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Vous recherchiez le terme suivant :grippe


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1. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...te;alisables . la france était trop loin et les traitements au canada sous la dépendance d’un déblocage de devises en faveur du malade . mon intention n’est pas de décrire la pathologie propre aux saint-pierrais mais j’ai toutefois été frappé par l’aspect flambant de quelques épidémies constatées à cette époque . ce qui s’explique très bien par l’insularité établissant un barrage entre les habitants et le monde extérieur . de ce fait les défenses naturelles de l’organisme ne se constituent pas et lorsqu’un virus est introduit, il rencontre des terrains neuf et s’en donne à cœur-joie (si l’on peut s’exprimer ainsi…) . en 1949, une coqueluche s’est étendue des enfants aux adultes, faisant tousser lamentablement les solides pêcheurs de morues . en 1951, ce fut une grippe, heureusement sans gravité, qui a mis les trois-quarts de la population au lit pendant quinze jours . peu après notre arrivée sur l’archipel s’est déclarée une épidémie d’oreillons qui a atteint toutes les tranches d’âge . et là j’avoue être la proie du doute et des remords car je me demande si ce ne sont pas mes propres enfants qui en ont été l’origine… ce qui me console c’est d’avoir appris plus tard qu’il y a eu autant de naissances, sinon plus, qu’autrefois… cependant la vie était assez austère et nous n’avions guère d’autres distractions que des réunions entre amis . nous ne pouvions pas pratiquer de sports d’hiver car le vent chassait la neige des sommets pour l’entasser dans des vallonnements et surtout parce que personne ne s’y intéressait vraiment pour no...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

... de comptable dans sa compagnie dont il devint le directeur trois ans plus tard. a proximité de carnot, là encore, mon père avait acheté un terrain de 50 hectares pour y situer sa maison secondaire et créer une plantation qu'il destine à ses enfants. serge et germaine ont eu 4 garçons: claude, daniel, bernard et francis. comme l'aîné, bernard et francis sont nés en afrique Équatoriale française, l'un à berbérati le 20 mars 1939, l'autre le 24 juin 1945 à bouar. tous mes fils, sauf un, sont africains, disait en plaisantant mon père. est-ce cette particularité qui fit que, comme lui, je fus voué à une même vie aventureuse ! a quarante-sept ans, mon père, après avoir roulé sa bosse et atteint un sommet prometteur, meurt d'une embolie au cours d'un voyage sur bangui où il allait chercher les billets de bateau en vue d'un retour en france. c'est par une froide journée d'hiver, le 30 janvier 1931, à poitiers, que je naquis. ma mère, qui avait souffert de la grippe espagnole, accoucha avant terme à six mois et demi de grossesse. je pesais 875 grammes et les trois couveuses de l'hôpital étaient occupées ! cyanosé et en proie à de nombreuses syncopes, j'ai été condamné par le médecin. c'est alors qu'une vielle sage-femme du quartier, prit soin de me mettre, enveloppé de coton, dans une boite à chaussure entourée de bouillottes. c'est grâce à cette couveuse improvisée et aux soins attentifs de mes parents que j'ai survécu, à la surprise générale. j'étais un bébé rougeaud et velu, très laid, aussi mon frère claude, trouvant sans doute une ressemblance avec une affreux petit bonhomme en bois, articulé, que des amis anglais lui avaient offert, me surnomma « boby », du nom de ce jouet. cette comparaison fit rire toute la famille et ce surnom me resta. trois ans plus tard, j'avais pris assez de forces pour supporter le trajet maritime sur l'afrique. le voyage durait 2 mois pour atteindre douala. j'étais très vif et tur...


3. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...que. seuls les colons bien lotis peuvent se permettre une telle acquisition. les quelques recensements dépouillés par nos soins, ceux de 1671 et 1701, ne mentionnent pas de manière explicite des chevaux dans la composition du cheptel. le temps marqué par les saisons le climat conditionne l’activité des habitants. les hivers s’étalent sur cinq à six mois en moyenne. durant cette période, le froid est continu. la neige, souvent poussée par des vents violents, s’amoncelle en nuages nommés « poudrilles ». tête baissée, chacun va son chemin muni de raquettes. la fin de l’hiver enfin arrivée, certains sortent leurs chaloupes pour aller à la pêche.au retour du printemps, tous vaquent à leur occupation. certains ensemencent la terre, d’autres sèchent la morue. l’été achevé, la moisson est un travail partagé par tous. puis, l’automne arrive avec les arbres formés de bouquets de couleurs vermillon, bouton d’or, vert forêt, orange créole. les hommes agrippent leur mousquet sur la porte de leur chaumière et partent chasser les renards, les castors, les orignaux ou les élans. chaque morceau d’une bête a son utilité : la graisse prélevée servira à faire de l’huile à brûler pour s’éclairer. la viande ravira les convives. la peau servira à fabriquer des manteaux et des souliers sauvages.empruntant aux autochtones les procédés de fabrication des mocassins, le sabot, guère adapté au climat, fera place aux souliers de peau. [8]. fabrication des souliers de peau « ...on préférait la peau d’une vieille vache, car elle était plus épaisse donc plus étanche et plus durable. on l’étendait bien raide et on la clouait tout autour, sur un mur. au fur et à mesure qu’elle séchait on l’entendait craquer. lorsque la peau était bien sèche, on la roulait, avec le poil encore dessus. on déroulait la peau, on la raclait avec un couteau ou un morceau de vitre pour enlever le poil et le gras. puis, on taillait la peau....