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1. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...recherches généalogiques 🔎 nos bourlaud jusqu'au xviiie siècle par jacques bourlaudgrâce à l'etat civil il est relativement facile de remonter le cours de sa lignée jusqu'à la révolution. au delà de cette période, c'est beaucoup plus délicat. cependant, avec un peu de méthode, beaucoup de patience, du temps et le concours de certains hasards heureux, on parvient à identifier quelques personnes ayant vécu au xviii° ou au xvii° siècle. mais ces "résurrections" n'apportent pas grand chose au folklore familial. tout juste un nom et une date; et encore, bien souvent, celle-ci ne correspond ni à la naissance, ni à la mort. parfois, l'indication d'un métier exercé apparaît, ce qui apporte une toute petite lueur. gaudin, époux de gilette dupuis, maître cordonnier à sanxay et contemporain de louis xiii ne nous est connu que par un acte notarié mentionnant qu'il avait acheté en 1637, près de l'église de son village, une maison qui tient encore debout. philippe delavault, un marchand drapier à lusignan, nous a laissé un livre journalier de comptes étalés sur deux ou trois années aux alentours de 1770. avec un peu d'imagination, il est possible de cerner sa personnalité et de faire revivre son activité professionnelle. mais, à ma connaissance, aucun de ses descendants n'a transmis de détails précis ni d'anecdotes à son sujet. il faut attendre 1789 - une date dont on parle de temps en temps pour voir la tradition familiale une aïeule en marge d'un événement historique. marie laguillon était parisienne. j'ai déjà dit que les garçons, autrefois, épousaient des filles de leur région. françois bouchet, mon arrière-grand-père, est justement "l'exception qui confirme la règle". compagnon menuisier, il avait quitté son village natal de châtain - aux confins du poitou et du limousin - pour entreprendre son tour de france. ce qui l'avait mené à paris où il avait fondé, sous le second empire, une entreprise de menuiseri...


2. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...recherches généalogiques 🔎 la branche bourlaud au xixe siècle avec le xix° siècle les souvenirs se multiplient et l'apparition, d'abord timide, puis progressivement envahissante de la photographie permet de leur donner un support plus concret. trois bourlaud, prénommés françois et maçon de père en fils, se sont succédés pendant ce temps-là. ils affirmaient que leur famille était originaire du limousin. en effet, depuis fort longtemps, les jeunes limousins avaient pris l'habitude de quitter leur pays à la belle saison pour exercer dans les provinces avoisinantes, et même beaucoup plus loin, le métier de maçon ou de tailleur de pierres pour lequel ils étaient réputés. c'est bien connu et claude perrault a écrit qu'il n'avaient eu qu'à embaucher quelques limousins pour édifier la colonnade du louvre. les bourlaud n'avaient pas eu cet avantage ni cette prétention mais ils avaient épousé des poitevines et s'étaient fixés dans leur région depuis au moins un siècle, probablement deux. du premier françois, il nous restait une armoire louis xiii d'époque en noyer à pointes de diamant. les cambrioleurs l'ont trouvée à leur goût, il y a quelques années ... le second, mort assez jeune, fut élu du roi louis-philippe sergent fourrier de la garde nationale. ce qui prouve qu'il savait au moins lire et écrire et qu'il jouissait d'une certaine considération de la part de ses compatriotes de marçay. le troisième eut beaucoup plus de chance et vécût jusqu'en 1903. son enfance fut assez pénible. orphelin de père à sept ans et de mère à douze, il fut élevé dans une petite maison - aujourd'hui en ruine - à moulin-garnier, près de marçay, par sa sœur, à peine plus âgée que lui et qui, si je m'en rapporte à ce qui m'a été dit, ne devait pas avoir un caractère très agréable. suivant la tradition familiale, il se fit maçon; ce qui lui permit de vivre tant bien que mal. mais, beau g...