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6. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...de nos armes qu'en présence d'un gendarme. j'ai fait braquer le canon de l'automitrailleuse en direction de notre agresseur, ce qui l'a mis en fuite. j'ai fait demi-tour pour rejoindre le bordj où j'ai rendu compte de l'événement. quelques jours plus tard, sur la même route, quelques kilomètres plus loin, deux véhicules qui effectuaient un ravitaillement de vivres, sont tombés dans une embuscade. il y eut 4 morts et 2 blessés. c'est à la suite de cet attentat que l'ordre fut donné de tirer sur tout individu suspect muni d'une arme. on assiste alors à l'escalade de la violence et bien que gardant toujours l'appellation de maintien de l'ordre, il fallait faire face à une véritable guerre subversive. en plus de notre mission de réparation des matériels, de temps en temps, notre concours est demandé par l'etat major, pour renforcer des bouclages. ces opérations d'encerclement sont généralement déclenchées sur renseignements donnés par des musulmans restés pro-français. c'est suite à d'un des ces renseignements fournis par un caïd de la ville, qu'une katiba de fellaghas fut encerclée. de nombreux rebelles sont tués ou capturés mais quelques uns parvinrent à prendre la fuite. le caïd, craignant des représailles, a demandé la protection des militaires. c'est ainsi, qu'avec toute sa famille, il est venu loger à l'intérieur du bordj pendant 2 mois. le secteur étant devenu calme, il a été décidé que le caïd et sa smalah rejoignent leur domicile. dans la nuit, ils ont tous été égorgés et les fellaghas ont laissé sur la porte de leur gourbi un manuscrit sur lequel en arabe et en français on pouvait lire " mort au traitre ". de tels actes, souvent répétés, ont rendu muets les dénonciateurs éventuels. insidieusement, les rebelles imposaient leur loi, plus par la terreur que par la foi islamique ou patriotique. le djebel caillouteux met à rude épreuve la mécanique et notre compagnie est employée à plein temps pour qu...


7. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Claude

...serge adolphovitch chauvigné 🌴 biographie par son fils claude serge adolphovitch chauvigné est né à saint-pétersbourg le 4 septembre 1899. les 5 feuilles de son acte de naissance sont reproduites ici. en 1913, il arrive à tours, chez son oncle alfred. a l'école, il dépassait tous ses camarades. il se prend d'une passion pour la radio et suit les cours d'une école technique à paris, avec son ami gabby. en 1917, le conseil de famille se réunit pour autoriser serge, alors mineur, à s'engager dans la marine française. a rochefort, il suit la formation de radio. il est affecté d'abord sur un petit patrouilleur dans le golfe, puis en mer baltique, tandis que son grand copain gabby est envoyé sur la mer noire. dans la baltique, il sert à bord du bateau amiral où il fait office de traducteur. a helsingfors (helsinki), il rencontre ses sœurs olga et xénia qui y sont réfugiées. démobilisé en 1921 ou 1922, il apprend comptabilité et langue anglaise, par lui-même et dans une école à paris pendant près d'une année où il demeura crève-la-faim. (selon claude, car louis pensait qu'il avait étudié la comptabilité pendant une année à londres) puis, il se place dans une entreprise anglaise et part pour accra fin 1923. il revient en france, est engagé par une compagnie française de plantation de palmiers et repart pour achouka. il revient en france en 1925, puis repart au gabon. cette même année, il remplace temporairement un radio malade à bord d'un baleinier. en remerciement, la compagnie (norvégienne), lui offre cette mauser 9,65 dont son fils aîné fit tant usage plus tard à carnot. de retour en france, il rencontre germaine bourlaud à joué-les-tours. il repart au gabon. revient en france pour épouser germaine en 1928. ils repartent ensemble au gabon. en 1930, ils reviennent en france avec le bébé claude.selon claude, un des frères de serge, paul est mort sur le front de bessarabie. il ne sait rien des autres, ...


8. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...ns ton village que vit malingua le piégeur ? où est-il ? je le connais bien et ne le vois pas dans l’assistance. - lo a quoi awé (il est mort), répondit le chef très calme. - quand ? - cette nuit en même temps que la panthère nous dit-il d’un air naturel et convainquant. - il ne pouvait plus vivre sans son cerveau, enchérit tété. a notre demande le chef nous conduit vers la case de malinga. celui-ci était bien mort, son corps nu ne porte pas de trace de coups ni de blessure et n’a pas encore la raideur cadavérique. a son chevet, sa femme pleure en silence. elle nous a expliqué que la faute commise par son mari le condamnait à ne pas être enterré avec la fête rituelle. il sera donc abandonné, nu, dans la brousse où les charognards et les hyènes se chargeront de le dépecer. - on ne peut pas enterrer un homme sans son cerveau, conclut sagement le chef du village. le lendemain, je me suis rendu à carnot raconter toute cette histoire au gendarme français. celui-ci me dit que malinga a certainement été empoisonné par un poison foudroyant afin que la crédibilité des sorciers subsiste. il n’y a sur place aucun moyen d’autopsie, il ne pouvait donc rien faire sans preuve. néanmoins, je suis resté longtemps troublé par tant de coïncidences : seul le piège du village de wansiguila avait fonctionné. c’est dans ce village que vivait le piégeur incriminé. c’est dans ce village qu’il est mort, alors que, se sachant soupçonné, il lui était possible de fuir ses détracteurs … retard des pluies, plantation en faillite la saison des pluies aurait dû commencer depuis trois semaines, doudou ne chantait pas, le ciel était serein. les plants de tabacs avaient déjà dépassés la taille idéale pour le repiquage et, si l’on tardait encore, la récolte serait compromise. j’ai donné l’ordre à tété de faire creuser les sillons d’irrigation dans la terre durcie et craquelée du plateau. pendant...


9. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...om, se trouve à 11 km au nord. situé au sud-est d'orléansville dont il est distant de 34 km et à 197 km au sud-ouest d'alger, le village prit le nom d'un de nos grands poètes et hommes politiques, né à milly près de mâcon en 1790, mort à paris en 1869. arrosé par les eaux du massif de l'ouarsenis qui culmine à 1 985 m, lamartine, à 216 m d'altitude, bénéficie d'un bon climat avec des températures qui varient entre 14 °c en hiver et 42 °c en été. l'oued fodda, affluent du chélif, permet par des canaux de dérivation d'irriguer 200 ha de cultures diverses. l'alimentation en eau est assurée par des sources. les terres d'alluvions sont propices aux céréales. lamartine dispose d'une pépinière communale en plein rapport. le village établi sur les terres du douar harchoun, abrite le siège de la commune mixte du chélif, qui s'étend sur 192 083 ha en plaines, coteaux et montagnes. en 1900, cette commune mixte avait une population de 48 113 autochtones et 701 français, alors que lamartine avait en cette même année 333 habitants dont 253 européens. le village est desservi par la gare plm de l'oued fodda sur la ligne de chemin de fer d'alger à oran. la commune de lamartine au début du xxe siècle administration de la commune mixte administrateur: m. eugène pons; premier adjoint: m. félix aumerat; deuxième adjoint: m. marius cauquil; secrétaire: mm. albert colombaire, françois brandstaetter et françois magnon; khodja : mm. ben omar benatchi et mohammed boukandoura; garde champêtre, crieur public: m. victor gibert; instituteur: m. noël antoniotti à l'école communale de garçons; institutrice: mme brandstaetter à l'école communale de filles; médecin de colonisation : d' reisser, résidant à l'oued fodda; fanfare: les enfants de lamartine, avec m. françois magnon comme chef de musique; curé : m. l'abbé bonnefond ; cantonniers: mm. rochette et weinert. artisans et commerçants en raison de sa situation à l'extrémité d'une rou...


10. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

...amérique 🗽 et si l'amérique avait été française ? a l'automne 1604, il y a quatre cents ans, un petit groupe de français crée la première colonie en amérique du nord, devançant de peu les anglais. mais l'aventure tourne mal. récit d'une occasion perdue.vu de la rive nord, sainte-croix apparaît minuscule. quelques mètres carrés de terre sableuse cerclés de rochers et de sapins noirs. un îlot plus qu'une île, fiché à l'embouchure de la rivière du même nom, dans un paysage austère de forêts et de lacs glacés.si petit, si désolé qu'on se prend à douter : comment diable des hommes ont-ils pu choisir cet endroit pour créer, il y a quatre cents ans, le premier établissement français en amérique du nord - et même le premier établissement tout court (si on excepte la floride espagnole), puisque les anglais ne s'installeront que trois ans plus tard ?l'hiver dernier, raconte le guide, un photographe est venu ici en raquettes. son appareil a gelé en deux minutes. au xviie siècle, ajoute-t-il, les hivers étaient encore plus rudes : - 35 °c en moyenne, contre "seulement - 25 °c" aujourd'hui. les climatologues parlent de "mini-ère glaciaire". a l'époque, l'été indien ne durait que quelques jours.en 1604, les premières neiges étaient tombées le 6 octobre. et le 3 décembre, le piège s'était refermé : la rivière charriait des blocs de glace chahutés par les marées. le passage vers les rives était désormais impossible. finis la chasse, la pêche, le ramassage des coquillages, la cueillette. perdus, aussi, les légumes plantés pendant l'été sur les berges, et l'eau potable, et le bois de chauffage. l'île refuge deve...