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1. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...oire ... sa générosité a pourtant été exploitée une fois dans des conditions assez plaisantes. il y avait, en ce temps-là, des troubles en espagne où, dans certaines provinces, les forces gouvernementales se trouvaient en présence de factions armées. il n'était pas toujours facile d'établir une distinction entre les insurgés défendant une cause qu'ils estimaient juste et de vulgaires bandits. mon arrière-grand-père reçut alors, un jour, une lettre émouvante. on lui parlait d'une dame de qualité et de sa fille séquestrées par des hors-la-loi qui exigeaient d'elle une forte rançon. bien sûr, cette dame avait les moyens de la payer; mais sa captivité l'empêchait de prendre contact avec les banquiers étrangers chez qui sa fortune avait été placée. un serviteur fidèle avait donc pris la résolution de collecter les fonds nécessaires chez des personnes respectables et généreuses qui seraient évidemment remboursées par la dame après sa libération. sans doute encouragé par son entourage féminin sentimental et romanesque, françois s'est laissé attendrir et a envoyé un peu d'argent. il s'est aperçu assez rapidement qu'il avait eu affaire à un escroc parti sans laisser d'adresse ... passés les premiers moments d'indignation, il n'y avait plus qu'à en rire. si françois bourlaud avait un naturel généreux, son enfance avait été trop dure pour lui faire oublier la valeur des choses et notamment ses droits de propriété. nous avons pu retrouver les traces d'un procès compliqué intenté à un voisin pour une question de clôtures. d'ailleurs les descendants de ce voisin nous jettent toujours , cent ans après, un regard inamical ... c'est également à coulombiers que, devant l'obstination d'un vendeur qui refusait de baisser son prix de quelques francs, il renonça à acheter un petit terrain triangulaire empiétant sur la propriété et qu'une suite de malencontreux concours de circonstances...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...ais l'entrée en 6e. cet enseignement n'était pas gratuit aussi les élèves se recrutaient-ils dans des milieux relativement aisés (professions libérales, commerçants, fonctionnaires). en tous cas, j'étais maintenant en 8e, dans la catégorie des «grands» ... dans la classe de monsieur pucelle, un personnage grand et mince dont le sourire bienveillant et la barbe blanche faisaient penser au père noël. j'avais cru entendre dire à des camarades nettement «plus grands» qu'il portait un drôle de nom pour un homme de cinquante ans, père de famille... mais, après tout, n’était-ce pas le nom de jeanne d'arc ? alors, pourquoi tant de chuchotements à ce sujet ? c'était vraiment sans importance...considérant sans doute mon ascension dans la hiérarchie écolière, ma famille décréta un beau matin que je n'avais plus besoin d'être accompagné pour effectuer quatre fois par jour le trajet reliant la maison au lycée.c'était peut-être pour ma mère ou mes sœurs la libération d'une astreinte. mais, pour moi, c'était une consécration. enfin on reconnaissait mon âge ! j'étais presque devenu un adulte... déjà, pour l'anniversaire de mes sept ans, on m'avait expliqué que j'avais atteint l'âge de raison et que j'étais dorénavant responsable de mes paroles et de mes actes. en conséquence je ne devais plus espérer de circonstances atténuantes devant les sanctions justifiées par mon inconduite...n'ayant pas encore «fréquenté» le catéchisme, les notions de péché étaient assez vagues pour moi. pourtant on m'avait dressé un tableau montrant la noirceur de la désobéissance, du mensonge, de la paresse et de la gourmandise. mais, en compensation, on m'avait accordé le port d'une paire de bretelles qui me faisait envie depuis longtemps et me faisait entrer définitivement dans le cercle des hommes... quelques semaines plus tard ces bretelles me furent retirées à la suite d'une sombre histoire où se mêlaient justement le mensonge et la ...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

