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Vous recherchiez le terme suivant :enfance


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6. Daniel Chauvigné ⌘ Cinquième métier : chef de chantier

...ndez-vous avec m. pin, un ami de mes parents, qui m'avait proposé du travail dans sa scierie située à m'baïki. le troisième jour, cet ami n'était pas au rendez-vous, et il n'y avait pas de téléphone pour le joindre dans la brousse. après bien des hésitations, car je n'étais pas à mon aise dans cette ville moderne et bruyante, j'ai décidé d'aller voir mr pierre dalcer, un autre ami de mon père, qui est directeur d'une grosse compagnie de transports. celui-ci m'a reçu brièvement et m'a dit de repasser le voir à la fin de son travail vers 17 heures. j'ai tué le temps en flânant le long du fleuve et en allant me recueillir sur la tombe de mon cher papa à qui je confiais mentalement mes malheurs. j'ai été ensuite me promener sur la place du marché devant la grande maison à arcades où j'avais passé mon enfance lorsqu'un noir m'interpela : - "monsieur bobby !" un grand haoussa venait vers moi avec un bon sourire en me tendant les bras. il me semblait n'avoir jamais vu cet homme, néanmoins je l'ai salué en lui disant : - "comment connais-tu mon surnom ?" - "j'étais ton petit boy en 1934 et tu ressembles tellement à ton père que je t'ai reconnu. je m'appelle salet..." ensemble nous avons longtemps bavardé, comme deux vieux amis, et avons nous décidé de nous revoir souvent, puis je l'ai quitté pour aller à mon rendez-vous. m. dalcer m'emmena chez lui, m'offrit un apéritif et s'est enquit de ma démarche. il connaissait bien mr pin et m'affirma que c'était un farfelu qui avait certainement oublié ses promesses envers moi. dalcer était un très bon ami de mon père avec lequel il avait été associé un certain temps, aussi, très simplement il m'a ...


7. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...famille bourlaud possède, et habite encore, une superbe propriété nantie d'une grande maison bourgeoise à coulombiers, petit village à 16 kilomètres au sud de poitiers. un ami colonial avait offert au père de germaine de nombreuses armes de chasse africaines qui sont exposées sur d'énormes panoplies recouvertes de toile rouge, dans le grand escalier qui mène à l'étage. il avait même donné un gros pélican empaillé qui perche sur l'armoire louis xiii du vestibule. initialement, ce volatile était destiné à armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l' l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivi son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis, qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui, après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile. le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son 1er garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche. en 1930, la s.a.b.i.o. ...


8. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...nt tout bas quelques mots de tendresse mais inutilement, car de ces amoureux le jeune gabriel était le plus heureux: gabriel lajeunesse enfant du gros basile, un forgeron du bourg reconnu pour habile parmi les villageois qui l'estimaient beaucoup. car le peuple a jugé, de tout temps et partout, l'état de forgeron un métier honorable. les célestes liens d'une amitié durable unissaient le fermier et le vieux forgeron. et leurs petits-enfants, l'espoir de leur maison, avaient grandi tous deux charmants, pieux et sages, semblables à deux fleurs sous les mêmes feuillages. le curé du canton, homme aux nobles désirs, qui méprisait la terre et dont tous les loisirs etaient donnés au soin de sa chère jeunesse, leur avait enseigné l'amour de la sagesse en leur montrant à lire. enfants naïfs alors ils se livraient ensemble, en paix et sans remords, aux plaisirs innocents de l'innocente enfance. leur leçon récitée avec obéissance, ils couraient à la forge où basile, le soir, bien souvent, les bras nus, le visage tout noir, un tablier de cuir autour de la ceinture, sans crainte soulevait, avec une main sûre, d'un cheval hennissant le vigoureux sabot; pendant qu'auprès de lui, dans un feu de fagot rougissait lentement un grand cercle de roue, comme un serpent de feu qui se tortille et joue dans un brasier ardent allumé sous les bois. a l'approche des nuits, l'automne, bien des fois, quand le ciel était noir, et que la forge sombre semblait vomir dehors les flammèches sans nombre, par les carreaux de vitre et les ais du lambris, ils venaient regarder, avec des yeux surpris, le soufflet haletant que ranimait la braise, et réchauffer leurs doigts en causant à leur aise. quand ils n'entendaient plus le soufflet bourdonner ni sous le dur marteau l'enclume résonner, alors ils compara...


