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6. Afrique 🌍 Achouka Gabon

...afrique 🌍 achouka gabon [écoutons daniel raconter ces épisodes de la vie de ses parents serge et germaine chauvigné] au cours d'une escale à port-gentil, au gabon, serge chauvigné fait la connaissance du directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la s.a.i.b.o. (société anonyme industrielle du bas ogoué). celui-ci cherche un gérant pour diriger sa société à libreville.l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa formation de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis.en 1928, au cours d'un congé en france, serge fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. c'est sans appréhension, mais avec passion que germaine a suivi son colonial mari à libreville.non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile.le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son premier garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche.en 1930, la s.a.b.i.o. cessant son activité, serge et les siens sont rentrés en franc...


7. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...ine brune; et le sein de la vierge agité par l'espoir, au pouvoir merveilleux du bel astre du soir obéit doucement comme l'onde et la nue; quand son voile glissa de son épaule nue; quand de son fin soulier sortit son beau pied blanc; quand ses longs cheveux noirs tombèrent sur son flanc, qu'elle parut charmante! et, dans sa rêverie, elle s'imagina qu'au bord de la prairie, amoureux et rusé, gabriel son amant, en silence épiait le fortuné moment où devant les rideaux de l'étroite fenêtre, il pourrait voir son ombre un instant apparaître. or l'ombre d'un nuage effleura les cloisons que la lune éclairait de ses moelleux rayons. d'une grande noirceur la chambre fut remplie un sentiment de crainte et de mélancolie saisit evangéline. elle eut comme un remords, entr'ouvrit sa fenêtre et regarda dehors. la lune s'échappait, souriante et volage. les plis mystérieux d'un vagabond nuage. une étoile aux cils d'or la suivait dans le ciel. de même qu'autrefois le petit ismaël suivait agar sa mère en sa lointaine marche, après qu'elle eut quitté le toit du patriarche. iv le lendemain matin, au lever du soleil, quand le bourg de grand-pré sortit de son sommeil, un océan de pourpre entourait les collines; les ruisseaux babillaient; et le bassin des mines, légèrement ridé par l'haleine du vent, réfléchissait l'éclat du beau soleil levant; et, sur les flots d'azur, les barques aux flancs sombres berçaient avec fierté leurs gigantesques ombres. après un court repos le travail vint encor du matin radieux ouvrir les portes d'or. proprement revêtus des habits du dimanche les joyeux paysans à l'allure humble et franche arrivèrent bientôt des villages voisins. ici quelques vieillards sur le bord des chemins, s'aidant de leurs b&...


8. Jacques ✎ Mélusine de Lusignan

...nt ? maintenant que tu m’as vue sous cette forme, notre bonheur est fini… nous ne pouvons plus vivre ensemble… puisque tu viens de dévoiler mon secret, apprends donc que je suis fée et que la malédiction de ma mère m’oblige, tous les samedis, à prendre cet aspect en punition d’un crime ancien… tu m’as surprise, un jour, dans un de mes lieux préférés. j’ai d’abord eu pitié de toi. puis j’ai appris à te connaître et à t’aimer. notre union n’aura pas été très longue, mais y avait-il au monde un couple plus heureux que le nôtre ?.. et maintenant je dois m’en aller… que dieu te protège !.. veille sur nos enfants ! leurs descendants rendront ta race illustre à travers le poitou et à travers le monde. on comptera des rois parmi eux. pour moi, je vais recommencer à vagabonder par la terre jusqu’au jour où le pardon me sera enfin accordé. mais on sentira toujours ma présence lorsque quelqu’un de ta famille sera sur le point de naître ou de mourir… adieu !.. n’oublie pas que je t’ai beaucoup aimé… alors elle s’éleva d’un bond fantastique et disparut à travers la baie. raymondin, retenu par son frère, se pencha au dehors mais il ne vit rien. rien que des sansonnets qui se rassemblaient au faîte des arbres et la vonne étalant ses détours paisibles au milieu des prés bas entre deux rangs de peupliers agités par le vent. jacques bourlaud gneixendorf : 24-o1-19...