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Vous recherchiez le terme suivant :lusignan


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6. Claude 🎓 Nous autres de Coulignan

...claude 🎓 nous autres de coulignan claude chauvigné évoque dans une série de nouvelles le village où il a grandi pendant l'occupation allemande. coulignan, c'est un peu de coulombiers et de lusignan aussi. les noms sont changés, c'est romancé, mais si peu et le premier chapitre, la maison de grand-mère est un bonheur qui réveille chez tous ceux qui l'ont vécu une brassée de souvenirs. chers lecteurs, ouvrez votre cœur et lisez cette histoire sans trop sourire. ou bien, souriez gentiment, aimablement. car nous autres de coulignan sommes gens simples et paisibles qui furent, bien innocemment, jetés dans une tourmente que nous ne comprenions qu'à peine et dont nous avons émergé quelques années plus tard miraculeusement sains et saufs. ou presque. que le bon dieu vint à notre secours et nous protégea ne peut faire l'ombre d'un doute. la douce vierge aussi prêta son concours et veilla sur nous. comme toujours. elle ne nous a jamais abandonnés. et puis, il convient de l'admettre, les siècles écoulés (d'aucuns diront peut-être les millénaires) nous ont appris à ne rien prendre trop au sérieux, bien que pain quotidien et toit chaud soient affaires sérieuses à ne pas négliger. notre long passé, incolore certes et sans fracas, nous a de tout temps incités à la prudence. oh, nous ne rechignons pas au labeur, ni à la douleur, puisque telle est la loi, et les saisons ne manquent point de nous rappeler à nos devoirs. mais nous logeons dans les marges et cheminons bas sur nos sillons. voyez-vous, madame l'histoire ne vit que d'actions dramatiques et ronflantes, aussi n'a-t-elle guère à faire de pièces sans intrigue et d'acteurs sans costumes. cependant, pendant l'occupation, nous étions sur scène. com...


7. Claude 🎓 Janine Métanet

...séances de cinéma que le curé organisait le samedi après-midi pour les jeunes. d'ailleurs, une fois, le curé l'avait proprement éjecté du cinéma. il l'avait empoigné si soudainement et traîné à la porte si rapidement que le vaurien n'avait pas eu le temps de réagir, blessé et choqué sans doute dans son amour-propre. penaud aussi d'avoir été, lui, lui nattin le fort, expulsé devant tout le monde. non seulement nattin fut humilié par le curé, mais il subit plusieurs fois le courroux du maître d'école. pire encore, un jour, ce fut la maîtresse d'école qui le chassa à coups de règle ! les petits avaient bien ri et l'affaire s'était naturellement propagée dans tout le village ce soir-là. menacé d'expulsion définitive, officiellement convoqué à la gendarmerie de lusignan pour quelques méfaits dont il s'était impudemment vanté, nattin réagissait par une arrogance croissante que son défaut d'intelligence accentuait encore. il se faisait une gloire de s'enivrer les jours de foire et il était inévitable que tout cela allait mal tourner. chacun s'y attendait et nombreux étaient ceux qui le souhaitaient. pourtant, comme par enchantement, nattin se tirait toujours d'affaire ! mais, un jour ... gabriel et janine. oui, un après-midi, à la sortie des classes, nattin bouscula gabriel par fanfaronnade et l'envoya rouler dans le caniveau sous les yeux mêmes de janine. non content de son exploit, il eut l'audace de se pavaner, plein de défiance, devant notre grande amie. une rumeur outrée s'éleva et frémit parmi les mères assemblées qui attendaient les gosses de la maternelle tandis qu'un silence se fit parmi les "grands" de la terminale. mais,...


8. Jacques ✎ La véritable histoire de Kerguelen

...l ymaginer en franche servelle que nobles chevaliers, braves escuïers et vaillants routiers, tous bons chrestiens et fiers croisés, eussent à naviguer de concert avec pareille engeance qui mist en croix nostre seigneur ! aussi jectasmes-nous le juif à l’eau et ce fust œuvre pie car, aussitost que la mer eust englouti son cors de pourceau, nous vismes les flots s’apaiser et, peu à peu, chascun reprit ses coleurs avecque son appétit. eust voulu frère gilles, nostre chapelain, pour parfaire nostre mérite, que nous donnions à l’ordre des frères mineurs, dont il portoit l’habit, les biens et marchandises du mauldit. mais lui fismes compreindre qu’il estoit malséant de gaster les moynes pour ce qu’ils en deviennent par trop fassilement riches et en oublient alors le service de dieu. tandis que marins de messire yves et routiers du comte estoient paouvres gens à qui l’on verroit bien pendu autour du col eune hart de chanvre qu’une croix d’argent. a chypre, lusignan lequel estoit quelque peu parent de nostre comte, nous fist accueil plein de cajolesrie et, ains, passasmes belles jornées à nous esbaudir en ceste isle enchantée. ayant appris céans que le roy guerroyoit déjà en terre d’egypte, persuadismes aisémens messire ives de nous y conduire. au par avans avions eschangié la marchandise impure du iuif que ne pouvions, pour ce, garder par devers nous contre bon or franc dont la veue nous esjouissoit le cœur. puis, pensans que messire le roy, ce sainct homme, debvoit avoir grand seuf à bouter grans cops d’estoc soubs grand souleil ardens, avons pris soin d’emplir nostre vaisseau avecque le vin du païs lequel est fort renommé. tant il y en avoit que peu s’en fallust que nous n’allions au fond. fismes aussi monter à bord demi-dozaine d’accortes ribaudes de bonne race, à la chair ferme, à la croupe arrondie et fort plaisantes à considérer pour ce qu’elles estoient expertes à tous les jeux d’amor à la fasson des...


