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1. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...nsistait à remonter la rue de la tranchée jusqu'à son origine où elle se prolonge par la rue carnot ; puis, avant d'atteindre la place d'armes, un changement de direction à 90° sur la droite conduisait directement à la rue du lycée, faisant suite à la rue saint nicolas. seulement c'était une voie très encombrée. la circulation dans les deux sens - qui était loin d'égaler son intensité actuelle - n'était cependant pas négligeable. il y avait d'abord l’aller-retour du tramway sur une voie unique, d'où la nécessité d'une zone de croisement commençant juste à quelques pas de la maison entre la rue lecesve (du nom d'un évêque «jureur») et la rue du château d'eau (actuellement rue léopold thézard, un illustre inconnu) le long du mur clôturant la cour du doyenné saint-hilaire occupé à l'époque par l'École normale des instituteurs. l'ensemble, sur une trentaine de mètres, s'étalait sur presque toute la largeur de la chaussée. puis il y avait tous les engins roulants possibles et imaginables : automobiles et camions bien sûr, mais aussi bicyclettes, charrettes à bras, chars à bancs des paysans se rendant au marché, voitures du laitier ou du livreur de pain dont les chevaux, connaissant parfaitement leur travail s'arrêtaient d'eux-mêmes devant la porte de chaque client, chariots des marchands de charbon ou du marchand de vin, tombereaux des éboueurs, les «ramasse-bourrier» (bourrier étant le nom poitevin pour désigner les ordures ménagères). le tout circulait sans trop d'excès de vitesse mais comme les trottoirs étaient étroits, cela représentait malgré tout un risque pour un petit garçon étourdi et plongé dans ses rêveries. donc itinéraire strictement interdit !un autre m'était recommandé, plus compliqué, pas plus long, mais plus sécurisant ; la circulation y était calme et, dans l'ensemble, les trottoirs étaient nettement plus larges.il fallait donc quitter la rue de la tranchée en prenant à droite la ru...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...daniel chauvigné ⌘ sixième métier : conducteur d'engins bien que m'apportant un salaire très appréciable, ce sixième métier a été pour moi un bouleversement complet. en effet, j'ai dû m'habituer à travailler avec des camarades français, plus âgés et plus expérimentés que moi dans la spécialité. beaucoup ont également une faible ouverture d'esprit et une méconnaissance complète de la vie africaine. jeune et débutant dans un métier appris sur le tas, je devais donc me faire admette avec mon habilité manuelle, sans imposer mes connaissances. il m'a fallu quelques mois pour m'intégrer, mais ce qui m'a le plus servi a été ma connaissance de la langue et des coutumes des indigènes. quelques camarades se heurtaient souvent avec eux par incompréhension réciproque et mes interventions conciliantes étaient toujours appréciées. deux camarades m'ont beaucoup aidé et beaucoup apporté : franck dewil, un conducteur d'engins de 22 ans, est un géant 1,90 m, très blond il a un air nordique. guère plus âgé que moi et logeant dans la même case, nous sommes devenus rapidement des amis inséparables. l'autre roger laurin est géomètre, un peu moins grand que franck, il possède par contre une carrure imposante. il est marié depuis peu avec une jeune et petite femme : jannine. cet homme d'une trentaine d'années est très intelligent mais il n'avait pas progressé dans ces études autant qu'il voulait suite à une mésentente avec son père. ce dernier, possédait un petit atelier de tôlerie-carrosserie en banlieue parisienne et il voulait que son fils lui succède dans cette entreprise familiale, mais roger avait d'autres ambition...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...e, il a été décidé que le caïd et sa smalah rejoignent leur domicile. dans la nuit, ils ont tous été égorgés et les fellaghas ont laissé sur la porte de leur gourbi un manuscrit sur lequel en arabe et en français on pouvait lire " mort au traitre ". de tels actes, souvent répétés, ont rendu muets les dénonciateurs éventuels. insidieusement, les rebelles imposaient leur loi, plus par la terreur que par la foi islamique ou patriotique. le djebel caillouteux met à rude épreuve la mécanique et notre compagnie est employée à plein temps pour que les corps de troupe conservent leur capacité opérationnelle. j'ai suivi une formation spécialisée sur la réparation des nouvelles jeep delahaye dont est dotée l'armée et le temps d'une inspection, j'ai été sollicité pour contrôler ce type de matériel au sein des corps de troupe de la région. ainsi, pendant un mois, avec le colonel cecoq, inspecteur du service du matériel, et un adjudant-chef spécialiste sur engins blindés, j'ai sillonné toutes les routes de l'algérois. a aïn taya, après avoir terminé le contrôle des matériels d'un régiment de dragons, et ne devant poursuivre notre périple que le lendemain, le colonel cecoq a décidé que l'on irait se baigner, l'après-midi au large d'une plage sauvage qu'il avait repérée à l'extérieur de l'agglomération. le colonel s'est très peu baigné, puis il dit à son chauffeur de lui remettre son pistolet mitrailleur pour nous protéger et qu'il aille nous rejoindre dans la mer. on s'est laissé porter par les petites vagues en appréciant la douce température de l'eau et lorsque nous sommes parvenus à 200 mètres de la plage, nous avons fait demi-tour, mais très vite nous nous sommes aperçus que le courant nous repoussait vers le large. nous avons forcé en vain nos efforts. finalement c'est en progressant en biais vers un ancien fort que nous sommes parvenus, après une heure d'efforts, à rejoindre le sable blond de la plage....


