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11. Amérique 🗽 La Bretagne accueille les Acadiens

...les français de l'amérique du nord. la reconquête de l'acadie part d'auray ce n'est qu'à partir de 1632-1635 que démarre la véritable colonisation française de l'acadie. entre-temps, le territoire a été annexé par les britanniques. la reconquête part du port de saint-goustan, quand, le 4 juillet 1632, isaac de razilly, nommé gouverneur de l'acadie par richelieu, quitte le port d'auray pour reprendre port-royal. originaires de touraine, de l'anjou, du poitou -- en particulier du loudunois --, les familles des colons s'installent, les martin, trahan, le blanc, terriot, landry, granger, boudrot, et tous les autres qui bâtiront l'épopée du peuple acadien.contre vents et marées, en dépit de rudes conditions atmosphériques, contre la convoitise et la haine de l'anglais, toujours à l'affût, mais grâce à l'amitié indéfectible des indiens mic-mac, ils affirment la présence française sur le rivage méridional de la baie française (aujourd'hui de fundy). a partir de 1670, des pionniers qui se nomment terriot, mélanson, martin quittent port-royal et fondent des établissements plus au nord, beaubassin, la grand-prée... mais courage, travail, industrie, ne sont pas d'un grand secours face à l'ennemi qui ne désarme pas. multipliant les raids sur l'acadie, les anglais pillent, brûlent, tuent. malgré tout, les acadiens s'accrochent à cette terre qu'ils ont créée de toutes pièces. a la fin pourtant, il leur faut rendre les armes. en 1713, par le traité d'utrecht, l'acadie devient anglaise, définitivement. le grand dérangement au départ, les britanniques tolèrent cette population francophone et catholique, heureux de profiter du labeur de ces agriculteurs défricheurs qui ne mé...


12. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...rde affamée fait bouillir, en dansant autour du grand brasier, dans un vase de pierre, un chevreuil tout entier. et d'espace en espace, au bord des fraîches ondes qui sillonnent au loin ces retraites fécondes, s'élève un vert bosquet ou l'oiseau va chanter. et l'ours sombre et morose, en grognant, vient hanter le flanc d'un rocher noir, le fond d'une raine où sa griffe déterre une amère racine. puis au-dessus de tout, limpide et radieux, comme un toit protecteur se déroulent les cieux. mais déjà gabriel le chasseur intrépide avait franchi ces lieux dans sa course rapide; et près des monts ozarks au flanc aride et nu avec ses compagnons il était parvenu. et depuis bien des jours le vieux pâtre et la vierge avaient quitté la ville et la petite auberge où l'hôtelier leur dit le départ du trappeur. toujours encouragés par un espoir trompeur, avec des indiens au visage de cuivre, ils s'étaient mis en route empressés à le suivre. parfois ils croyaient voir, à l'horizon lointain, s'élever vers le ciel, dans l'air pur du matin, de son camp éloigné la fumée ondulante: le soir, ils ne trouvaient, sous la cendre brûlante, que des brasiers éteints et des charbons noircis. quoique bien fatigués et rongés de soucis ils ne s'arrêtaient pas, et, sans perdre courage, ils poursuivaient plus loin leur pénible voyage. comme si quelque fée au pouvoir merveilleux avait cruellement étalé sous leurs yeux ces mirages menteur, cette ombre enchanteresse, qu'on croit toujours saisir, qui s'éloignent sans cesse. comme ils étaient un soir tous dans leur campement, assis autour du feu, parlant tranquillement; ils virent arriver une femme sauvage: le chagrin se peignait sur son pâle visage; mais on voyait briller, dans son oei...


