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1. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...afrique 🌍 lamartine algérie notre grand-père georges cadel est né en algérie, à kléber en 1893. il a quitté le pays à 13 ans, quand il s'est embarqué comme mousse sur un cap-hornier. il semblerait que ses trois frère et sœurs encore en vie, marie, Émilienne et gaston habitaient dans les années 40-50 le même village de lamartine, dans le défilé de l'oued fodda, à 34 kilomètres au sud-est d'orléansville. leur mère maria y avait fini ses jours vers 1948 : après le décès de son mari, elle était venue habiter chez sa fille Émilienne. a l'automne 1952, nos grands-parents georges et anna, accompagnés de nos parents rené et ginette, ont séjourné plusieurs semaines dans leur famille de lamartine. la revue algérianiste a publié dans son numéro 113 de mars 2006 une histoire du village de lamartine en 1900. en voici le texte intégral, en dessous des images. note : les originaux sont reproduits à cette adresse : http://cagrenoble.fr/revue/113/images.htm source : http://alger-roi.fr/alger/lamartine/textes/1_lamartine_algerianiste113.htm lamartine, village d'algérie en 1900par edgar scotti (†) le chef-lieu de la commune mixte du chélif, créé en 1888 sur 1 445 ha, puis agrandi en 1894 sur 597 ha, s'étend dans le pittoresque défilé de l'oued fodda (la rivière de l'argent), dont le centre du même nom, se trouve à 11 km au nord. situé au sud-est d'orléansville dont il est distant de 34 km et à 197 km au sud-ouest d'alger, le village prit le nom d'un de nos grands poètes et hommes politiques, né à milly près de mâcon en 1790, mort à paris en 1869. arrosé par les eaux du massif de l'ouarsenis qui culmine à 1 985 m, lamartine, à 216 m d'altitude, bénéficie d'un bon climat avec des températures qui varient entre 14 °c en hiver et 42 °c en été. l'oued fodda, affluent du chélif, permet par des canaux de dérivation d'irriguer 200 ha de cultures diverses. l'alimentation en eau est assurée par des sources. le...


2. À la guerre ⚔️ 1944 Bulletin du curé de Sainte-Clothilde

...s "pacos" du "fronte popular". le péril est partout. ainsi s'achève la journée du 23. celle du jeudi 24 verra se continuer des scènes d'horreur. et le ciel est si bleu, le soleil si brillant ! que dieu est bon et que l'homme est méchant. nous prions sans relâche ... quel excitant à la ferveur que l'imminence du danger. de tous côtés, l'on nous dit que la résistance est à bout, non pas de courage, certes, mais de munitions. alors ? mon dieu, envoyez-nous du secours ! la soirée s'achève et torturés d'angoisse, nous nous dirigeons vers le dortoir... comment espérer le repos, alors que la fusillade crépite à deux pas ? tout à coup, vers 10 heures 1/2, une rumeur plus puissante que le bruit des armes envahit les rues, les cours, les immeubles ... la radio clame à tous les échos : "les américains a l’hôtel de ville ! " annotation de ginette bayle : c'est le jour où j'ai été chercher une carte d'alimentation en face de l'hôtel de ville. je ne l'ai pas eue, car la bataille f.f.i. - allemands a commencé. mais les américains n'étaient pas là. signé éna malgré le danger toujours pressant, la foule se précipite dans les rues : la marseillaise éclate, triomphale, interrompue ici par les coups de feu, elle reprend plus loin avec plus d'élan bientôt couverte par les sonneries des cloches. tous les clochers parisiens, alertés, se répondent : "ding ! dong ! gloire à dieu ! ding ! dong paris libéré !" plus de vingt coups de téléphone adjurent monsieur le curé de sonner encore, de sonner plus fort... la nuit, la première nuit de la libération, toute frémissante, crépitante de mitraille - car on se bat encore - nuit blanche et nuit rouge, nuit gl...


3. À la guerre ⚔️ 1945 Ginette Bayle raconte la fête de la Victoire

...À la guerre ⚔️ 1945 ginette bayle raconte la fête de la victoire enfin l'allemagne a capitulé, enfin ce sera bientôt la paix. ici, bien que depuis des semaines, nous l'attendions impatiemment, elle a été partout une explosion de joie. mais ce n'est pas la même joie qu'à notre libération. a ce moment-là, nous ne voyions qu'une chose : nous étions libérés, les allemands étaient refoulés, nous n'avions plus à les coudoyer. c'était égoïste au fond, mais si naturel ! nous étions préparés à la victoire et alors nous pensons à tous les français qui ne reviendront pas, à tous ceux qui ont souffert et qui sont morts afin que la victoire puisse être assurée. ce soir-là, les rues, les monuments sont éclairés. j'ai donc été avec mes parents et mon frère visiter paris illuminé. depuis 5 ans, nous marchions dans le noir, tâtonnant les trottoirs, butant contre les bancs, et, tout à coup, on voit clair. malgré la voûte noire des cieux, les arbres, les maisons se détachent à la lueur des boules jaunes des lampadaires. nous nous sommes donc dirigés vers l'hôtel des invalides. Éclairé par des phares, il se découpe tout blanc sur le ciel foncé. et je m'aperçois que jamais je ne l'avais bien vu et que ce monument est splendide. du pont des invalides, nous admirons le bouquet d'un feu d'artifice partant du ministère de la guerre. espacées de quelques minutes, les fusées éclairantes nous éblouissent : des vertes, des bleues, des rouges, des jaunes fusent de partout, de la seine,de la concorde, de l'Étoile, du palais de chaillot, du carrousel. dans le ciel, deux phares forment un v immense. nous voilà enfin à la concorde. les fontaines blanches d'écume sont admirées, la foule circule avec peine sur la chaussée, les voitures sont bloquées, les jeeps passent sur les trottoirs. chaque statue porte dans sa large jupe un essaim de parisiens. inutile de vouloir aller à la madeleine, c'est pratiquement impossible. nous prenon...