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6. Mahlon ✍ Les débuts américains de la famille Lucas

...mahlon ✍ les débuts américains de la famille lucas le choix d’une installation dans le comté de taylor semble provenir en ligne directe du passé de commerçant du capitaine augustin, même si ce dernier avait perdu toute illusion sur ses perspectives dans le commerce du bois de construction et avait déménagé à cincinnatti. Étant donné que les activités d'augustin avaient été localisées dans le comte attenant de preston, il avait du organiser des arrangements préliminaires, au moins pour l'installation. françois et julien devaient être dans les parages pour accueillir le reste de la famille. ils arrivèrent à grafton en hiver, et apparemment passèrent quelque temps en ville. selon une anecdote, relatée par mon grand-père john, avec quelques autres garçons, ils jouaient sur une colline du voisinage. ils grimpaient jusqu’en haut de la colline, criaient : « allez ! enfer et damnation ! allez ! », puis sautaient sur la luge et se lançaient en décollant au départ. une voisine qui avait entendu cela, vint voir marie louise : « madame lucas, savez-vous comment vos garçons parlent ? ». quand les garçons furent de retour, on leur demanda où ils avaient bien pu ramasser ce vocabulaire anglais. john répondit que c'était ce que le capitaine du navire disait quand le bavaria n'allait pas comme il le souhaitait, et qu’il avait pensé que c’étaient les mots à employer pour que les luges gagnent un peu de vitesse. on ne sait pas trop où les lucas passèrent les années qui suivirent. selon la tradition, ils habitèrent quelque temps dans la « maison de la colline », que l'on peut aujourd'hui encore identifier comme une ruine en haut de la colline au-dessus de irontown, à environ 0.3 miles (500 mètres) au nord du point ou un chemin forestier quitte la route goudronnée pour longer la piste laurel. (voir dans le chapitre : les terres des lucas). cela se situe à ½ mile de l'angle le plus proche de la parcelle de 75 acres que pasc...


7. Mahlon ✍ Les terres des Lucas

...mahlon ✍ les terres des lucas la localisation des terrains acquis par les familles lucas n'intéresse plus que ceux qui aiment savoir où les choses se sont passées. mais des efforts considérables ont été déployés dans l'espoir de trouver l'emplacement d'une maison que pascal lucas aurait construite pour sa famille dans la région située entre oak grove et irontown. les recherches de base ont été effectuées par charles victor lucas, avec de nombreuses recherches dans les anciens actes et cartes, avec des contributions de howard lucas hunt et de l'auteur. l'ensemble de la zone provenait d'une concession originale accordée à albert gallatin, qui a été morcelée dans les années 1850. le premier achat enregistré le premier achat enregistré dans la famille a été effectué par victor lucas en décembre 1863 et ce n'est qu'en septembre 1865 que la parcelle de pascal a été acquise. comme nous l'avons déjà souligné, ces achats ont pu être retardés jusqu'à la réception de l'argent provenant de la vente des terres de belle isle, mais l'acquisition de victor était sûrement pour un lieu de vie, puisqu'il était marié au début de l'année 1865. dans cette même zone ont été enregistrés des actes de shahan, shinhelt et julius elliott. en mettant à l'échelle ces différentes parcelles, charles a réussi à reconstituer le puzzle. il est difficile d'essayer de retrouver les éléments de l'offre mentionnés dans les actes. par exemple, la description dans l'acte de pascal commence comme suit : "commençant à un petit hêtre sur la rive de halleck run dans une ligne d'un arpentage fait pour jules hilliams. jr. et suivant lad...


8. Mahlon ✍ Des lettres par delà les mers

...mahlon ✍ des lettres par delà les mers pendant quelques années alors qu'il résidait dans le comté de taylor, pascal et sa famille ont entretenu une correspondance avec jean-louis victor lucas, frère de marie-louise. il était resté à belle-isle avec son épouse, françoise joséphine ledru et leurs enfants. il semble que la communication qui au départ était à peu près annuelle ait fini par s'estomper jusqu'à disparaitre complètement. le contact fut perdu, apparemment au tournant du siècle. victor mourut en 1889, pascal en 1892 et frank, le fils de pascal, qui avait été son principal épistolier, est décédé en 1893. il restait encore dans la famille à grafton quelques personnes capables d'écrire en français, mais ils n'en avaient pas l'habitude. de part et d'autre de l'océan, on se souvenait qu'il y avait des parents quelque part de l'autre côté de l'eau, mais le lien était rompu. quelques temps après la fin de la guerre, un arrière-petit-fils de jean-louis victor lucas, eugène le guellec, s'est intéressé à la généalogie de sa famille. c'était un architecte prospère, qui avait grandi à belle-isle et vivait à quimper, pas bien loin de la côte bretonne. il concevait des habitations dans le style des anciennes maisons bretonnes et avait une clientèle répartie sur un large territoire. il avait développé une connaissance assez complète de ses connexions familiales en bretagne et il s'est pris de curiosité pour ceux qui avaient disparu dans les régions sauvages de l'amérique. en 1950, sa tante. elizabeth [ou isabelle] guegan naudin, connue sous le nom de "tanzabelle", examinait une boîte de vieux papiers laissée ...


