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Vous recherchiez le terme suivant :militaire


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1. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...e premier voyage qu'il a effectué à paris en 1875. il est resté environ deux semaines dans la capitale et a scrupuleusement noté au jour le jour ce qu'il avait vu et fait sur le petit carnet où il griffonnait les croquis des travaux à entreprendre. ces indications sont très laconiques : mercredi visite du panthéon, jeudi soirée au théâtre, etc. mais, à notre dame, les dimension imposantes de la nef l'ont vivement impressionné. il n'a pas osé tirer son mètre de sa poche pour prendre des mesures comme un bon maçon mais il n'a pas résisté à la tentation d'arpenter la cathédrale dans tous les sens pour pouvoir écrire à la date du mardi six juillet : largeur 40m au pas plus des petites annexes chaque 3m. charles bourlaud, son fils, ne lui ressemblait guère. le moins qu'on puisse dire de celui-ci est qu'il fut, en son temps, un joyeux fantaisiste. paix à son âme ! il avait quitté sa famille en 1874 pour accomplir à rueil-malmaison un service militaire qui a duré près de cinq ans. soit dit en passant : soixante-dix ans plus tard, j'ai servi à mon tour comme médecin d'un bataillon d'infanterie coloniale dans la même caserne qui n'avait pas dû beaucoup changer d'aspect. mais revenons à mon grand-père. son oncle jean marrot, qui avait épousé eulalie bourlaud soeur de françois, était établi à poitiers comme entrepreneur en menuiserie. il s'est alors souvenu de son compagnon du tour de france françois bouchet qui, lui, s'était établi à paris. sur sa recommandation, charles s'est donc présenté à la famille bouchet. marie bouchet, qui avait dix-sept ans, tomba vite amoureuse de ce beau militaire. romantique, elle se mettait à sa fenêtre les soirs d'été et contemplait avec candeur les étoiles du ciel, persuadée que monsieur charles, au fond de sa caserne, se livrait à la même occupation. finalement, elle épousa charles lorsqu'il fut libéré de ses obligations militaires; ils furent assez...


2. Recherches généalogiques 🔎 La lignée des Bourdin

...mme son père jean fleury, a vécu quatre-vingt-dix-sept ans. ce fut l'arrière grand-père de jeanne bourdin, ma mère, qui elle, s'est éteinte doucement dans sa quatre-vingt-dix-huitième année. je n'avais que trois ans lorsque marentine fairon, épouse d'alphonse fleury, et donc mon arrière-grand-mère, est décédée mais j'en garde toutefois une image qui n'est pas trop floue. elle était assise dans la salle à manger de sa fille alphonsine, près de la fenêtre de droite ; je précise cette localisation qui m'a été confirmée par la suite. c'était une femme petite, vêtue de noir et portant la coiffe poitevine. elle avait sur ses genoux des cartons de jeu de loto qui m'intéressaient beaucoup et on me recommandait de ne pas trop m'agiter pour ne pas lui marcher sur les pieds. le frère de marentine, auguste, ancien militaire, a laissé la réputation d'un homme qui ronchonnait sans arrêt. il était garde-champêtre à béruges où son épouse exerçait la profession de sage-femme. j'ai hérité du sabre du garde-champêtre et de quelques livres d'accouchement du siècle passé. pas d'autres souvenirs précis de la lignée fairon et pourtant quelques actes notariés permettent de remonter la filière jusqu'à ce gaudin, maître cordonnier à sanxay en 1637. par ailleurs les fairon ont été très prolifiques et se sont éparpillés. j'ai pu cependant, grâce à un heureux hasard, faire la connaissance récemment d'un cousin éloigné portant ce nom. passionné de généalogie, il m'a montré tout un éventail d'une centaine de parents insoupçonn&eac...


3. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...ie bouchet se montrait d'autant plus stricte qu'elle avait amené ses deux filles et que deux jeunes poitevins, tournant plus ou moins discrètement autour de ces demoiselles, s'étaient, comme par hasard au même moment, trouvés très attirés par l'exposition. mais un jour où tout le monde devait se rendre à versailles, ils virent que l'omnibus était déjà en marche. agiles, gabriel et jeanne l'ont rattrapé à la course et ont pu sauter sur la plateforme arrière, laissant sur place tout le reste de la famille, qui d'ailleurs les a rejoint par la voiture suivante. il y eut ensuite le mariage avec la grande photo de famille et une autre, plus petite, montrant les jeunes mariés seuls et où ma mère, surprise par l'éclair du magnésium, louche d'une façon abominable ... et ce fut une suite de jours heureux et insouciants, interrompu par le service militaire de près de trois ans mais effectué dans un régiment stationné à poitiers avec, comme il se doit, les inévitables histoires de "tir au flanc" et de fausses permissions. en 1912, gabriel a obtenu le "certificat de capacité valable pour la conduite des voitures automobiles à pétrole". il fut vivement critiqué par certains dans la famille. ce n'était pas une chose sérieuse pour un monsieur qui était déjà père de trois enfants. c'était un vain désir de plastronner qui l'avait incité à commettre cette folie ... mais cette folie lui a très probablement sauvé la vie et, par voie de conséquence, m'a permis d'exister. en effet, grâce à son permis de conduire, il a pu être muté du 125° régiment d'infanterie et versé dans le train-santé. ce qui lui a valu d'être affect&eacut...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

