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1. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

... beaucoup mais je n'étais pas sa seule victime ; nous étions au moins trois à nous tenir sur nos gardes quand il se présentait. c'est pourquoi, un jour, nous avons fait alliance avec un certain cortet, plus âgé que nous, gros et grand, qui usait ses fonds de culotte sur les bancs du lycée et, comme jacques beauchant s'avançait vers nous, cortet est sorti d'une encoignure de porte se dirigeant lentement vers lui tout en exhibant la dureté de ses biceps. jacques beauchant a fait demi-tour et a effectué une retraite peu honorable. il a bien fallu deux ou trois ans pour que mes relations avec lui deviennent normales et même cordiales. comme il avait redoublé une classe, nous avons fait ensemble toute notre scolarité jusqu'aux études de médecine à l'École de santé navale.rue de magenta je rencontrais rarement la cousine eulalie qui habitait pourtant les environs. mais, en revanche, debout devant l'entrée de son magasin, je voyais presque toujours madame bourrinet, la marchande de chaussures qui connaissait très exactement les pointures de toute la famille. donc, salutations.a partir de cet endroit, j'avais la chance - si l'on peut dire - de croiser des personnalités marquantes du lycée. monsieur chauvin, le proviseur, passait souvent par là l'après-midi ; avec sa barbiche grise, pointue et frisée, la canne à la main, il allait tranquillement faire un petit tour à blossac ou, plus prosaïquement se faire soigner les dents chez mon oncle. je soulevais mon béret et descendais du trottoir, persuadé qu'il me reconnaissait parmi les quatre ou cinq cents élèves dont il avait la charge. mais ne venait-t-il pas régulièrement dans les petites classes écouter la lecture des résultats des dernières compositions et distribuer des images aux plus méritants ?il y avait aussi parfois le censeur, monsieur garaud avec ses cheveux roux. je crois maintenant que c'était le père de marie-france garaud, bien connue dans les milieux politiques.le surveilla...


2. Augustin Lucas ⚓ Les origines du Capitaine Augustin

...r notre cousin eugène le guellec et j'ai mis en ligne le texte qu'il écrivit peu de temps avant qu'il ne décède en 1970. je voudrais essayer aujourd'hui de préciser, d'enrichir, d'illustrer ces données et de les recadrer dans leur contexte historique. le nom d'augustin lucas apparaît si souvent dans de multiples documents, à commencer par les souvenirs de sa petite fille Évangeline soyer, qu'on peut se demander s'il s'agit du même homme. et pourtant ... menons l'enquête. augustin marie lucas est né à palais à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas, tonnelier en barils à sardines et de marie-anne séveno. augustin est le frère aîné de marie-louise lucas l'émigrante de 1854 qui fit souche aux États-unis et de jean louis victor, notre aïeul qui resta au pays. la carrière maritime était alors naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchande. on lui connaît trois voyages au long cours (embarquements à l'État, selon adrien carré) entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, deux mois à bordeaux en 1828, puis à l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. de cette époque, on trouve une lettre de février 1828. (source : http://librairie-marine.com/documents/marine_marchande/commerce-maritime.htm) bordeaux le :23 février 1828. monsieur masseau wallinguen courtier maritime à maran près la rochelle charente inférieure. monsieur masseau me trouvant second a bord du brig l'emile qui débarqua 50 caisses de savon au sloop la bonne amie capitaine gagnard pour la destination de maran. ne trouvant en définitive d'une caisse que j'ai été contraint de payer ayant d'abord prévenu le capitaine g...


3. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

... le capitaine lucas. en doublant le cap horn, un coup de vent s'abattit sur le "mathilde" qui perdit un mat et son gouvernail et fut couvert d'une couche de glace. le capitaine lucas imagina un gouvernail de secours et, se traînant à quatre nœuds au milieu de la tempête, le navire finit par atteindre valparaiso, où il fut mis en cale sèche pour réparations. c'est à valparaiso que naquit une deuxième fille, dolorès, le 17 mars 1835. un mois plus tard, ils mirent à nouveau à la voile pour arriver en france au cours de l'automne 1835. la capitaine lucas reçut des félicitations officielles pour son sauvetage du navire au large du cap horn et son invention d'un gouvernail de secours. le capitaine lucas resta dans la marine, mais laissa sa famille à rochefort. il devint assez réputé comme marin et auteur d'un certain nombre d'articles techniques et sur l'administration maritime. en juillet 1838, augustin abandonna le commandement d'un des meilleurs bateaux de la marine marchande française et se rendit à paris pour lancer l'idée d'un bateau-école pour officiers de la marine marchande. il n'hésita pas à proposer un voyage autour du monde avec un équipage de cadets qui recevraient leurs instructions dans toutes les phases de la manœuvre d'un navire. malgré les encouragements gouvernementaux, il lui prit plus d'une année à recruter 42 cadets français et 3 passagers, plus 13 belges portés comme passagers, mais qui étaient en réalité des cadets. le prix du voyage d'instruction de deux ans projeté était 5000 francs, ce qui n'était pas une petite somme en ce temps-là. finalement, le capitaine lucas trouva un trois-mats de 110 pieds de long et de 370 tonneaux, l'oriental, dont l'armement fut terminé pour septembre 1839. les officiers du bord comprenaient jean-françois briel, mari de sa soeur louise-augustine et un jeune frère de mme lucas faisait partie de l'équipage. au dernier moment, mme lucas et ses deux filles, ainsi que la sœur d'au...