9. Mahlon ✍ Les lettres à Belle-Île

...mahlon ✍ les lettres à belle-Île les cinq lettres diffèrent par l'orthographe, le style et la calligraphie. la première, non datée mais sûrement écrite en 865, porte le nom de pascal lucas, mais fut probablement écrite par dolorès soyer, la nièce de marie-louise, qui était en visite chez eux à l'époque. les lettres de 1868 et 1888 furent écrites et signées par françois lucas. celle de 1871 présente une page écrite et signée par françois, et pour le reste, l'écriture est toujours celle de françois, mais avec une signature de pascal lucas. toutefois, le style diffère de toutes les autres, il y eut sans doute une autre influence. la lettre de 1878 est d'une main différente, qui pourrait bien être celle de mathilde soyer, avec la signature de pascal à la fin. il est évident que d'après les lettres de 1865 et 1868 pascal avait peu de facilités à écrire en français et dépendait des autres pour la communication. ce que confirme sa signature sur les actes de naissance de ses enfants, tels qu'enregistrés à la mairie de bangor, à belle-isle, c'est celle d'une personne peu habituée à écrire. même si les détails contenus dans les lettres n'ont que peu d'importance à l'heure actuelle, ils éclairent la vie de la famille à cette époque. ndlr : victor est en fait le beau-frère de pascal, c'est le frère de marie-louise. indépendance, le 15 septembre 1865 mon cher frère, tu verras par cette lettre que dolorès est avec nous. elle est venue nous surprendre il y aura lundi 15 jours. ell est ici avec ses enfants. son mari est venu l'accompagner, mais ne pouvait à cause de son commerce rester plus d'une semaine. il est reparti. ils se portent bien excepté dolorès qui a été un peu malade, à son arrivée par la fatigue du voyage. excuse, je t'en prie, victor, notre négligence qui n'est pas volontaire. nous ne pouvons t'écrire nous-mêmes et nos enfants demeurent à une distance de chez nous, telle que n'étant pas précisément lo...


10. Mahlon ✍ Augustin

...mahlon ✍ augustin bien qu'augustin-marie lucas ne s'inscrive pas dans la lignée généalogique des descendants de pascal et marie louise lucas, les fils de son histoire sont étroitement liés à ceux de la famille de pascal. il semble opportun et intéressant de suivre son histoire bigarrée, à partir de sources diverses. le premier témoignage, le plus personnel, dont nous disposons est l'autobiographie de sa petite-fille, Évangeline soyer, écrite le 29 mai 1941. cependant, son nom est récurrent dans d'autres récits, au point que l'on s'est d'abord demandé si c'était celui d'un seul homme ou de plusieurs. quand les pièces du puzzle furent ordonnées, on obtint le tableau d'un homme aux activités innombrables, qui n'avait pas eu le temps de s'ennuyer beaucoup dans la vie.augustin-marie lucas est né à bangor, ou plus probablement au village de kernest, à belle-isle-en-mer le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas et de marie anne séveno. et est donc le frère aîné de marie-louise lucas. il a été scolarisé à bangor. a l'époque, il y avait une activité maritime florissante à belle-isle et une vie de marin était naturelle pour un fils de l'île. c'est ainsi qu'à 18 ans, il prend la mer, d'abord comme matelot, puis comme marin-pêcheur, mais très vite, il s'engage dans le service en haute mer et effectue trois voyages entre 1824 et 1826. en 1826, il est nommé lieutenant et second capitaine pour un voyage à la guadeloupe, à la martinique et à la réunion. après des cours de navigation à rordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il obtient son brevet de capitaine en 1831 et celui de capitaine au long cours le 2 juin 1832. le même jour, son frère cadet, françois lucas, obtient lui aussi son brevet de capitaine au long cours.entre temps, augustin avait épousé Élisabeth zoe bellais, fille d'un aubergiste de rochefort. la date du mariage est donnée pour 1830 par mlle soyer, et pour le 2 septembr...