Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :fondation


Page 1 - 5 sur un total de 10 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...ecensement de port-royal de 1671, on ne peut pour autant conclure qu'en l'absence d'actes de l'état civil, elle sont toutes d'origine strictement française, sous seul prétexte qu'elles ont des noms à consonance française, d'autant plus que cela signifierait qu'elles seraient débarquées en acadie sous occupation anglaise, entre 1654 et 1670, chose improbable, voire impossible, puisque la france en cette époque n'envoyait pas de colons français en territoire sous domination anglaise. autrement dit, l'étude exclusive de l'institut drouin conclut que si des personnes se trouvent dans la colonie française de peuplement en acadie en 1671, c'est qu'elles s'y trouvaient déjà en 1654, au moment de la prise de port-royal par l'angleterre. estimant que les conclusions de l'institut drouin sont bien fondées, m. alemann a par la suite constaté que l'étude est à l'origine de la fondation de la société généalogique canadienne-française, laquelle s'est toujours opposée à ce qu'une partie importante des "acadiens" aient une origine autochtone. poussant l'étude de drouin dans ses derniers retranchements, m. alemann a alors constaté qu'au contraire une partie des personnes dites acadiennes sont d'origine autochtone pouvant être démontrée à l'aide de la généalogie et de documents historiques. pour ce faire, il a d'abord mené à bien une série d'entrevues auprès de différentes personnes s'auto-affirmant métis dans le bas saint-laurent, province de québec, et au nouveau-brunswick, en appliquant la technique de "l'upstreaming", bien connue par les historiens. cette technique consiste à utiliser la tradition orale pour interpréter les documents historiques des siècles précédents. m. aleman...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...sée à la préfecture réunissant toutes les notabilités de la ville tant de l’administration que du secteur privé. en ma qualité de directeur départemental de la santé, on m’a prié de pendre la parole. j’en ai profité pour exposer les difficultés que je rencontrais, comme chirurgien, à trouver du sang pour les réanimations et je formulais le soin que la croix rouge se penche sur ce problème et recrute des donneurs bénévoles. le préfet s’est alors levé pour appuyer ma demande. - ce que dit le colonel est très important . ainsi, le mois dernier au cours d’une opération contre les rebelles, nous avons pris un nommé « monde afrique » qui était gravement blessé. il a été soigné à l’hôpital de pendja (un établissement privé de la fondation « ad lucem »). on lui a fait une transfusion de sang et il a guéri. il nous a donné des renseignements et on a pu ainsi en tuer dix. (sic) les quelques européens présents se sont regardés entre eux, effarés par cette curieuse application des principes de la croix rouge. pourtant le préfet était un homme très droit que nous estimions tous. je l’ai retrouvé plus tard et nous avons toujours entretenu des relations très amicales. mais comme à partir de ce jour-là mon approvisionnement en sang est devenu plus aisé, aussi je me demande si ses arguments n’ont pas eu plus d’effet pratique que mes histoires mélodramatiques de la pauvre mère saignée à blanc par un placenta praevia … obsession également dans leur lutte contre la rébellion de la part des hautes autorités camerounaises qui en sont venues à...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Deuxième métier : planteur de tabac