4. Augustin Lucas ⚓ Biographie selon Louis Le Kay

...augustin lucas ⚓ biographie selon louis le kay lucas augustin capitaine au long cours, né à bangor le 6 mars 1804. se fit remarquer par son zèle pour le perfectionnement de la marine marchande. zèle auquel il sacrifia le soin de sa propre fortune. son rêve le plus cher avait toujours été de diriger sur un navire spécial l'instruction théorique et pratique de jeunes marins de commerce, en vue de leurs examens de capitaine. il réussit à armer dans ce but, à nantes en 1839, le trois-mâts l'oriental, sur lequel il embarqua avec lui, pour un voyage de circumnavigation, de nombreux élèves. le naufrage du navire à valparaiso le 23 juin 1840 vint malheureusement faire échouer l'entreprise. rappelons que le capitaine lucas inventa un gouvernail de fortune, dont l'usage fut recommandé aux navigateurs de commerce dès 1835, après examen favorable du conseil des travaux de la marine. il imagina aussi pour prendre les ris, une nouvelle méthode que le ministre décida d'expérimenter à bord d'un bâtiment de l'État, sur un avis du même conseil des travaux du 15 octobre 1835. un procédé offrant de l'analogie avec le sien, et portant le nom de mr béléguie, officier de marine, ayant prévalu, lucas réclama sans succès, auprès du ministre, l'honneur de la priorité de l'invention. mort en amérique vers 1854, augustin lucas a laissé un ouvrage intitulé "le candidat", recueil de principes et de notions pratiques pour tous les échelons de la carrière de la marine du commerce. source : l'histoire de belle-ile, par louis le kay, membre de la société polymathique du morbihan, édité à vannes chez g.de lama...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...de la loire, paris et versailles, ainsi que d'aller prendre des bains de mer à port-des-barques. c'est à cette période que j'ai assisté aux cérémonies du centenaire de mon arrière-grand-mère paternelle. en septembre 1939, la deuxième guerre mondiale a éclaté. il a été question de nous embarquer, mon frère et moi, sur un paquebot qui, de marseille devait rejoindre le cameroun. cependant, claude, malgré son jeune age, a insisté pour rester en france car la radio citait souvent le cas de navires marchands coulés par les sous-marins allemands ou qui sautaient sur des mines. notre grand-mère, convaincue, décida de nous garder près d'elle... peu après, nous avons appris que le bateau que nous devions prendre avait sombré après avoir heurté une mine, au large de gilbraltar! la hantise de l'emploi des gaz asphyxiants, incita le gouvernement à conseiller à la population de se munir de masques à gaz. cette emplette a été pour moi une dure épreuve : lorsque la marchande m'a fixé le masque avec les lanières, elle ne s'est plus occupé plus de moi et s'est mis à vanter la qualité de l'article auprès de ma grand-mère. or elle avait omis de dévisser le bouchon inférieur de la cartouche filtrante et j'étouffais littéralement! avec force gestes et grognements étouffés, j'ai essayé d'attirer l'attention, mais mon aïeule, sans se retourner, m'a dit que je ne devais pas couper la conversation des grandes personnes! au bord de l'asphyxie, j'ai tiré la commerçante par la manche qui s'apercevant de son erreur m'a retiré cet engin de torture. peu après, les premiers réfugiés sont arrivés et nous avons hébergé un couple d'alsaciens et leur fils, yvan, grand escogriffe filiforme d'une douzaine d'années. puis les premiers soldats français sont apparus. ils se repliaient en désordre devant l'invasion ennemie. sales, déguenillés, affamés, ils fuyaient en abandonnant leurs équipement, voire leurs armes, ce qui dénotait l'âpreté d...