... remonter les six étages qui séparent les chambres de la cave du lycée. parfois nous faisions cette navette plusieurs fois par nuit. les restrictions ont été pénibles à supporter pour un " j3 " comme moi qui n'avait pas les ressources alimentaires de certains camarades, fils de paysans ou de personnes aisées, qui s'approvisionnaient au marché noir. mon oncle jacques était prisonnier en autriche et nous faisions beaucoup de soucis pour lui, bien que son emploi de médecin dans un stallag soit plus enviable que le sort réservé à d'autres détenus. nous ignorions alors le tragique destin des déportés et ne comprenions guère pourquoi nos camarades juifs, étaient affublés d'une étoile jaune cousue au revers de leur veste... enfin, le 6 juin 1944 eut lieu le débarquement sur les côtes normandes et peu après en provence. sur une carte d'europe, nous suivons avec des petits drapeaux collés sur des épingles la progression des troupes alliées en pensant à notre libération prochaine. les quelques mois qui ont précédé cette délivrance nous ont paru plus longs que les quatre années d'occupation. les résistants, surtout ceux de dernière heure, s'enhardissaient et harcelaient les allemands en débâcle. ainsi un jour, à coulombiers, quelques f.f.i. cachés derrière le mur du cimetière, ont mitraillé sans grand succès un convoi ennemi qui a riposté au canon et abattu un pan de mur du cimetière. cela mis en fuite les résistants qui ne s'attendaient pas à une réplique aussi vigoureuse. sur le moment nous avons craint que notre village soit la proie de représailles et subisse le même sort que les habitants d'oradour-sur-glanne ! heureusement pour nous, ces allemands n'étaient pas des ss et ils ont continué leur chemin vers poitiers dès la fin de l'embuscade. quelques jours plus tard, voyant arriver des camions avec à leur bord des militaires habillés en bleu foncé et la tête coiffée d'un béret, nous avons cru que c'étaient ...


4. À la guerre ⚔️ 1945 Ginette Bayle raconte la fête de la Victoire

...À la guerre ⚔️ 1945 ginette bayle raconte la fête de la victoire enfin l'allemagne a capitulé, enfin ce sera bientôt la paix. ici, bien que depuis des semaines, nous l'attendions impatiemment, elle a été partout une explosion de joie. mais ce n'est pas la même joie qu'à notre libération. a ce moment-là, nous ne voyions qu'une chose : nous étions libérés, les allemands étaient refoulés, nous n'avions plus à les coudoyer. c'était égoïste au fond, mais si naturel ! nous étions préparés à la victoire et alors nous pensons à tous les français qui ne reviendront pas, à tous ceux qui ont souffert et qui sont morts afin que la victoire puisse être assurée. ce soir-là, les rues, les monuments sont éclairés. j'ai donc été avec mes parents et mon frère visiter paris illuminé. depuis 5 ans, nous marchions dans le noir, tâtonnant les trottoirs, butant contre les bancs, et, tout à coup, on voit clair. malgré la voûte noire des cieux, les arbres, les maisons se détachent à la lueur des boules jaunes des lampadaires. nous nous sommes donc dirigés vers l'hôtel des invalides. Éclairé par des phares, il se découpe tout blanc sur le ciel foncé. et je m'aperçois que jamais je ne l'avais bien vu et que ce monument est splendide. du pont des invalides, nous admirons le bouquet d'un feu d'artifice partant du ministère de la guerre. espacées de quelques minutes, les fusées éclairantes nous éblouissent : des vertes, des bleues, des rouges, des jaunes fusent de partout, de la seine,de la concorde, de l'Étoile, du palais de chaillot, du carrousel. dans le ciel, deux phares forment un v immense. nous voilà enfin à la concorde. les fontaines blanches d'écume sont admirées, la foule circule avec peine sur la chaussée, les voitures sont bloquées, les jeeps passent sur les trottoirs. chaque statue porte dans sa large jupe un essaim de parisiens. inutile de vouloir aller à la madeleine, c'est pratiquement impossible. nous prenon...


5. Claude 🎓 La libération de Coulignan

...claude 🎓 la libération de coulignan certes, l'oncle était un peu froussard mais reconnaissons-lui tout de même beaucoup de bons sens et remercions le ciel que ses conseils, étayés par une longue expérience de notaire, finirent par prévaloir. d'ailleurs, les commerçant du village, à commencer par le boucher et le boulanger, ainsi que le vétérinaire, monsieur le curé, nodier, marsac, guérin, monsieur blanchon, tous s'étaient rangés à son avis ... il n'était pas question d'un soulèvement en armes pour se débarrasser du réserviste allemand dont l'unique et solitaire mission consistait à rapporter tous les soirs par téléphone à la kommandantur de poitiers les agissements des "terroristen", c'est à dire des résistants locaux. avait-il été oublié volontairement dans ce petit patelin et livré à la merci des événements par mesure disciplinaire ? ou bien, s'était-il porté volontaire dans l'espoir d'échapper au front russe et croyait-il pouvoir ainsi passer sain et sauf à travers la tourmente ? toujours était-il que "notre" réserviste logeait chez guérin dans une chambre donnant sur la rue/route nationale qui traversait le village. chaque matin, tout bardé de son masque à gaz réglementaire, d'une grenade à manche passée dans le ceinturon, du casque et d'une musette de nourriture que lui préparait madame guérin, le fusil à l'épaule, il partait faire la tournée des fermes et des meules. il s'arrêtait ici et là, au hasard des rencontres avec les paysans, pour entamer un brin de causette péniblement agencée de mots qu'il extirpait de son petit dictionnaire militaire dans lequel "vaches", "moisson", "charrue" fais...