Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :ile


Page 6 - 10 sur un total de 20 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Augustin Lucas ⚓ L'Oriental Hydrographe et la photographie - Morceaux choisis

... la colonie par le capitaine lucas, ancien commandant de l'expédition de l'école navale. grâce au daguerréotype, n'importe qui peut prendre une vue correcte de n'importe quelle localité en cinq minutes. le capitaine lucas a l'intention de céder les instruments [sic] au prix fort, et ils peuvent être vus dans l'agence de mm. joubert et murphy, macquarie-place. l'acheteur recevra des instructions complètes sur la façon de prendre les vues". en 1848, lorsque lucas revint en france, la photographie avait déjà rempli beaucoup de ses promesses et le pays connaissait de grands changements avec la fin de la monarchie de juillet, l'abolition définitive de l'esclavage, les soulèvements populaires dans les rues de paris et dans d'autres villes et l'instauration de la seconde république. on suppose qu'il se rendit ensuite aux États-unis, où il mourut alors que la france était déjà sous le second empire (1852-1870). mais ce que l'on sait concrètement, c'est qu'il a revu sa belle- belle-ile et qu'il est resté actif, précisément dans ces années turbulentes en france entre 1848 et 1850. À paris, il a publié deux livres sur les expériences accumulées au cours des années passées. le titre et le sous-titre du premier sont révélateurs des conflits dans lesquels il s'est trouvé impliqué à tahiti et des stratégies employées pour défendre ses intérêts dans la région. l'autre est une synthèse de toute son expérience en mer et sur terre. le livre le candidat (1850) fut bien accueilli dans le milieu maritime et mercantile, avec une seconde édition trois ans après sa première publication. source : https://issuu.com/cmdf/docs/l_oriental-ingle_s note : maria inès turrazzi utilise et cite au moins deux des articles du présent site...


7. Amérique 🗽 Les cousins d'Amérique

...amérique 🗽 les cousins d'amérique en remontant l'arbre généalogique de notre grand-mère belliloise anna samzun, on rencontre à deux époques des américains. deux dates, deux branches : les granger et 1765, les lucas et 1854. 1765, c'est l'arrivée à belle- belle- belle- belle-ile-en-mer-en-mer-en-mer de 78 familles acadiennes, déportées par les anglais lors du grand dérangement. les noms granger, leblanc, theriot, landry, trahan, gaudet ... sont présents dans bien des généalogies belliloises. mes 40 ans de recherches ont été facilitées par deux sources généalogiques abondamment commentées et exploitées : les recensements acadiens et les déclarations de belle- belle- belle- belle-ile-en-mer-en-mer. 1854, c'est l'émigration vers la virginie occidentale des lucas qui échangèrent pendant 2 décennies des nouvelles avec la famille restée à belle- belle- belle- belle-ile-en-mer-en-mer-en-mer. on a retrouvé quelques lettres de cette époque et l'un de nos cousins d'amérique, mahlon lucas henderson a publié en 1986 une histoire de cette famille bretonne en amérique qui a reconstitué après un siècle des liens par delà l'atlantique. ce sont ces deux rameaux d'acadie et de virginie, que je présenterai sous ce chapitre....


8. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...uloureux de cet arrachement au «vieux pays», au pays perdu. «nous sommes probablement le seul peuple au monde capable de célébrer une déportation, rappelle l'écrivain antonine maillet. il a fallu apporter la démonstration que nous étions bien vivants.» aujourd'hui, on estime à environ 40 000 les acadiens de la nouvelle-Écosse et de l'île du prince-edouard (soit 4% de la population). «notre projet de société, explique jean léger, directeur général de la fédération acadienne de la nouvelle-Écosse, c'est de ne pas disparaître au sein du melting-pot canadien et américain. on est le petit village gaulois, mais sans potion magique.» À la différence du nouveau-brunswick voisin, où les acadiens, forts de leur poids démographique (plus d'un tiers de la population, soit 250 000 habitants) ont obtenu, pour le français, un statut de langue officielle auprès du gouvernement provincial, les francophones de nouvelle-Écosse et de la province de l' l'ile-du-prince-edouard-du-prince-edouard peinent à faire valoir leurs droits auprès des instances locales. sans parler de la menace d'assimilation : entre les recensements de 1996 et de 2001, par le jeu des mariages mixtes ou des départs, la communauté acadienne a perdu 1 000 de ses membres. majoritaires, les canadiens anglais des provinces maritimes n'ont pas la même perspective. À en croire la presse anglophone, 2004 ne serait rien d'autre que la commémoration de «la visite de samuel de champlain» (the nova scotian sunday herald du 2 mai 2004), le voyage d'un aimable explorateur émerveillé par les nouvelles espèces d'oiseaux, ravi par le fumet d'un nez d'orignal bouilli ou d'une queue de castor braisée... «il y a encore six ans, l'université de halifax ne dispensait pas l'enseignement de l'histoire avant 1749 [date de la création de la ville], rappelle jean léger. j'y vois plutôt l'expression d'une méconnaissance qu'une volonté délibérée d'occulter notre passé.» va donc p...