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...e avec sa bonne, angèle, qui, forte de quinze ou vingt ans de service chez les mêmes employeurs, n'aurait pas hésité de me réprimander si elle avait jugé mon attitude peu convenable. les voisins d'en face, monsieur et madame sarget, auraient, parait-il, été horrifiés devant mon maintien incongru. mais ils passaient l'un derrière l'autre sur leur trottoir sans se tourner vers moi. il y avait aussi madame perlat dont le fils était amoureux de ma sœur madeleine, amour partagé mais qui devait finir mal. et puis notre voisin immédiat qui habitait au 37, monsieur de saint-amand ; seulement ce parfait gentilhomme, toujours très digne et très courtois, avait le malheur d'être aveugle. il avançait à petit pas, laissant traîner sa canne blanche sur le rebord du trottoir et je m'écartais de lui le plus doucement possible.je m'engageais donc dans la rue du château d'eau sous le regard de saint-honoré occupé à ressemeler des chaussures devant sa fenêtre. en plus de son métier de cordonnier en chambre, honoré occupait les fonctions de sacristain à saint-hilaire, notre paroisse, d'où la canonisation que lui avaient octroyée mes sœurs non sans arrière pensée gourmande. saint-honoré me connaissait-il ? peut-être. en tout cas sa femme partageait avec la «quatre oreilles» la réputation d'être la plus mauvaise langue du quartier. donc, de la médisance à la calomnie, dans quel abîme pouvait sombrer ma famille en raison de mon inconduite ? un peu plus loin, il y avait antonin gault ; c'était un entrepreneur en menuiserie qui avait pris la succession de l'oncle marrot et ma grand-mère avait souvent affaire à lui pour les réparations dans ses maisons. avant huit heures il était presque toujours au milieu de la rue, gesticulant et donnant des instructions à ses ouvriers. je le saluais et il me répondait d'un hochement de tête alors que son regard ahuri avait l'air de dire : - «j'ai déjà vu ce petit garçon... mais où ?».presqu'en face ...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Fantaisies au long cours d'une carrière

...jacques bourlaud 🩺 fantaisies au long cours d'une carrière les gens qui ont réussi à s’évader du cycle infernal « mÉtro-boulot-dodo » ou, tout au moins, qui ont eu la possibilité d’élargir et d’orienter différemment les aspects de ce cycle sont très souvent tentés de rassembler leurs souvenirs. j’ai voulu en faire autant. il me semble avoir lu quelque-part que ceux qui écrivent leurs mémoires ne le font que pour se vanter ou se justifier. pourquoi me vanter ? je n’ai fait qu’exercer mon métier d’une façon aussi correcte, à ce qu’il me paraît, que me le permettaient mes compétences, les circonstances et les moyens mis à ma disposition. de quoi me justifier ? j’ai certainement fait du mal. quel médecin peut affirmer n’avoir jamais commis de fautes ? celles dont je me suis aperçues restent gravées sur ma conscience comme autant de cicatrices indélébiles. pour celles qui ont échappé à mon auto-critique, que l’on veuille bien me pardonner car elles n’ont pas été faites de propos délibéré.je n’écris pas non plus pour exalter l’œuvre accomplie depuis plus d’un siècle par le service de santé des troupes de marine. d’autres, plus compétents ou plus documentés que moi s’en sont chargés. et s’il reste sur ce point encore beaucoup de choses à dire ou à faire connaître, je ne doute pas qu’un jour ou l’autre l’un d’entre nous saura les exprimer. j’écris tout simplement pour mon plaisir. comme j’estime qu’il faut être sérieux sans jamais se prendre soi-même au sérieux, j’ai décidé de ne pas tenir de doctes propos ni d’évoquer de trop nobles sentiments. je me suis contenté de choisir dans mon passé quelques anecdotes qui peuvent prêter à sourire. je sais bien que la vie ne nous offre pas toujours un visage souriant et, comme les autres, j’ai connu des moments pénibles, des deuils et des chagrins. j’ai eu des désillusions, j’ai subi des injustices et j’ai ap...