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6. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

..., mais les fugitifs avaient réussi à rejoindre leur base en tunisie. le troisième jour, le secteur étant redevenu calme, le capitaine, commandant la batterie du 8° r.a. demanda des volontaires pour aller faire une battue au sanglier afin d'améliorer l'ordinaire. j'ai participé à cette chasse avec le capitaine et 12 sous-officiers. nous sommes partis au petit jour avec un harki comme guide, armé de fusils de chasses récupérés aux fellaghas. après une marche d'une vingtaine de kilomètres, nous venions d'entrer dans le sous-bois touffu d'une forêt, lorsqu'on entendit parler en arabe sur le sentier qui montait vers nous et longeait la forêt. nous nous sommes mis à plat ventre à l'abri du feuillage et nous avons vu arriver 3 rebelles qui discutaient calmement en marchant. nous les avons ajustés, mais le capitaine nous a fait signe de ne pas tirer. les 3 hommes sont passés à 20 mètres de nous sans déceler notre présence. c'est alors que l'on a vu surgir, en file indienne, une centaine de fells fortement armés, qui sont passés également sans nous voir. sans la présence d'esprit du capitaine, qui avait deviné que les 3 premiers étaient des éclaireurs de pointe, nous aurions engagé un combat inégal qui nous aurait été fatal ! aussitôt nous sommes partis en courant vers le camp et une opération héliportée a été immédiatement déclenchée. les rebelles, encerclés, n'ont pas pu se replier en tunisie et la bande a été entièrement décimée. dès notre retour à lamy, on me demande d'aller, sur la route du col, chercher un half-track en panne. l'automitrailleuse qui assure ma protection est partie loin devant pour faire " l'ouverture de route". mon wrecker 10 tonnes de dépannage, conduit par un chauffeur du contingent, grimpe lentement la côte. peu avant d'arriver à un virage sans visibilité, j'ai vu s'abattre la cime d'un arbre de l'autre côté du tournant. j'ai donné l'ordre à mon chauffeur de stopper immédiatement le lou...


7. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

...és de rochers et de sapins noirs. un îlot plus qu'une île, fiché à l'embouchure de la rivière du même nom, dans un paysage austère de forêts et de lacs glacés.si petit, si désolé qu'on se prend à douter : comment diable des hommes ont-ils pu choisir cet endroit pour créer, il y a quatre cents ans, le premier établissement français en amérique du nord - et même le premier établissement tout court (si on excepte la floride espagnole), puisque les anglais ne s'installeront que trois ans plus tard ?l'hiver dernier, raconte le guide, un photographe est venu ici en raquettes. son appareil a gelé en deux minutes. au xviie siècle, ajoute-t-il, les hivers étaient encore plus rudes : - 35 °c en moyenne, contre "seulement - 25 °c" aujourd'hui. les climatologues parlent de "mini-ère glaciaire". a l'époque, l'été indien ne durait que quelques jours.en 1604, les premières neiges étaient tombées le 6 octobre. et le 3 décembre, le piège s'était refermé : la rivière charriait des blocs de glace chahutés par les marées. le passage vers les rives était désormais impossible. finis la chasse, la pêche, le ramassage des coquillages, la cueillette. perdus, aussi, les légumes plantés pendant l'été sur les berges, et l'eau potable, et le bois de chauffage. l'île refuge devenait prison. les français avaient cru y être à l'abri des indigènes, des espagnols qui remontaient les côtes depuis la floride, des ours, des loups. ils allaient y mourir par dizaines. de froid, et surtout de scorbut, faute de vitamines. des 79 hommes installés dans l'île à l'automne 1604, 34 seulement survivraient au printemps 1605 - dont une vingtaine fort mal en p...


8. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...articulièrement rigoureux. au point que les vents glacés font geler l'alcool. les réserves de nourriture s'épuisent. le scorbut cause une hécatombe. sur les 80 occupants de sainte-croix, 36 ne survivent pas à l'hiver. leur identité n'est pas connue, mais des échantillons d'adn recueillis sur les ossements découverts pourraient indiquer l'origine géographique de ces premiers franco-américains. la relève, arrivée en juin 1605, sous la forme d'un navire transportant une quarantaine d'hommes, permet de reprendre l'exploration vers le sud, jusqu'à l'actuel cap cod (États-unis) avant que du gua et les siens (parmi lesquels le cartographe samuel de champlain) rebroussent chemin vers sainte-croix, abandonnée, à la fin de l'été, pour un autre site, en face, dans l'actuelle nouvelle-Écosse, baptisé port-royal, qui sera le véritable point de départ de la colonisation. sainte-croix fut élue pour son caractère défensif, contre une éventuelle attaque des indiens de la région. ce qui n'empêche pas, quatre siècles plus tard, dans le canada multiculturel d'aujourd'hui, d'élargir la manifestation. «initialement, on parlait de «célébration», indique nathalie gagnon, directrice de projet à l'agence parcs canada, dont les yeux ronds et les cheveux noirs et lisses évoquent une lointaine ascendance autochtone. mais, désormais, nous préférons envisager cet anniversaire comme une «commémoration» à laquelle d'ailleurs les indiens sont associés. c'est le moins qu'on puisse faire. car il ne faut pas oublier que le mode de vie des indiens a été bousculé...» une cérémonie de purification a donc eu lieu, en l'honneur des mânes des ancêtres des 20 000 indiens micmac. pour dissimuler les malentendus, on a brûlé de la sauge et du tabac. il est vrai que la dernière étymologie à la mode recourt à la langue indigène : acadie, au lieu d'être une déformation de la mythique arcadie, serait une déformation d'eggadi...


9. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

...htone est estimée à 3 500 personnes, établies sur tout le territoire correspondant aujourd’hui à la nouvelle-écosse. les émigrés français ont pu survivre dans ces contrées grâce à l’apprentissage des us et coutumes des autochtones : recettes à base de plantes pour soigner, confection de vêtements et de souliers de peau, rudiments de la chasse. les autochtones ont des relations étroites avec les acadiens, aussi bien les colons que les seigneurs, par les mariages et le commerce des fourrures. jehan lambert épouse une mic’kmaq vers 1628. de cette union, naît une métisse, radegonde lambert. un autre, pierre martin épouse une abénaquis, anne ouestnorouest. dans les registres de baptême de port-royal, pour les périodes de 1702 à 1755, apparaissent des familles acadiennes citées comme parrains ou marraines de jeunes indiennes qui, pour épouser un blanc devaient être baptisées. quels métiers exercent-ils en acadie ? le premier recensement d’acadie, établi en 1671 pour la région de port-royal, mentionne : 68 familles, dont 5 veuves, 227 enfants, 829 bêtes à cornes, 399 brebis, 417 arpents de terre labourables, 525 barriques de récolte, 33 minots, 24 boisseaux [4].si l’on regarde de près la liste des familles de port-royal, la colonie à ses débuts est surtout peuplée de laboureurs, d’artisans et de tonneliers [5]. le graphique présenté ci-dessous donne la répartition des métiers de port-royal en 1671. sur les 68 familles recensées, 59 d’entre elles sont indiquées avec le métier exercé par l’époux. la colonie compte un seul chirurgien militaire, un maréchal et un matelot. ce dernier est un anglais, lawrence granger, n&e...


10. Amérique 🗽 Cousine indienne à Belle-Ile

...amérique 🗽 cousine indienne à belle-ile de notre envoyée spéciale. madame legac, maryvonne de son petit nom, aurait du sang indien dans les veines. un métissage lointain qu’elle dévoile en chuchotant, de peur de faire sourire les deux chiens de faïence, assis sur la cheminée de son salon empire. l’incongruité de sa révélation l’indiffère : la petite mercière du palais croit dur comme fer en son ascendance indienne et ses yeux gris, bridés à la mode bretonne, brillent d’une grande fierté.l’affaire remonte au xviiie siècle. l’un de ces ancêtres acadiens aurait fauté avec une peau-rouge de la tribu micmac. « rien n’est écrit, bien sûr, glisse rapidement la belliloise dans le fil de son récit, mais une fille naquit de cette union. o­n l’appela aidmée la sauvagesse. »a regarder maryvonne tricoter ses rideaux de dentelle dans sa petite mercerie coquette du palais, le gros bourg de belle-ile, o­n a peine à déceler son origine indienne. « pensez donc, justifie-t-elle, les rapatriés d’acadie se sont mariés aux bellilois à peine deux ans après leur arrivée, à l’automne 1765. o­n est très métissés ici. yves brien, par exemple, celui qui fait les légumes à port guen, il est de mère réfugiée espagnole et de père d’origine acadienne. » et oui, belle-ile l’insulaire, la fortifiée, dont les hautes murailles vauban côté continent et les falaises à pic du versant atlantique se dressent comme des boucliers de pierre, a de tout temps accueilli l’étranger. en 1765, elle cède 780 arpents de terre à 78 familles rapatriées d’acadie. deux siècles ...