...cute; toute la surface du plateau, puis en attendant la saison des pluies, j’ai décidé de remplacer notre maison de torchis par une maison en briques. nous avons d’abord construit un four pour cuire les briques de glaise que nous récoltons près du marigot. en fait cette glaise est du kaolin gris de très bonne qualité qui devient rouge en cuisant dans le four. j’ai fabriqué des moules en bois, ce qui a permis leur uniformité et un travail à la chaîne en trois temps : 1er temps remplissage des moules, 2ième temps, séchage sur place au soleil pendant deux jours, 3ième temps, remplissage du four et cuisson. l’emplacement de la maison a été délimité à mi-pente du plateau, face à la large plaine qui donne sur la nana et moins exposée au vent que la case que nous avons sur le mont dominant le plateau. dès la fin des fondations, les briques sont montées à chaque sortie du four. avec la camionnette je navigue sans cesse entre le marigot et le plateau pour amener le kaolin et le chemin du retour je porte les briques cuites sur l’emplacement de la nouvelle maison. a ce rythme les murs ont été montés en un mois. il restait à, aller couper des arbres dans la forêt pour construire la charpente. le plus dur a été de mettre en place la longue poutre faîtière, puis le toit a été recouvert de tuiles de palme. il s'agissait de feuilles de palmier disposées sur deux baguettes de bois et cousues avec des éclats de bois gros comme des cure-dents. ces tuiles faisaient à peu-près 1 mètre de large sur 50 centimètres. elles étaient superposées et fixées sur les solives à l'aide de lianes. pendant ce temps, les maçons enduisaient les murs de cré...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...ute;ent un arc-en-ciel permanent qui ceinture ses huit cents mètres de large. l'eau tombe avec grondement sourd, amorti par l'épaisse végétation. la seule voie d'accès est une petite route en terre battue qui mène jusqu'à un petit restaurant monté sur pilotis, en haut des chutes. le plateau est recouvert par une forêt équatoriale très dense. après avoir agrandi et goudronné la voie d'accès, nous avons défriché le plateau pour y implanter l'usine. tous les grands arbres déracinés sont élagués et achetés par une scierie. les énormes rochers ont été brisés à la dynamite, puis le terrain a été aplani. enfin, des tranchées ont été creusés à la pelleteuse pour recevoir les passages de câbles électriques et réaliser les conduites d'eau. les fondations de l'usine ont succédé à ces travaux, tandis qu'avec nos bulldozers nous réalisons l'emplacement des futures villas des employés et le village indigène dans les collines avoisinantes. le travail le plus impressionnant a été la construction, en bas des chutes, de la centrale avec ses énormes turbines qui seront actionnées par l'eau tombant à travers une conduite forcée, en béton armé. ce chantier très important pour l'économie du pays, a été visité par m. malraux alors ministre de la france d'outre mer. il était accompagné du gouverneur et entouré de nombreux journalistes. a l'issue de la visite un buffet froid, où nous étions tous conviés, a été servi. le ministre, très affable a posé de nombreuses et pertinentes questions sur des domaines très variés et, de groupe...


5. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...u fiel des sorciers ... une vraie maison en briques avec tété et mes manœuvres, nous avons ensemencé la plaine et défriché toute la surface du plateau, puis en attendant la saison des pluies, j’ai décidé de remplacer notre maison de torchis par une maison en briques. nous avons d’abord construit un four pour cuire les briques de glaise que nous récoltons près du marigot. en fait cette glaise est du kaolin gris de très bonne qualité qui devient rouge en cuisant dans le four. j’ai fabriqué des moules en bois, ce qui a permis leur uniformité et un travail à la chaîne en trois temps : 1er temps remplissage des moules, 2ième temps, séchage sur place au soleil pendant deux jours, 3ième temps, remplissage du four et cuisson. l’emplacement de la maison a été délimité à mi-pente du plateau, face à la large plaine qui donne sur la nana et moins exposée au vent que la case que nous avons sur le mont dominant le plateau. dès la fin des fondations, les briques sont montées à chaque sortie du four. avec la camionnette je navigue sans cesse entre le marigot et le plateau pour amener le kaolin et le chemin du retour je porte les briques cuites sur l’emplacement de la nouvelle maison. a ce rythme les murs ont été montés en un mois. il restait à, aller couper des arbres dans la forêt pour construire la charpente. le plus dur a été de mettre en place la longue poutre faîtière, puis le toit a été recouvert de tuiles de palme. il s'agissait de feuilles de palmier disposées sur deux baguettes de bois et cousues avec des éclats de bois gros comme des cure-dents. ces tuiles faisaient à peu-près 1 mètre de large sur 50 centimètres. elles étaient superposées et fixées sur les solives à l'aide de lianes. pendant ce temps, les maçons enduisaient les murs de crépi. en deux mois la maison a été terminée ainsi qu’une cuisine érigée à proximité. nous étions très fiers de notre œuvre, notre maison très...