4. À la guerre ⚔️ 1944 Bulletin du curé de Sainte-Clothilde

...dent : à l'est, au centre, le ciel s'embrase, ce sont des bombes incendiaires et des maisons brûlent. la sirène glapit quand le mal est fait : la d.c.a. donne à plein maintenant, mais trop tard. au matin du dimanche 27 paris consterné enregistre la mort de 110 victimes. on compte en outre 720 blessés. les 1er, 5ème, 12ème, 18ème et 20ème arrondissements ont souffert. la halle aux vins est en cendres, plusieurs maisons de la rue monge aussi. c'est le voile de crêpe sur un pavois trop éclatant. c'est peut-être aussi un avertissement salutaire à la population : la guerre n'est pas finie ... c'est en tout cas un appel à la défense aérienne. dès le matin, les postes de d.c.a. se multiplient sur les places, sur les quais, près des ponts. il en surgit de partout. la sérénité reparait sur les visages à mesure qu'on dénombre les engins protecteurs. dans la journée, on nous révèle des choses véritablement impressionnantes. un officier allemand, prisonnier, a découvert au g.q.g. allié que les sous-sols du sénat cachaient une machinerie infernale : sur un simple déclic, les principaux monuments de la capitale et les quartiers avoisinants devaient sauter, un tiers de paris ayant été miné au préalable. comme le crime n'avait pu s'accomplir le 25, un des objectifs du raid qui suivit était justement d'atteindre le luxembourg, et par là, de ruiner paris. les bombes qui y étaient destinées tombèrent rue monge où elles causèrent d'énormes dégâts, mais la capitale, une fois de plus, était préservée. 5 septembre les jours ont passé, les troupes avancent à une allure foudroyante, le danger recule, les cœurs se rassurent, la vie redevie...


5. Claude 🎓 Charlu

...nt et bombardent la gare. notre gare ! la grande rue s'était vidée et, dans tous les champs alentour, des milliers de gens s'aplatissaient; les maisons du village furent secouées, fracas énorme des explosions, morceau de rails et de ballast qui tournoyaient au milieu des éclairs et des gros nuages de fumée, les cris et les hurlement, le sol qui tremblait et les cloches de l'église qui se mirent à tinter ! dans le ciel, les avions menaient sarabande, plongeant et lâchant leurs bombes, puis arrosaient la voie de projectiles ... charlu ?... charlu se tenait, tout seul, au milieu de la grand rue... émerveillé, fasciné, en proie à la plus grande jubilation, et il chantait à pleins poumons une rengaine populaire "amour ... toujours ...". dans les jours suivants, le bruyant déferlement des tanks et camions à croix gammée devait à nouveau remplir charlu d'extase. ces engins, pare-chocs à pare-chocs, ces voitures blindées, ces chenillettes rapides, ces ambulances, ces popotes roulantes, et toujours plus et plus de moyens de transport ... charlu n'avait jamais rien vu de plus beau ni de plus excitant ! il sautait, trépignait de joie et se mettait à danser une sorte de farandole à laquelle son père mit fin d'un coup de pied aux fesses. pendant l'été, ivan et sa mère ainsi que tous les autres réfugiés mosellans reprirent le chemin de leur village. soudainement, charlu se trouva seul. seul. il ne comprit pas la catastrophe qui s'abattait sur lui, charlu. il ne comprenait pas. il n'avait sans doute aucune idée, d'ailleurs, de l'amplitude et de la portée des événements dont il avait été le témoin. mais le départ d'ivan ... d'abord, charlu fut désemparé. perplexe. il y avait eu la mobilisation général...