9. Jacques ✎ Boivre : L'abbaye du Pin

...draps qui l’environnaient c’était un visage jeune mais qui luttait jusqu’à l’épuisement. les yeux étaient encavés et entourés d’un voile violacé, le nez était pincé avec une arête saillante et des ailes aplaties ; les lèvres se projetaient en avant à la recherche de l’air. la respiration bruyante et saccadée, s’arrêtait un instant pour repartir ensuite sur un rythme aussi désordonné. assise à la tête du lit, profitant de la lumière, l’abbesse regardait avec insistance cette femme étrangère que la providence lui avait amenée quelques heures plus tôt. cette jeune femme, harassée par un long voyage, avait mis au monde une petite fille dans un coche, quelque part entre lavausseau et le pin et le cocher l’avait déposée ici, mourante. tout de suite, l’abbesse avait fait quérir un médecin. elle n’avait pas appelé celui de vouillé car, étant vieux, il n’aimait pas se déplacer. elle avait préféré faire venir celui de lusignan - ce n’était pas beaucoup plus loin - et ce médecin là était actif, toujours prêt à courir à travers la campagne. il était donc arrivé au galop à la tombée de la nuit. très vite, il avait jugé la situation au dessus des ressources de son art. néanmoins, il avait offert de rester au chevet de la jeune mère jusqu’au matin. il se tenait donc également assis à côté de l’abbesse dans l’infirmerie de l’abbaye, seul homme au milieu des moniales. l’étrangère s’agita sur son lit. de grosses gouttes de sueur apparurent sur ses lèvres et sur son front, à la racine des cheveux roux. l’abbesse se pencha vers elle pour essuyer doucement, avec une serviette, le visage qui avait pris une couleur grise. peu à peu, le teint s’éclaircit, quelque chose comme un vague sourire glissa furtivement sur les traits crispés, la respiration redevint un peu plus calme. l’abbesse se redressa, déposa la serviette, puis prit dans un sac de voyage, sit...


10. Jacques ✎ Boivre : Par les bois et les chemins creux du Poitou

...tre valentin ... on croirait que vous partez pour la guerre avec votre épée ... et vous aussi, maître henri ... entrez-donc chez moi boire un verre !... » - « pas le temps ... » et, sous les yeux ébahis du charron, les deux cavaliers repartirent au galop. les deux lieues qui les séparaient de coulombiers furent franchies à grande allure. ils s’arrêtèrent au carrefour du chemin de montreuil et de la grande route de poitiers à l’auberge du cheval blanc située près du pont qui enjambait une petite rivière. ils demandèrent à boire pour leurs chevaux et appelèrent l’aubergiste pour se renseigner au sujet du carrosse. - « si le carrosse venant de montreuil était passé , je l’aurais vu, maître valentin ... non ! il n’en est pas passé un seul ... il n’y a eu que deux ou trois charrettes. » - « nous avons donc perdu la piste entre montreuil et coulombiers ! » constata follenfant avec amertume. ils ont pu bifurquer et se diriger vers sanxay ou lusignan ... » - « ou encore revenir sur poitiers par la torchaise ... » « que faisons-nous ? il est impossible d’aller partout à la fois et il vaut mieux ne pas se séparer. » - « choisissons poitiers ... nous avons le temps de nous y rendre. si le carrosse est rentré en ville, il a emprunté la porte de la tranchée. nous irons jusque là et nous interrogerons le gardien. » - « il a dû entrer plus d’un carrosse dans la journée. » - « sans doute mais il ne doit pas y en avoir beaucoup qui traînent derrière eux un beau cheval comme amadis ... » après avoir remercié l’aubergiste, ils étaient remontés à cheval et avaient pris au galop la direction de poitiers. - « je connais le gardien ! » cria rochereau. il avait épousé en première noces une de nos cousines. » - « ah !.. » - « oui ... julienne sauvé ... une petite qui boitait ! » la galopade se poursuivit sans ralentir pendant quatre lieues sur une route mal empierrée qui traversait une ...