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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...adienne-française. "jusque vers les années 1960, l'image du mauvais indien, du sauvage, était donc un stéréotype connu de tous. les indiens des manuels scolaires étaient hostiles et menaçants. ils se fondaient dans le milieu hostile dont ils faisaient partie et surgissaient tout à coup, de derrière les arbres, pour attaquer les colons." mon père qui connaissait bien son histoire du canada ne voulait donc pas être assimilé de quelque façon que ce soit aux indiens. il avait peur qu'on dise de lui qu'il était d'une race inférieure. voilà qui explique en partie pourquoi il est encore si difficile de mener à bien des recherches sur les origines autochtones des québécois. ces derniers ont gardé à l'esprit l'image négative que les historiens ont projeté des indiens à partir de 1850. quand lamothe cadillac débarque en louisiane en 1713, où il est affecté avec la charge de gouverneur, il offre de cette colonie naissante une description calamiteuse : selon le proverbe, méchant païs, méchantes gens : l'on peut dire que c'est un amas de la lie de canada, gens de sac et de corde, sans subordination pour la religion (catholique romaine), et pour le gouverneur, adonné au vice, principalement aux femmes sauvages. ainsi, malgré son jugement hautain, cadillac reconnaît que les premiers colons à s'installer en louisiane se sont unis aux sauvagesses. cette situation n'est pas unique, loin s'en faut. ce qui est vrai pour la louisiane l'est aussi pour le pays d'en haut (les grands lacs), signale l'historien gilles havard, dans empire et métissages, indiens et français dans le pays d'en haut, 1660-1715, édition du septentrion, presses de l'université de paris sorbonne, 2003. en effet, selon havard, le tableau dressé par cadi...


2. Recherches généalogiques 🔎 Le Micmac de la Daussy

... ceci est totalement impossible car en 1668, à la naissance de jean gaudet, fils de jean gaudet et marie daussy, notre jean gaudet acadien était à port royal marié avec nicole colleson. pourtant le nom daussy figure toujours dans de nombreuses généalogies acadiennes. le père bergeron lui même a avoué s’être trompé sur ce point. (article paru dans société généalogique canadienne française. vol. 40, # 4, p. 299.) certains auteurs pensent que sa première femme serait en fait d’origine micmac, ce qui n’est pas très facile à prouver. dans son ouvrage « une colonie féodale en amérique » edme rameau fait allusion dans une note à une branche métisse de cette famille. "source : rapport de desgouttins du 2 octobre 1702 et les recensements de 1686-93-98 etc (archives de la marine) ce nom s'écrit gaudet ou godet et les membres de cette famille sont très nombreux, non seulement au nouveau-brunswick, mais aussi au canada et en louisiane. il y avait aussi une branche métisse de cette famille sur...


3. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

...a france. ils reviendront, mais un peu tard. l'occasion est passée.ironie de l'histoire, cette même année 1607, tandis que les français réembarquent la mort dans l'âme, les anglais, eux, débarquent, plus au sud, à jameston (virginie), où ils fondent une très prospère colonie de tabac. l'amérique anglophone est née.les français feront souche, certes, en acadie, et surtout, dès 1608, au québec où champlain fondera un nouveau pays, avec l'appui politique et financier du fidèle dugua de mons, resté à paris défendre la nouvelle-france et qui finira ruiné. mais, jamais ils ne parviendront à reprendre le dessus. la colonie restera durablement sous-peuplée, mal en cour et mal défendue contre les anglais, jusqu'à la cession, en 1755 de l'acadie, puis en 1763 des provinces du saint-laurent, et enfin, en 1803 de la louisiane.souvenir durable du premier "hivernement"? un siècle et demi plus tard, voltaire décrira encore le canada comme "un pays glacé huit mois par an, peuplé de barbares, d'ours et de castors". © véronique maurus article paru dans l'édition du 14.11.04 le monde | 13.11.04...


4. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...amérique 🗽 quand l'amérique était française les premiers colons qui s'installèrent en amérique du nord le firent au nom d'henri iv. le canada - mais pas la france ! - commémore le quatrième centenaire de cette épopée ce n'est, après tout, qu'une réunion de famille. mais, comme les nord-américains donnent dans la démesure, ces retrouvailles entre cousins, à l'échelle d'un continent, font figure d'événement. le mois dernier, à l'appel du congrès mondial acadien, ils étaient près de 50 000, issus d'une centaine de lignées, à se retrouver, autour de la baie sainte-marie, dans l'est de la nouvelle-Écosse, une des provinces atlantiques du canada. venus des petits ports de la baie des chaleurs, de la moiteur des bayous de louisiane ou des banlieues de montréal et de boston, beaucoup étaient là pour célébrer, au son des violons et des accordéons, un anniversaire largement ignoré à paris, celui de la fondation, il y a tout juste quatre siècles, du premier établissement permanent français en amérique du nord. c'est aux États-unis qu'il faut aujourd'hui se rendre pour avoir une idée de ce que fut le berceau de la francophonie américaine. a la frontière entre le maine et le nouveau-brunswick, dans la baie de fundy, les archéologues ont identifié l'îlot sainte-croix, où aborda, le 26 juin 1604, le protestant pierre du gua de monts, porteur d'une commission royale reçue d'henri iv qui le nommait lieutenant-général pour «le nouveau monde» et surtout lui accordait le monopole sur la traite des fourrures. c'est sur ce caillou désolé, aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives, qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des pèlerins du may...


5. Amérique 🗽 La Bretagne accueille les Acadiens

...lors en campagne. mais que faire de ces pauvres gens, démunis de tout sinon de courage et d'espoir de recommencer une nouvelle vie ?pendant deux ans, de nombreux projets sont échaffaudés puis abandonnés. grâce aux efforts conjugués du gouverneur de belle-ile-en-mer, le baron de warren, et de l'aumônier des acadiens, l'abbé le loutre, originaire de morlaix, l'installation sur la grande île bretonne de 78 familles acadiennes (363 personnes) -- 57 en provenance de morlaix, 21 de saint-malo -- est menée à bien. les familles reçoivent des terres, afféagées par le roi, dont elles deviennent propriétaires, une petite maison qu'elles construiront en partie elles-mêmes, du bétail (une paire de boeufs, une vache, un cheval) et «six sols par jour que sa majesté a bien voulu leur accorder pour la subsistance et entretien de leurs familles». la tentation de la louisiane au fil des ans, la colonie acadienne de belle-ile va s'amenuiser. plusieurs familles, de nombreux jeunes, quittent l'île, attirés par d'autres perspectives : l'installation à lorient ou concarneau, le départ, via nantes, pour la louisiane. car, entre-temps, nombre d'acadiens éparpillés dans les colonies anglaises d'amérique, ont fini par se diriger vers une nouvelle destination, supposée accueillante, la louisiane, alors espagnole et donc catholique. la tentation est grande pour les acadiens dispersés en france, de retrouver parents, anciens voisins et amis, sur une terre, fût-elle inconnue, où, ensemble, ils pourraient repartir. d'autres tentent leur chance à saint-pierre-et-miquelon, en guyane et même aux malouines. malgré les défections, de nombreux granger, le blanc et autres trahan ont fait souche sur belle-ile-en-mer où leurs descendants composent une part importante d...