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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...da il y a près de cent ans (et donc à partir de 1604) et qui pour la plupart courent les bois, vivant comme les sauvages, devraient être sans barbe, sans poil, & dégénérer aussi peu à peu en sauvages, ce qui n'arrive pourtant pas. observateur averti à l'œuvre dans la vallée du saint-laurent et autour des grands lacs, lahontan nie donc toute dégénération physique. au surplus, il n'occulte pas le fait que les premiers européens débarqués en amérique se sont "indianisés" ou encore "ensauvagés". au contraire, son texte est clair : les premiers français qui se sont installés dans la vallée du saint-laurent se sont bel et bien unis aux sauvagesses. cela étant dit, gilles havard signale que la théorie de la "décrépitude coloniale " trouve un écho lointain dans l'ouvrage célèbre de marcel giraud, le métis canadien, au 19e siècle. la culture des français, écrit-il, "qui s'était déjà sensiblement altérée au contact de la nature et des populations sauvages de la colonie (de la vallée du saint-laurent), marqua dans cette première étape de la pénétration (vers l'ouest) un nouveau recul, de par l'affaiblissement des "influences civilisatrices". giraud insiste donc à son tour sur l'ensauvagement des premiers colons français, tout en l'exprimant à tort en des termes se fondant sur la théorie de l'évolution, selon darwin. autrement dit, giraud est lui aussi fidèle au discours européen du sauvage et du civilisé en disant que la culture française serait vouée à décliner et à dégénérer au contact des sauvages. bref, plusieurs auteurs européens se sont évertué...


2. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...t parisienne. j'ai déjà dit que les garçons, autrefois, épousaient des filles de leur région. françois bouchet, mon arrière-grand-père, est justement "l'exception qui confirme la règle". compagnon menuisier, il avait quitté son village natal de châtain - aux confins du poitou et du limousin - pour entreprendre son tour de france. ce qui l'avait mené à paris où il avait fondé, sous le second empire, une entreprise de menuiserie rue saint paul et fondé également une famille en épousant rosine bartinet. ainsi, sur mes huit arrière-grands-parents, y eût-il sept poitevins et une parisienne. rosine bartinet était la petite fille de marie laguillon. or, le 5 octobre 1789, marie laguillon se trouvait dans la rue. on peut se représenter la jeune femme avec la coiffe blanche de l’Île-de-france et le caraco bien ajusté. peut-être s'était-elle drapée dans une grande mante noire pour dissimuler un peu ses rondeurs ? car marie laguillon, qui avait épousé jacques giraud, était enceinte. pourquoi était-elle sortie de sa maison ce jour là ? sans doute pour assurer le ravitaillement de sa famille. ce n'était pas chose aisée en cette fin de saison, à cette époque incertaine où bien des usages avaient été bouleversés sans que l'on sache comment les remplacer. peut-être était-ce la simple curiosité qui l'avait attirée dehors puisque l'on entendait du bruit dans la rue ? c'est ce que laissent sous-entendre ceux qui racontent qu'elle se tenait sur le pas de sa porte. toujours est-il qu'elle put ainsi assister au défilé des femmes des halles, exaspérées à la vue de leurs étals vides, qui se rendaient à versailles pour en ramener le roi. elle fut vite remarquée par ces femmes qui l'engagèrent vivement à les suivre. j'ignore quels étaient les sentiments de mon aïeule pas plus que son opinion sur les mouvements de foule et leurs motivations. il est plus fréquent de subir les conséquences des grands événements que d'y parti...


3. Nos métiers 🛠 Des métiers de Bourlaud

...nos métiers 🛠 des métiers de bourlaud selon une compilation réalisée par louis bourlaud jacques giraud (né en 1764) architecte à paris joseph bartinet entrepreneur en menuiserie à paris, compagnon du tour de france pierre capillon (né en 1774) journalier à cloué (vienne) charles capillon (né en 1806) boulanger à coulombiers (vienne) charles capillon (né en 1830) représentant en produits pharmaceutiques pierre rousseliève poelier louis ferron (né en 1717) maître cordonnier à sanxay (vienne) jacques ferron (né en 1686) maître cordonnier à sanxay (vienne) jacques ferron (né en 1757) cordonnier à sanxay (vienne) auguste ferron (né en 1829) chaudronnier, ancien militaire, garde champêtre à berruges (vienne) jean fleury (né en 1764) charpentier à lusignan (vienne) jean fleury (né en 1800) delavault marchand drapier à lusignan (vienne) alphonse jean fleury (né en 1830) coutelier à niort, puis négociant en engrais marin girard cordonnier à sanxay (vienne ) en 1662 jacques rivault (né en 1770) cultivateur à cloué (vienne) jacques fauchereau (né en 1767) saunier rené bourdin jardinier à poitiers (vienne) philippe breneau (né en 1817) entrepreneur en maçonnerie et chemin de fer jean bourdin « le jeune ».( né en 1792) jardinier jean bourdin « le gentil » (né en 1814) jardinier, négociant en engrais, conseiller municipal à poitiers alfred bourdin (né en 1841) négociant en engrais philippe delavault marchand drapier à lusignan (vienne) françois bourlaud (né en 1768) maçon à moulin-garnier (vienne) françois bourlaud (né en 1797) entrepreneur en maçonnerie à marçay (vienne) françois bourlaud (né en 1830) entrepreneur en bâtiment à poitiers (a construit la maison familiale de la rue de la tranchée), président du conseil des prud’hommes de poitiers françois-charles bourlaud (né en 1881) rentier gabr...


4. Claude 🎓 La grande alliance

..., rappelez-vous ! aussi notre bleu fut-il bientôt prêt, sinon d'une couleur également répartie car il avait dégouliné par endroits et formé des franges le long des plis marqués par tant d'années en tiroir. ce n'était pas "de l'ouvrage parfaite", comme on dit chez nous, mais on s'en arrangerait car il n'était pas question de recommencer l'opération et d'arriver en retard à la victoire ! grand-mère découpa, tailla, faufila et, finalement, cousut un beau drapeau français. mais nous n'étions pas encore satisfaits : la croix de lorraine ! il nous fallait une croix de lorraine. - "une croix de lorraine !" c'était la tante qui explosait. "une croix de lorraine ! cet usurpateur !" car, non seulement refusait-elle la république, le droit de vote aux crétin du village et le premier article du code civil, mais elle avait opté depuis longtemps pour giraud qui, pour nous, n'était qu'un mollasson sans envergure. en réalité, tante mado ne respirait que fleur de lys et vouait un culte passionné au comte de paris qui aurait sans été fort surpris de cette adoration vétuste. et il y avait de fortes chances qu'ils auraient tous penché vers la maréchal si un des leurs n'avait été ramassé par la milice et n'avait été envoyé dans une mine de silésie. en tous cas, la croix de lorraine fut la goutte qui fit déborder le vase ! - "je préfèrerais dormir dans la grange avec la chèvre que sous un toit à croix de lorraine ! odieux emblème !" - "et jeanne d'arc, donc" (nous contre-attaquions ...) - "jeanne d'arc n'a rien à voir avec cette ... croix de lorraine ... si vos imbéciles de professeurs vous apprenaient l'histoire au lieu de vous échauffer la tête, vous sauriez q...