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6. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...rsquo;une baie. du port partaient cinq ou six rues, disposées un peu comme les rayons d’un éventail, qui suivaient le littoral ou s’enfonçaient à l’intérieur pour se perdre sur le flanc d’une petite hauteur s’élevant à moins de cent mètres au dessus du niveau de la mer . des rues transversales complétaient l’ensemble, ménageant trois ou quatre espaces libres qui pouvaient être considérés comme des places . toutes les constructions étaient en bois sauf l’église et quelques édifices publics dont l’hôpital et les maisons des médecins . l’hôpital était massif . il avait été élevé au début du siècle à quelques mètres de l’ancien bâtiment en bois où calmette avait travaillé lorsqu’il était médecin de marine .avec ses longs couloirs et ses salles communes, il ne répondait plus aux exigences modernes aussi son remplacement avait-il été envisagé et un chantier avait été ouvert tout à côté . le travail ne manquait pas . nous étions quatre à l’assurer : deux médecins des troupes coloniales et deux médecins civils contractuels âgés, l’un étant en fonction à miquelon , l’autre s’occupant à saint pierre de la médecine scolaire et de l’hygiène publique . c’est là, sous le regard d’alfred salaün que je me suis réellement orienté ers la chirurgie et l’obstétrique . nous étions assez bien équipés et pouvions effectuer un travail varié . ce qui était nécessaire car les évacuations sanitaires étaient difficilement réalisa...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

... voulu prendre pied à dong-hoï, attirés par la présence de dépôts d’hydrocarbures et de vivres. le commandant a dû faire appel à un bataillon de parachutistes pour dégager la ville et éloigner les assaillants. mais l’hôpital se vidait. il n’était plus possible d’opérer correctement les blessés. il fallait, sauf en cas d’extrême urgence, les mettre en condition pour être évacués par le premier avion disponible. les hostilités se sont arrêtées le 1° août au matin. il ne devait donc plus, en principe, se présenter d’autres blessés. mais, pour ne pas perdre la main, nous avons reçu des accidentés de la route et même une hernie étranglée. puis nous avons rassemblé les familles de nos militaires vietnamiens (infirmiers ou chauffeurs) et un l.c.m. de la marine les a prises à son bord pour les emmener à tourane. avec elles se sont embarqués la plupart de nos employés civils. la situation de ces derniers était réellement tragique. on leur avait donné le choix : partir ou demeurer sur place. nguyen-van-chau, le stérilisateur, qui depuis plus de vingt ans travaillait au bloc opératoire, avait pris la décision de rester. il ne pouvait pas se résigner à quitter la région où il était né, où il avait toujours vécu, où se trouvaient les tombeaux de ses ancêtres. il collectionnait les certificats élogieux que tous les chirurgiens français qui se sont succèdés à dong-hoï lui avaient établis avant leur départ. il m’en a donc demandé un, à moi qui étais le dernier à occuper ce poste. je n’ai pas pu refuser de lui accorder...


8. Jacques Bourlaud 🩺 Madagascar

...e;es se sont écoulées . ma vie prenait maintenant une autre dimension avec des responsabilités professionnelles plus étendues et des charges de famille plus lourdes . par ailleurs beaucoup de choses avaient subi une évolution qui modifiait inexorablement les conditions d’existence et d’activité outre-mer . l’empire colonial français, qui avait nourri mes rêves d’adolescent, s’était effrité pour donner naissance à de jeunes états indépendants après une période de gestation le plus souvent pénible et parfois douloureusement tragique . on avait laissé la littérature et la presse charger d’une signification perverse le terme de « colonial », aussi les gens « bien pensants » l’avaient-ils banni de leur vocabulaire et les troupes coloniales avaient repris leur appellation traditionnelle de troupes de marine . nous étions devenus des médecins des troupes de marine, encore et toujours fiers de nos ancres, mais progressivement absorbés par le service de santé de l’armée de terre en vertu de la fusion des corps de santé . fusion qui a ses avantages et ses inconvénients, ses partisans et ses opposants, et dont on peut discuter l’opportunité à perte de vue, ce que je me refuse à faire ici . je me suis donc retrouvé au début de l’année 1959 à tananarive en compagnie de toute ma famille . avec cinq enfants et la venue d’un sixième, nous étions logés un peu à l’étroit dans un pavillon construit à une époque où les médecins étaient probablement moins prolifiques . mais nous avions l’habitude de ces situations et savions parfaitement vivre dans un espace restreint sans donner aux autres l&rsqu...