9. Amérique 🗽 D’émigrés à réfugiés, les Français en Acadie

...o;écrire. [1] giovanni da verrazzano en 1524 parcourt la floride jusqu’au cap breton (aujourd’hui nouvelle-écosse). lorsqu’il atteint la région correspondant à notre époque à washington d.c., verrazzano nomme cette contrée « arcadie », en référence à la cité grecque du péloponnèse. au fur et à mesure des découvertes des côtes et des contrées correspondant à ce jour au continent nord-américain, les navigateurs feront remonter l’arcadie vers le nord-est. le terme « arcadie » sera remplacé sur les cartes par la désignation de « cadie », puis par « acadie ». c’est cette dernière appellation qui sera utilisée par la suite. l’acadie correspond aujourd’hui aux provinces maritimes du canada : nouveau brunswick, nouvelle écosse, ile-du-prince-edouard-du-prince-edouard. [2] françois-xavier garneau, « histoire du canada », paris, alcan, 1928. lire la présentation de cet ouvrage : michel gaudette (historien), « guerre de religion d’ici », in journal le devoir, 26.07.2000, article publié sur le site internet : http://www.vigine.net/00-7/nf-gaudette.html [3] robert larin, « brève histoire des protestants en nouvelle-france et au québec (xviè-xixè siècles) », québec, ed. de la paix, 1998. avec l'aimable autorisation de michèle champagne : http://www.histoire-genealogie.com/article.php3?id_article=82...


10. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...sur des supports en bois surélevés appelés chafauds.l’agriculture occupe une bonne partie de la population même chez les artisans. a titre d’exemple, charles orillon dit champagne, natif de la ville de la flèche, france, est en acadie vers 1697 en tant que soldat maçon, puis maçon. il possède quelques années plus tard un quart d’arpent de terre en valeur, deux bêtes à cornes, 2 bêtes à laine, 1 cochon et 1 fusil [3]. tous ne logent toutefois pas à la même enseigne. certains possèdent un petit lopin de terre et quelques bêtes, d’autres se distinguent par le nombre d’arpents de terres en valeurs et cultivées et un cheptel diversifié [4]. quoique de faibles dimensions, les terres situées près des marais offrent un meilleur rendement. l’acadie exporte ses excédents vers l’Île royale et dans les colonies américaines. un commerce illicite s’effectue entre les acadiens d’annapolis royal, capitale de la nouvelle-Écosse [5] (possession anglaise) et l’ l’ile royale (territoire français). le bétail, les céréales et les fourrures sont acheminés par bateaux jusqu’à louisbourg.les terres regorgent de céréales, de blé, de froment, d’orge, d’avoine et de seigle. chaque maisonnée possède un jardin où pousse une variété de légumes : carottes, betteraves, navets, choux pommés, citrouilles, oignons, concombres... les choux, une fois poussés sont arrachés de la terre. la partie comestible est renversée dans le sol en guise de préservation, technique que l’on utilise encore en bretagne. garde-manger, la neige recouvre certains légumes durant la saison froide. la cuisinière prélève alors la quantité nécessaire pour nourrir la famille.   maison acadienne avec son jardincrédit photo : ph. léon, 2003     « les enfants s’en frippent les babines [6] » la saison préférée des enfants est celle des « grainages » : groseilles, framboises, cerises, pommes, poires et autres fruits.pour cultiver, l’habitan...