9. Europe🗼 Coulombiers selon Jacques

...europe🗼 coulombiers selon jacques selon un texte de jacques bourlaud : coulombiers, 66 route nationale (2005) le fondateur la propriété de famille de coulombiers est pour nous un lieu mythique où six générations se sont succédées dont quatre ont accumulé des souvenirs d’ enfance et une septième commence à se pointer. charles capillon, le fondateur, était le fils de charles capillon, originaire de cloué et qui s’était fixé à coulombiers comme boulanger où il avait acquis une aisance confortable et une certaine notoriété. il avait épousé jeanne fauchereau, née elle aussi à cloué. ils ont eu trois enfants : charles (le fondateur) né en 1831 à coulombiers, pierre né en 1833 et magdeleine-clémentine née le 8 mai 1835 à coulombiers et qui devait épouser plus tard françois bourlaud.il avait beaucoup voyagé et son point d’attache était paris. il avait sillonné l’europe pour représenter la maison "vee et guy, droguerie médicinale". il y travaille comme voyageur de commerce jusqu’en 1881 et prend sa retraite en 1882. entre temps, il a fait quelques achats importants. en 1874, une grange à coulombiers, démolie depuis, et qui devait se situer à proximité du jardin bas de la prairie ainsi qu’un terrain de cinq hectares à gauche de la route poitiers-la rochelle à la sortie de coulombiers qui a été vendu beaucoup plus tard. ce devait être situé à l'emplacement du terrain de football actuel, semble-t-il. mais surtout, en avril 1879, il achète le terrain et les bâtiments d’une ancienne auberge et y fait construire la maison où il avait l’intention de se retirer. il nous reste les ...


10. Claude 🎓 Charlu

...cute;es, il percuta un des érables qui bordaient l'allée principale de l'école et, sous le choc, tout son corps pivota avant de s'affaler, faisant maintenant face au mur d'enceinte, au pied de l'arbre. nous avons bien ri et plus encore lorsque, parvenus à lui, nous avons surpris son regard ahuri, ahuri et perplexe car il ne pouvait évidemment comprendre comment l'allée s'était ainsi esquivée si brusquement devant lui. madame blanchon qui s'occupait des petits était accouru à la rescousse et avait aidé charlu à se remettre sur ses pieds. mais, à part une blessure superficielle au front, notre camarade ne semblait pas souffrir outre mesure et il passa le reste de sa journée, errant de-ci de-là, dans la cour avec un sourire béat en travers de son visage. il n'était pas méchant, charlu, seulement simple d'esprit. mais il faisait partie intégrante de notre enfance et nous n'aurions pas voulu l'éloigner de nous. pourtant, monsieur et madame blanchon durent renvoyer charlu à ses parents : le pauvre misérable gosse avait grand besoin de soins psychiatriques. le maître et la maîtresse avaient fait des démarches personnelles auprès des parents, naturellement morfondus, et entrepris les premières formalités auprès de l'institut de rééducation de niort. car, en effet, charlu montrait des traits de plus en plus bizarres et son comportement général devenait alarmant : la villageoise qui préparait les déjeuners à la cantine l'avait surpris sous le préau alors qu'il tranchait la tête de pigeonneaux tombés de leur nid avec une hachette que notre simplet avait d'abord, et précipitamment, essayé de cacher sous la pile de bois puis jetée à grande volée par dessus la murette dans le verg...