Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :kongsamba


Page 1 - 2 sur un total de 2 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


1. Jacques Bourlaud 🩺 Allemagne

...jacques bourlaud 🩺 allemagne en revenant du dahomey, j’avais sollicité une affectation en allemagne. ce qui me fut accordé. j’ai eu alors à m’occuper du dispensaire familial de rastatt. je pouvais travailler dans de bonnes conditions et la proximité de l’hôpital militaire de bühl me permettait de ne pas trop m’éloigner d’une atmosphère chirurgicale. nous étions installés dans un grand appartement où nos quatre derniers enfants pouvaient évoluer à leur aise. les trois aînés, déjà mariés venaient nous rejoindre à noël amenant avec eux notre première petite-fille. les randonnées en forêt noire et le « lèche vitrines » à baden-baden enchantaient tout le monde. j’avais l’impression d’être oublié par la direction centrale du service de santé des armées et je ne disais rien . mais ce n’était qu’une illusion car au bout de dix-huit mois, un avis de mutation a fini par m’atteindre en précisant que j’étais justement l’homme de la situation pour remplir les fonctions de médecin-chef et de chirurgien à l’hôpital de n’kongsamba au camero...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...jacques bourlaud 🩺 cameroun accrochée au flanc du manemgouba, énorme massif volcanique dont les cratères s’ouvraient à près de trois mille mètres d’altitude, la ville de n’kongsamba présentait un enchevêtrement de rues et de ruelles qui suivaient ou enjambaient toute une série de ravinements drainant les eaux vers une cuvette étroite occupée par des plantations de caféiers . de l’autre côté de la cuvette se dressait, presque verticalement, une seconde masse volcanique un peu moins élevée, le n’lonako . a cent-cinquante kilomètres de douala, reliée à ce port par une voie ferrée, au centre d’une région où le café était de loin la principale ressource, à proximité du pays bamiléké qui envoyait sur son territoire toute une population émigrée active, laborieuse et efficace, n’kongsamba avait pris assez rapidement une grande expansion au point d’avoir été considérée pendant des décennies comme la troisième ville du cameroun après douala et yaoundé . mais lorsque je suis arrivé (en 1967) le déclin était déjà amorcé . il n’a fait que s’accentuer depuis . douala était trop près et la route goudronnée, même si elle était criblée de trous au point qu’il fallait la remettre en état après chaque saison des pluies, vous y menait rapidement . les maisons de commerce ont donc, une à une, fermé leurs portes . le chemin de fer, avec sa voie unique, étroite et déjà ancienne, ne pouvait plus supporter la concurrence des gros transports routiers . de plus le gouvernement camerounais avait déplacé son appareil admini...