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6. Recherches généalogiques 🔎 Souvenirs de famille par Jacques Bourlaud

...tour de ce noyau tenant une place de plus en plus discrète jusqu'à ce qu'ils s'évanouissent dans le temps. quant aux collatéraux, ils se déplacent sur d'autres orbites qui, parfois, les rapprochent un moment mais, le plus souvent, les éloignent. cette solution des choses s'est développée progressivement depuis le début de ce siècle et ne fait que s'accélérer. autrefois, tout semblait fixé; les gens s'éloignaient peu; les différents membres apparentés entre eux vivaient dans le même village ou le même quartier. il était rare de voir un garçon chercher une épouse au delà d'un cercle de vingt kilomètres de rayon. les enfants étaient élevés sous le regard de leurs grands-parents qui habitaient quelquefois sous le même toit; ils rencontraient fréquemment dans la rue, ou ailleurs, leurs oncles et leurs tantes; le jeudi, ils partageaient les jeux de leurs cousins. anniversaires, baptêmes, premières communions, fiançailles, mariages et même enterrements, tout était prétexte à de grandes réunions autour d'une table bien garnie. les conversations étaient très animées. il y avait les inévitables commentaires sur les intempéries avec leurs répercussions sur les jardins ou les cultures. on n'insistait pas trop sur la politique car on ne partageait pas obligatoirement les mêmes opinions. mais, avant que les messieurs ne se retirent entre eux pour parler de chasse ou de souvenirs de régiment, avant que les dames ne se mettent en cercle pour évoquer des accouchements ou les complications des derniers cas de varicelle, tout le monde prenait plaisir à rappeler des faits plus au moins anciens qui avaient défrayé la chronique familiale des années et des années. on revoyait ainsi des visages disparus. on allait plus loin encore : on faisait revivre des personnages que l'on ne pouvait pas avoir connu. a chacun se rapportait une anecdote que l'imagination des uns ou la facon...


7. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

..., ma grand-mère paternelle. oncle jacques, depuis que tu as fait ces recherches, des documents encore inédits ont été rendus disponibles. c'est pourquoi, moi, katryne, je me permets ces précisions. certes, toutes les archives de paris ont brûlé pendant la commune, mais certains registres paroissiaux et listes des registres de catholicité ont pu être retrouvés et une partie des actes d'état civil ont été reconstitués. ton aïeule s'appelait marie-jeanne sophie daguillon, on l'a dite parisienne, mais on n'a pas (pas encore ?) retrouvé son acte de baptême. sur son acte de décès reconstitué du 25 octobre 1839, on la dit âgée de 70 ans, ce qui la fait naître vers 1769. on y apprend qu'elle était mariée au moment de son décès (donc jacques giraud lui a survécu), elle est qualifiée de propriétaire et elle est décédée chez elle à belleville, 42 rue de ménilmontant. reconstitution de l'acte de décès de marie-jeanne on a pu trouver aussi la date de son mariage avec jacques giraud, le 27 pluviôse de l'an 4 dans la table des mariages parisiens de 1793 à 1802. or, cette date correspond au 16 février 1796. comment marie-jeanne aurait-elle pu être enceinte le 5 octobre 1789 quand elle a été entraînée par les femmes de paris qui marchaient sur versailles pour en ramener "le boulanger, la boulangère et le petit mitron" ? plusieurs possibilités peuvent expliquer cette incompatibilité des dates. 1/ marie-jeanne et jacques auraient pu faire pâques avant les rameaux et prendre 7 ans d'avance sur le mariage d...


8. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...on innocence et de la façon dont on le traitait ... lorsque charles bourlaud mourût, mon frère louis, qui avait tout juste cinq ans, déclara qu'il n'y avait qu'à faire empailler son grand-père. c'était une solution logique mais il fallait y penser. je ne veux pas quitter les bourlaud du xix° siècle sans parler du cousin pierre. c'est quelqu'un qui m'a longtemps paru mystérieux. d'abord parce que je ne voyais pas très bien la place qu'il occupait dans la lignée; ensuite parce que, lorsque ma grand-mère ou mes tantes évoquaient des festivités familiales d'antan, elles ajoutaient toujours : "et puis il y avait le cousin pierre ..." et alors leurs visages s'éclairaient d'un sourire ambigu où se lisait une indulgence amusée recouvrant pudiquement un soupçon délicieux de scandale ... pierre bourlaud était un cousin germain de mon arrière-grand-père françois et travaillait dans le bâtiment, comme il se doit. il apparaît, sur la photographie du mariage de mes parents, un peu à l'écart, la veste ouverte, les pouces passés dans les emmanchures de son gilet, le canotier posé de travers abritant un visage souriant avec une petite moustache en croc. il fait penser à ces personnages de café-concert de la belle epoque qui étaient désignés sous le vocable de "fin diseur". j'ignore totalement quelles étaient les histoires osées ou anodines que racontaient le cousin pierre - on ne dit pas cela aux enfants ... - mais je sais qu'il appréciait beaucoup les spectacles de cirque. dès que l'un deux dressait son chapiteau sur la place d'armes, il s'y précipitait et, plus tard, il se livrait avec complaisance à des commentaires élogieux sur les cuisses des écuyères. je crois que cela le consolait de son épouse qui se montre sur la photographie plutôt sèche et anguleuse. donc marie bouchet avait épousé charles bourlaud. ma grand-mère était une femme charmante, petite et assez vive. elle habitait la grande...


9. Recherches généalogiques 🔎 La lignée des Bourdin

...ait obstinément de recevoir le curé de la paroisse. peut-être même avait-il envisagé un enterrement civil ? il y eut sans doute une intercession de la grande sainte radegonde, si chère aux poitevins, car un mouvement de mutations eut lieu dans le clergé local quelques jours avant la mort d'alfred, si bien qu'un nouveau curé se présenta à son chevet et que tout fut enfin apaisé. donc, alphonsine fleury se retrouva veuve à trente-six ans avec trois enfants dont l'aîné n'avait que dix-sept ans. elle a connu des difficultés financières jusqu'à ce que survienne l'héritage de la tante bresseau. les bresseau avaient eu le malheur de perdre leurs deux enfants dans des circonstances dramatiques. leur fortune, confortable, revint ainsi moitié à ma grand-mère, moitié à jacques dassys, célibataire et neveu de philippe bresseau. le mariage, de raison ou d'inclination, des deux héritiers mit alphonsine définitivement à l'abri du besoin et jacques eut l'heureuse inspiration de placer toutes les liquidités du ménage dans les emprunts russes ... sur les photographies de la belle epoque, alphonsine fleury se montre plutôt svelte et même assez coquette. elle avait accompagné son mari dans de longs voyages touristiques en suisse, en italie ou ailleurs. mais je n'ai connu qu'une femme à la taille épaissie qui ne sortait presque jamais de sa maison. foncièrement bonne, elle était capable fréquemment d'intentions ou d'actions très délicates qu'elle accomplissait avec discrétion pudique, laissant croire qu'elle était passive et indifférente à tout. sentimentale, elle avait la larme à l'oeil à la lecture des faits divers dans le journal et elle raffolait des romans à l'eau de ...


10. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...mnastique. grimpé tout en haut de la corde, il avait comme tant d'autres, écrit son nom à la craie sur la poutre qui supportait les agrès. or le lycée de jeunes filles s'est logé plus tard dans ce collège désaffecté. la salle de gymnastique avait conservé ses fonctions et mes sœurs avaient la fierté, en levant les yeux, de voir le nom de gabriel bourlaud qui s'étalait glorieusement sur la poutre. après quelques années sur les bancs du lycée de garçon, mon père avait été inscrit pour une classe de philosophie dans une boite à bachot située rue de blossac. a peu de distance, sur le même côté, habitaient les dassys, avec leur fille jeanne bourdin, dans une grande maison héritée des bresseau. les deux familles étaient en bonnes relations. d'ailleurs, n'était-il pas question d'un projet de mariage entre georges bourlaud et rose bourdin ? donc gabriel avait remarqué la taille élancée et le visage gracieux de jeanne. jeanne avait remarqué la démarche élégante et les yeux bleus de gabriel ... celui-ci trois ou quatre fois par jour, passait devant la maison dassys ; il ralentissait son allure et levait les yeux vers le grand balcon qui s'étendait au premier étage sur toute la longueur de la façade. jeanne apparaîtrait peut-être ? mais une jeune fille ne se montre pas comme ça sur un balcon. c'est très inconvenant. cependant, on peut toujours avoir des obligations ... un rideau à arranger, par exemple ... ou encore une vitre pas très nette; inutile de déranger la bonne pour si peu de choses ... gabriel s'enhardit jusqu'à lancer, à la nuit, sur le balcon des petits messages lestés par un caillou que jeanne allait ramasser furtivement, trembl...