..... (je l'ai appris cinquante ans plus tard...).les élèves pensionnaires de cette institution logeaient au troisième étage et parfois se livraient à des fantaisies acrobatiques en passant d'une fenêtre à l'autre, les pieds reposant sur une corniche qui tenait toute la largeur de la façade et les mains accrochées aux persiennes. c'était un spectacle très attrayant.j'allais oublier la rencontre presque journalière avec victorine et alphonsine, deux vieilles filles qui habitaient le rez-de-chaussée de l'immeuble faisant face à celui de ma grand-mère. elles traversaient assez souvent la rue pour faire une visite déférente à celle-ci qui les recevait, écoutant en silence avec un sourire un peu protecteur leur bavardage sur les potins du quartier. la rue de blossac prenait donc fin après la boîte olivier. elle se prolongeait par une voie plus étroite : la rue du 125e régiment d'infanterie où s'ouvrait la porte de la caserne rivaud. mon père avait fait son service militaire dans ce régiment mais, en 1912, il avait pris un permis de conduire. heureuse initiative car, pendant la guerre, il avait été muté dans le train-santé comme conducteur d'ambulance et s'en était tiré sans trop de mal alors que le 125e avait pratiquement été anéanti.a deux pas de la caserne, dans un renfoncement, il y avait une maison sans fenêtre et dont la porte était surmontée d'une lanterne. il m'a fallu très longtemps pour savoir ce que cela signifiait. or, deux ans plus tard, j'ai fait ma communion solennelle en même temps que la fille de la patronne de cet estimable établissement, à saint-hilaire. mais ma famille ne s’était pas trop pressée pour réserver des places assises dans la grande nef, aussi se trouva-t-elle entourée de toutes les employées de la maison qui n'auraient jamais voulu rater une aussi belle cérémonie. on m'a raconté cela quand j'étais beaucoup plus grand ! donc interdiction formelle de passer par ce quartier douteux où j'aurais...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...ées austères des tilleuls séculaires. ce jardin était encadré par le corps central du bâtiment dominé par un clocheton surmonté d’une petite coupole et, latéralement, par des constructions plus ou moins indépendantes les unes des autres qui s’avançaient jusqu’à la grille en fer forgé longeant les douves. avec ses grandes salles voûtées, ses longs couloirs conventuels qui conservaient jalousement dans leur pénombre les odeurs de cuisine et de pharmacie, l’hôpital maritime de rochefort représentait le dernier cri de la technique d’équipement hospitalier ... du temps de colbert. en 1937, cette technique était malgré tout quelque peu dépassée… les rues de la vieille ville portaient des noms illustres. bien sûr colbert y était-il à l’honneur, bénéficiant d’une belle place rectangulaire ornée d’une fontaine et d’un kiosque à musique. la république s’offrait l’artère la plus animée (si l’on peut ainsi s’exprimer). des gloires militaires et monsieur thiers s’en partageaient d’autres, ainsi que les enfants prodiges de rochefort : pierre loti et quelques médecins de marine d’autrefois tels que cochon-duvivier et un autre cochon dont j’ai oublié la deuxième partie du double patronyme. (1) autour de la ville de colbert s’étalaient des quartiers neufs avec des maisons basses sans grand cachet, comme on en voit sur les côtes charentaises ou vendéennes. ainsi, dans ce décor morose, nous étions une centaine d’étudiants en première année de médecine et une dizaine de stagiaires en pharmacie. la plupart d’entre nous habitait des chambres meublées louées dans des maisons plus ou moins bourgeoises. mais d’autres fréquentaient d’honorables pensions de famille où l’on gardait avec une pieuse fierté le souvenir des anciens pensionnaires devenus navalais comme autant de victoires brodées sur un drapeau. héritière de la plus ancienne école de médecine navale, l’École annexe de roch...