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1. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...r, car elle n'avait pas eu assez de force pour serrer suffisamment le garrot. après deux sutures à vif et la pose d'une attelle, je dus garder le lit pendant trois semaines. pour me consoler, jean m'a construit une petite charrette en bois et un licol de cuir pour atteler ma chienne jéricho. dès ma convalescence, avec de la patiente et des sucreries, j'ai dressé la bonne bête à tirer le bel attelage peint en rouge et blanc que je chargeais de bois pour l'alimentation des cheminées. en 1938, mes parents sont venus en france pour y passer un congé de cinq mois. cela a été pour nous une grande joie. papa avait loué une superbe voiture : une matford noire aux chromes étincelants, ce qui nous a permis de visiter les châteaux de la loire, paris et versailles, ainsi que d'aller prendre des bains de mer à port-des-barques. c'est à cette période que j'ai assisté aux cérémonies du centenaire de mon arrière-grand-mère paternelle. en septembre 1939, la deuxième guerre mondiale a éclaté. il a été question de nous embarquer, mon frère et moi, sur un paquebot qui, de marseille devait rejoindre le cameroun. cependant, claude, malgré son jeune age, a insisté pour rester en france car la radio citait souvent le cas de navires marchands coulés par les sous-marins allemands ou qui sautaient sur des mines. notre grand-mère, convaincue, décida de nous garder près d'elle... peu après, nous avons appris que le bateau que nous devions prendre avait sombré après avoir heurté une mine, au large de gilbraltar! la hantise de l'emploi des gaz asphyxiants, incita le gouvernement à conseiller à la population de se munir de masques à gaz. cette emplette a été pour moi une dure épreuve : lorsque la marchande m'a fixé le masque avec les lanières, elle ne s'est plus occupé plus de moi et s'est mis à vanter la qualité de l'article auprès de ma grand-mère. or elle avait omis de dévisser le bouchon inférieur de la cartouche filtrante et j'étouffais...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Premier métier : menuisier ébéniste

...el, possède peu de machines-outils, alors que l'atelier de menuiserie en a beaucoup. en effet, traditionnellement, les ébénistes travaillent manuellement, car c’est un travail noble. tous les bois exotiques nécessaires à la fabrication sont empilés sur des entretoises afin de pouvoir sécher sans déformation, dans des hangars bien aérés, pendant plusieurs années avant d'être utilisés. le chef d'atelier, monsieur sörg, est un géant blond, très jovial mais très pointilleux sur la qualité du travail. après m'avoir appris à reconnaître l'essence des différents bois et le sens de leur fil, il m'a incité à acheter à crédit les différents outils qui me seront nécessaires pour l'exécution des travaux. ce sont de très beaux outils dont l'acier suédois est de renommée mondiale. il m'apprit d'abord à les affûter, car leur coupe parfaite est garante d'une grande partie de la qualité du travail. ensuite, j'ai dû apprendre à exécuter le plan coté et détaillé d'une caisse à couvercle et à séparation où chaque outil avait sa place. enfin le grand jour est arrivé, j'ai commencé la fabrication de ma caisse à outils. le tracé du bois, la découpe et l'assemblage m'ont pris huit jours. j'étais fier de mon œuvre, mais monsieur sörg m'a démontré qu'elle n'était pas parfaite : - "tu as un défaut d'équerrage ici, une mauvaise jointure là, un manque de colle sur le couvercle, la teinture de teinte inégale..." j'étais d'autant plus consterné qu'il m'assura qu'un tel travail doit être exécuté en un seul jour ! - "recommence jusqu'à ce que ...


3. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...tuation à l'extrémité d'une route desservant des douars ou fractions de douars et avec la construction du barrage " steeg" ou de lamartine sur l'oued fodda, le village abritait de nombreux représentants des professions libérales, artisans et commerçants. cafetier: m. Étienne guignard; cordonnier: m. arnaudeau; bourrelier-sellier: m. claude autissié; garde des eaux: m. raphaël bois; épiciers: mm. léon boilleau et m. hadj sadok; transport des dépêches: m. laveaux; tailleur de pierres: m. vieilledent; forgeron : m. arevoir; hôtel : m. laveaux; maçons: mm. juan lorenzo et esposito; charron: m. jean-marie artigues. agriculteurs vouée à la céréaliculture, la région située en aval du barrage s'est progressivement orientée vers des productions plus intensives dont la culture fut rendue possible par les perspectives de l'irrigation. c'est ainsi que pour remédier aux rendements insuffisants des céréales, les champs, dans les années qui suivirent la première guerre mondiale, se couvrirent des petits flocons blancs du coton. en raison de leur faible teneur en calcaire les terres étaient propices à la production de pois chiches, lentilles et autres cultures vivrières nécessitant la mise en oeuvre d'une importante main-d'oeuvre locale complétée par des apports saisonniers. parmi les agriculteurs citons les noms de mm. guignard, curtet, vieilledent, bouguin, vaulpré, jaugea, bagur, milan, marchai, laveaux, paltot, arnaudeau, paufert, sautel, bonhomme, boilleau, maury, yarzac, bellet, bitchine, bronchier, artigues, lunel, chardenet, bordas, perre, martin sautel, autissié, janvion, fabre, florent (père), eugène florent. viticulteurs venus de régions viticoles du languedoc et des alpes-maritimes des agriculteurs introduisirent à lamartine des plants de vigne " vitis vinifera" entourés de chiffons humides. c'est ainsi qu'au début du xxe siècle un petit vignoble d'une quinzaine d'hectares était créé à lamartine par mm. laveaux, paufert, per...


4. Amérique 🗽 Enfin retrouvés ...

...amérique 🗽 enfin retrouvés ... une chanson de daniel léger pour les rencontres 2009 du congrès mondial acadie...


5. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...amérique 🗽 quand l'amérique était française les premiers colons qui s'installèrent en amérique du nord le firent au nom d'henri iv. le canada - mais pas la france ! - commémore le quatrième centenaire de cette épopée ce n'est, après tout, qu'une réunion de famille. mais, comme les nord-américains donnent dans la démesure, ces retrouvailles entre cousins, à l'échelle d'un continent, font figure d'événement. le mois dernier, à l'appel du congrès mondial acadien, ils étaient près de 50 000, issus d'une centaine de lignées, à se retrouver, autour de la baie sainte-marie, dans l'est de la nouvelle-Écosse, une des provinces atlantiques du canada. venus des petits ports de la baie des chaleurs, de la moiteur des bayous de louisiane ou des banlieues de montréal et de boston, beaucoup étaient là pour célébrer, au son des violons et des accordéons, un anniversaire largement ignoré à paris, celui de la fondation, il y a tout juste quatre siècles, du premier établissement permanent français en amérique du nord. c'est aux États-unis qu'il faut aujourd'hui se rendre pour avoir une idée de ce que fut le berceau de la francophonie américaine. a la frontière entre le maine et le nouveau-brunswick, dans la baie de fundy, les archéologues ont identifié l'îlot sainte-croix, où aborda, le 26 juin 1604, le protestant pierre du gua de monts, porteur d'une commission royale reçue d'henri iv qui le nommait lieutenant-général pour «le nouveau monde» et surtout lui accordait le monopole sur la traite des fourrures. c'est sur ce caillou désolé, aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives, qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des pèlerins du may...