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1. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

... à côté prenait à son tour une valeur nouvelle... c'était très intéressant mais je ne savais pas que pendant ce temps là la bonne faisait cuire quelque chose sur le réchaud de la cuisine.la rue de blossac n'est pas très longue mais sa chaussée et ses trottoirs sont larges. la circulation des véhicules y est aisée, même aujourd'hui. en revanche il y avait beaucoup de piétons dont la plupart avançait d'un pas tranquille et mesuré, goûtant à l'avance le plaisir qu'ils éprouveraient sous les ombrages du parc. je croisais ainsi monsieur et madame vidard. c'étaient des amis de ma tante yvonne - la sœur de papa - mariée à jules rat ; je les saluais et ils me répondaient très gentiment. trente ans plus tard, à l'enterrement de tante yvonne, monsieur vidard m'a rappelé le souvenir de ces rencontres.d'autres personnes remarquables, mais que je ne connaissais pas personnellement, allaient et venaient dans cette rue. le docteur delaunaye, directeur de l’École de médecine, sortait de sa maison chaque jour habillé comme les médecins de ville à la fin du xixe siècle : bottines noires et guêtres blanches, pantalon gris rayé, jaquette noire, cravate blanche et ganté de suède gris ; sur la tête, surmontant un lorgnon et une courte barbe grise, un magnifique chapeau haut de forme ; une canne à la main ou un parapluie roulé si le temps lui paraissait menaçant. il a déambulé dans cet accoutrement à travers les rues de poitiers au moins jusqu'à la guerre. le chanoine laguichaoua, qui remplissait de hautes fonctions à l'évêché ou au grand séminaire, faisait régulièrement une promenade à blossac entre onze heures et midi. il avançait à petit pas, les mains dans ses manches, le regard fixe et les yeux mi-clos, semblable à un chat guettant une souris. mes sœurs l'avaient surnommé «le grand inquisiteur» mais je ne savais pas trop ce que cela voulait dire. un groupe de cinq ou six retraités passait aussi par là au début de l'apr...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...cri de la technique d’équipement hospitalier ... du temps de colbert. en 1937, cette technique était malgré tout quelque peu dépassée… les rues de la vieille ville portaient des noms illustres. bien sûr colbert y était-il à l’honneur, bénéficiant d’une belle place rectangulaire ornée d’une fontaine et d’un kiosque à musique. la république s’offrait l’artère la plus animée (si l’on peut ainsi s’exprimer). des gloires militaires et monsieur thiers s’en partageaient d’autres, ainsi que les enfants prodiges de rochefort : pierre loti et quelques médecins de marine d’autrefois tels que cochon-duvivier et un autre cochon dont j’ai oublié la deuxième partie du double patronyme. (1) autour de la ville de colbert s’étalaient des quartiers neufs avec des maisons basses sans grand cachet, comme on en voit sur les côtes charentaises ou vendéennes. ainsi, dans ce décor morose, nous étions une centaine d’étudiants en première année de médecine et une dizaine de stagiaires en pharmacie. la plupart d’entre nous habitait des chambres meublées louées dans des maisons plus ou moins bourgeoises. mais d’autres fréquentaient d’honorables pensions de famille où l’on gardait avec une pieuse fierté le souvenir des anciens pensionnaires devenus navalais comme autant de victoires brodées sur un drapeau. héritière de la plus ancienne école de médecine navale, l’École annexe de rochefort nous accueillait dans une ambiance quasi-militaire sans toutefois étouffer en nous les manifestations de l’esprit carabin. chaque matin à huit heures, groupés au pied d’un perron, nous voyions surgir des profondeurs d’un édifice « grand siècle », élégant officier de marine, le médecin-résident de l’hôpital accompagné d’un premier-maître. celui-ci faisait l’appel et nous nous dispersions pour nous rendre dans les services où se déroulaient les stages hospitaliers. comme nous n’étions pas très nom...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Médecine à Montpellier

...jacques bourlaud 🩺 médecine à montpellier ce fut alors la période montpelliéraine qui a duré trois ans, le temps de terminer nos études ou à peu-près. notre contact avec la faculté fut assez décevant. nous formions un bloc avec un esprit de corps bien trempé que les dernières semaines extravagantes avaient encore renforcé. avec l’intransigeance et la présomption liées à notre âge, nous avions conscience, et nous l’affirmions, de représenter une certaine élite de la faculté de bordeaux. les maîtres de montpellier ne l’entendaient pas de cette oreille. ils étaient à la tête de la plus ancienne faculté de médecine de france, la faculté de rabelais… l’examen de seconde année que nous avons dû passer devant leur jury nous le fit cruellement sentir. puis en raison de notre arrivée massive et aussi de la séparation de la france en deux zones, l’effectif des étudiants avait presque doublé et cela diminuait d’autant l’intérêt des stages hospitaliers. de plus il y avait une forte minorité d’étudiants méditerranéens de nationalité douteuse ; ce qui créait un certain malaise entre nous à une époque où le racisme, exploitant avec facilité quelques situations, s’efforçait sournoisement de s’infiltrer partout. cependant, peu à peu tout finit par se stabiliser. plusieurs professeurs surent nous prendre dans le bon sens et nous leur devons beaucoup. je citerais volontiers monsieur harant qui avait la chaire de parasitologie et monsieur cadéras de kerleau qui nous faisait des cours d’obstétrique. ce sont les deux qui, personnellement m’ont le plus marqué, mais il y en avai...


4. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

... des poissons et de la viande. la cuisinière agrémente ses plats de thym, de cerfeuil, de laurier. une fois séchés, salés ou épicés, les aliments sont entreposés. ils seront mangés durant l’hiver. l’eau est tirée du puits. elle est vite tarie par la proximité des latrines. certains ont un léger penchant pour la bière d’épinette fabriquée avec de l’eau bouillie, des bourgeons d’épinette, de la mélasse et du levain. ce mélange fermente pendant deux à trois jours pour obtenir une boisson claire qui n’est pas mauvaise au goût.la vaisselle, les ustensiles, les vins, les bijoux, les étoffes arrivent de france. les antilles françaises fournissent entre autre du rhum, du sucre, de la mélasse, des épices. le négoce inter colonial décupla entre 1715 et 1789, malgré la domination anglaise avec les pays européens. cet essor est dû en partie à l’intendant gilles hocquart [10] qui favorisa les exportations de denrées, de poissons et de fourrures. la médecine populaire le commerce maritime et la proximité des ports véhiculent des maladies contagieuses en provenance de l’europe et des indes occidentales : la peste (1709), la variole (1732), la dysenterie (1745), le typhus (1757) font des ravages. le taux de mortalité reste élevé chez les nourrissons et les enfants. les décès sont provoqués par les maladies infectieuses et les piètres conditions d’hygiène. durant ces périodes d’épidémie, un enfant sur cinq meurt avant d’avoir atteint l’âge de douze ans. les gens de l’époque se lavent les mains et la figure, mais ils ont peur de se plonger dans l’eau par crainte de l’insalubrité et du froid. les maux qui sévissent le plus fréquemment sont le rhume, la grippe, le mal de dents, les abcès et les ulcères. port-royal compte parmi sa population des chirurgiens militaires et civils. les chirurgiens civils s’occupent des habitants et traitent un grand nombre de maladies. les chirurgiens militaires soignent u...


5. Jacques ✎ La véritable histoire de Kerguelen

... pouvions, pour ce, garder par devers nous contre bon or franc dont la veue nous esjouissoit le cœur. puis, pensans que messire le roy, ce sainct homme, debvoit avoir grand seuf à bouter grans cops d’estoc soubs grand souleil ardens, avons pris soin d’emplir nostre vaisseau avecque le vin du païs lequel est fort renommé. tant il y en avoit que peu s’en fallust que nous n’allions au fond. fismes aussi monter à bord demi-dozaine d’accortes ribaudes de bonne race, à la chair ferme, à la croupe arrondie et fort plaisantes à considérer pour ce qu’elles estoient expertes à tous les jeux d’amor à la fasson des sarrasins qui, dict-on, sont fort curieus de la chose. ce voyans, frère gilles nous fist meschante mine mais je pus calmer son ire en lui montrans que la complexion de nostre comte estoit moult sanguine et que nous sçaurions redoubter les pires dangiers s’il ne povoit, de tems en tems, laisser ses sentimens suivre leur inclination. et si convenoit ceste médecine au seigneur, se trouvoit-elle aussi estre bonne à ses gens. or doncque six ribaudes n’estoient poinct de trop et je regrettois amèrement qu’il ne s’en fust pas présenté davantaige. au demeurans, lui avois tenu ces proupos en latin de paour que mes compagnons ne crussent que j’avois moins de souci de la santé d’iceulx corps que du comblemens de leurs maulvais désirs. or arrivasmes bientost devant la terre d’egypte où jà nostre roy estoit aux prises avec les infidèles. de loin vismes batailles rangées de gens d’armes et nobles chevaliers pourfendre mécréans. autour des lys de france et de l’oriflamme rouge de messire sainct denis lors flottoient aux quatre vents les banières des seigneurs croisés. le bruict de la meslée enjoyoit nos aureilles et nous rendoit fort avides d’en venir aux mains. déjà avoient été harnachiés nos fiers destriers. nos braves archierz avoient faict jaillir leurs dards de leurs étuis et léonard, le sire de mussel, av...