs puis, voyant l’inutilité de ses efforts la petite bête abandonna la lutte et s’en alla. riki, ne nous vola plus jamais d’œufs ! la fête du village le tam-tam commençait à résonner dans le village où nos ouvriers ont construits leurs cases rondes en pisé recouverte de paille. ce village est situé sur un petit plateau, à mi-pente de la colline et non loin du marigot où les femmes vont puiser de l’eau et laver leur linge. la fête battait son plein. dans tous les villages voisins viennent des hommes avec leur femme et leurs enfants portant des victuailles et des instruments de musique rudimentaires où dominent les tam-tams de danse et les balafons, sortes de xylophones formés de lames de bois dur posés sur des calebasses de citrouilles creuses et sèches. accompagné de ma mère et de mes petits frères, je me suis rendu sur la place circulaire du village. aussitôt, la musique devint douce, discrète, afin que nous puissions saluer tous les chefs et les sorciers. a tous nous demandons des nouvelles de leur famille, de leur village … cela prend du temps, mais c’est une politesse naturelle, liée à une coutume immuable. nous nous extasions sur les bonnes sur les bonnes circonstances de leur vie et trouvons des mots de consolation pour les mauvaises. enfin la fête reprit et la musique devint plus forte, plus rythmée, presque agressive. nous nous sommes alors invités à manger de la « mouambe », poulet frit à l’huile de palme accomp...


4. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

... sur le sol, et l’air très intrigué, elle regarda l’objet de sa convoitise rouler sans se briser. calmement elle le reprit et l’envoya plus fort … dressée sur son arrière train elle hocha la tête en tous sens et semblait très perplexe … après plusieurs essais infructueux, riki entra dans une grande colère et frappa l’œuf postiche à coups redoublés et rageurs puis, voyant l’inutilité de ses efforts la petite bête abandonna la lutte et s’en alla. riki, ne nous vola plus jamais d’œufs ! la fête du village le tam-tam commençait à résonner dans le village où nos ouvriers ont construits leurs cases rondes en pisé recouverte de paille. ce village est situé sur un petit plateau, à mi-pente de la colline et non loin du marigot où les femmes vont puiser de l’eau et laver leur linge. la fête battait son plein. dans tous les villages voisins viennent des hommes avec leur femme et leurs enfants portant des victuailles et des instruments de musique rudimentaires où dominent les tam-tams de danse et les balafons, sortes de xylophones formés de lames de bois dur posés sur des calebasses de citrouilles creuses et sèches. accompagné de ma mère et de mes petits frères, je me suis rendu sur la place circulaire du village. aussitôt, la musique devint douce, discrète, afin que nous puissions saluer tous les chefs et les sorciers. a tous nous demandons des nouvelles de leur famille, de leur village … cela prend du temps, mais c’est une politesse naturelle, liée à une coutume immuable. nous nous extasions sur les bonnes sur les bonnes circonstances de leur vie et trouvons des mots de consolation pour les mauvaises. enfin la fête reprit et la musique devint plus forte, plus rythmée, presque agressive. nous nous sommes alors invités à manger de la « mouambe », poulet frit à l’huile de palme accompagné de riz épicé. comme boisson il y a du jus de fruits exotiques et du vin de palme au goût très sucré, peu...


5. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...élif, qui s'étend sur 192 083 ha en plaines, coteaux et montagnes. en 1900, cette commune mixte avait une population de 48 113 autochtones et 701 français, alors que lamartine avait en cette même année 333 habitants dont 253 européens. le village est desservi par la gare plm de l'oued fodda sur la ligne de chemin de fer d'alger à oran. la commune de lamartine au début du xxe siècle administration de la commune mixte administrateur: m. eugène pons; premier adjoint: m. félix aumerat; deuxième adjoint: m. marius cauquil; secrétaire: mm. albert colombaire, françois brandstaetter et françois magnon; khodja : mm. ben omar benatchi et mohammed boukandoura; garde champêtre, crieur public: m. victor gibert; instituteur: m. noël antoniotti à l'école communale de garçons; institutrice: mme brandstaetter à l'école communale de filles; médecin de colonisation : d' reisser, résidant à l'oued fodda; fanfare: les enfants de lamartine, avec m. françois magnon comme chef de musique; curé : m. l'abbé bonnefond ; cantonniers: mm. rochette et weinert. artisans et commerçants en raison de sa situation à l'extrémité d'une route desservant des douars ou fractions de douars et avec la construction du barrage " steeg" ou de lamartine sur l'oued fodda, le village abritait de nombreux représentants des professions libérales, artisans et commerçants. cafetier: m. Étienne guignard; cordonnier: m. arnaudeau; bourrelier-sellier: m. claude autissié; garde des eaux: m. raphaël bois; épiciers: mm. léon boilleau et m. hadj sadok; transport des dépêches: m. laveaux; tailleur de pierres: m. vieilledent; forgeron : m. arevoir; hôtel : m. laveaux; maçons: mm. juan lorenzo et esposito; charron: m. jean-marie artigues. agriculteurs vouée à la céréaliculture, la région située en aval du barrage s'est progressivement orientée vers des productions plus intensives dont la culture fut rendue possible par les perspectives de l'irrigation. c'est ainsi que pour rem...