9. Louis et Maria Cadel ⛯ Ligne du temps

...louis et maria cadel ⛯ ligne du temps il me semble que nous avons aujourd’hui (avril 2005) suffisamment d’éléments ( souvenirs familiaux recoupés avec des documents militaires et d’état civil ) pour écrire une partie de la vie de nos arrières-grands-parents. je remercie alfred dupouvoir, membre du centre généalogique de la manche qui, très gentiment et très gracieusement, a fait les recherches qui nous ont permis d’avancer. louis auguste cadel est né à varouville en 1863 de l’union d’auguste et de caroline fleury. il fut novice au commerce ( pêche ) de 1880 à 1883, date à laquelle il rejoignit la marine nationale. patron en 1888, il devient guetteur sémaphorique en 1889 à cherbourg. il rejoint flamanville en 1890. nommé guetteur de 2e classe à/c. du 01.07.1889, il est appelé à continuer ses services en algérie par dépêche du 2.12.1890. (son dossier et son état général des services est adressé aux commissariat aux revues à alger le 16 mars 1891) maria ( marie léonie ) est née à cherbourg en 1864. elle était la fille d’alfred pilard né en 1832 à carteret, et de jeanne rosalie fleury née en 1837 à matignon (côtes-d'armor). les pilard étaient originaires de réville. alfred pilard appartenait à la marine nationale. il rejoint en 1866, en tant que maître voilier, yokoska (à proximité de yokohama dans la baie de tokyo). en effet, le japon souhaitait se moderniser (ère meiji) et les français entreprirent dès cette date de construire l’arsenal de yokoska (aujourd’hui le plus important port militaire du sud est asiatique à la disposition de l’us navy). lors du voyage vers yokohama, l...


10. Augustin Lucas ⚓ Les origines du Capitaine Augustin

...acée par notre cousin eugène le guellec et j'ai mis en ligne le texte qu'il écrivit peu de temps avant qu'il ne décède en 1970. je voudrais essayer aujourd'hui de préciser, d'enrichir, d'illustrer ces données et de les recadrer dans leur contexte historique. le nom d'augustin lucas apparaît si souvent dans de multiples documents, à commencer par les souvenirs de sa petite fille Évangeline soyer, qu'on peut se demander s'il s'agit du même homme. et pourtant ... menons l'enquête. augustin marie lucas est né à palais à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas, tonnelier en barils à sardines et de marie-anne séveno. augustin est le frère aîné de marie-louise lucas l'émigrante de 1854 qui fit souche aux États-unis et de jean louis victor, notre aïeul qui resta au pays. la carrière maritime était alors naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchande. on lui connaît trois voyages au long cours (embarquements à l'État, selon adrien carré) entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, deux mois à bordeaux en 1828, puis à l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. de cette époque, on trouve une lettre de février 1828. (source : http://librairie-marine.com/documents/marine_marchande/commerce-maritime.htm) bordeaux le :23 février 1828. monsieur masseau wallinguen courtier maritime à maran près la rochelle charente inférieure. monsieur masseau me trouvant second a bord du brig l'emile qui débarqua 50 caisses de savon au sloop la bonne amie capitaine gagnard pour la destination de maran. ne trouvant en définitive d'une caisse que j'ai été contraint de payer ayant d'abord prévenu le cap...