13. Claude 🎓 Les Américains

...rc;tre le centre de l’attention et de la considération générale ! mortifié ! plus de courrier depuis des semaines et, maintenant, plus de téléphone ! le malheureux se morfondait, les camarades ne manquaient de rire au café de la libération. et alors, joseph t’a pas parlé aujourd’hui ? qu’est-ce que tu vas faire de ton drapeau rouge, nodier ? le camarade maréchal t’a rien dit ? ils le blaguaient, le houspillaient bien que plusieurs coulignalais souscrivaient à ses idées gauchistes. tas d’andouilles ! se fâchait nodier en haussant les épaules. ce sont vos amerloques qui vont gagner la guerre ? brouhaha et rires redoublés … ah, nodier, tu vas pas recommencer ! tu préfères les mongols ? lui lança un retraité. les mongols, les mongols ! c’est tout ce que vous avez à la bouche ! et vous, c’est les indiens, les peaux-rouges que vous voulez ? quelqu’un, un mec sec, tout chauve qui travaille à la coopérative, prit la balle au vol : moi, les peaux-rouges, ils vont pas me raser les tifs ! et toute l’assemblée de s’esclaffer : tandis que tes mongols…tu vas voir ta moustache ! pandémonium général auquel se mêlaient les cliquettements des verres et des armes, le crissement d’une bouteille d’eau minérale sous pression. pandémonium parce que nodier abordait depuis quelque temps de grosses bacchantes ainsi qu’une casquette prolétarienne de son invention. moi, dit nadine en faisant la moue : j’en voudrais pas des mongols. qu’on dit qu’ils puent le cheval ! gros rires et exclamations. ouais ! qu’ils puent le cheval. tiens ! demande à monsieur blanchon ; lui, il sait… et comment qu’il sait, monsieur blanchon ? hein, dis ! lui rétorqua ...


14. Jacques ✎ La véritable histoire de Kerguelen

...s de ses marins estoient descendeus à terre pour nous establir ung pons afin que puissions fassilemens désembarquer nos montures.je me tenois avecque mes outilz emprès de mon seigneur pour y pancer touste navrance qu’il se risquoit à encourir. lors me fist le comte lacer son heaulme puis tira guite, sa bonne espée, en dehors du fourreau et la brandit en crians : _ tiens bon sire roy :.. arrivons à ta rescousse… ce à quoi respondismes par lecri de guerre : _ pointe, molloy !.. ce entendans, grand effroye se saisist des payens qui rompirent d’eune lance. mais le dyable les voulust secourir et fist souffler telle tempeste qu’en furent rompeus casbles retenant nostre nef au rivage et que laissans là messire yves et ses marins, nous fusmes emportés par les flots… boutés par eun vent que ryen n’auroit sceu arrester, nous passasmes le long des rives et atteignismes enfin la mer océane. note : il est bien précisé que les croisés, pour atteindre l’océan indien n’ont pas eu à changer de vaisseau. ce qui laisse supposer, à cette époque, l’existence d’une communication entre la méditerranée et la mer rouge. la question du canal de suez est donc plus vieille qu’on ne le pense généralement. avons longtemps essaïé de lutter contre iceluy vent lequel ne souloit poinct mollir. mais las… estions gens de terre qui ne sçavions par quel bout prendre les voiles… seuls nous estoient restés de l’équipage de messire ives que soutiers, varlets de cuisine et aultre canaille qui n’estoient poinct accoustumés à prendre pars à la conduicte de la nef. et tout au long de longues sepmaines avons vogué sans rencontrer asme qui vive si ce n’est que grans oizeaulx blancs qui voloient au dessus de nos testes et nous considéroient en silence. avons traversé réjions où le souleil vous arde de ses raïons à telle enseigne que cuydions estre arrivés auprès de chez belzébuth. par la grâce de sainct noé avions en suffisance...


15. Mahlon ✍ Augustin

...du personnel furent laissés seuls à se débrouiller pour rentrer chez eux.le capitaine lucas et sa famille, dans cette situation catastrophique, se rendirent brièvement en nouvelle-zélande, où son jeune frère, le capitaine françois lucas, s'était lancé dans la spéculation foncière, ce qui n'aboutit à rien lorsque les anglais annexèrent la nouvelle-zélande et explusèrent les colons français. augustin, avec sa femme et ses filles, fait une apparition en 1841 dans les îles gambier, près de tahiti. ses filles, mathilde et dolorès, sont envoyées dans un pensionnat à valparaiso, où elles apprennent l'espagnol et l'anglais, ainsi que le français et la langue tahitienne, le ranaka, qu'elles connaissaient déjà. augustin et sa femme exerce alors diverses activités : transport maritime, commerce de coquillages, gestion d'un magasin général. et la politique...citons le récit d'Évangeline soyer. "le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d'huitres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer."ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc (?), de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient le...