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Vous recherchiez le terme suivant :dunkerque
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1.
À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud
...e moi qui sont pris à partie et mitraillés.
le pauvre descamp est tué, thiebaud blessé à la jambe, un servant a disparu que nous ne reverrons pas. dans le parcours, une nouvelle malchance : une roue de caisson s’est détachée et le caisson doit être abandonné. nous perdons donc 1 canon et 1 caisson dans l’aventure.
l’automitrailleuse continue à nous chercher, les balles sifflent à nouveau, nous ne pouvons rester là à attendre arnould et ses hommes sans courir le risque de faire massacrer inutilement ce qui reste de la batterie de tir.
le maréchal des logis arnould chef de pièce de la 2e pièce est chargé de ramener les hommes de la 2e pièce et de rejoindre plus tard la batterie qui doit continuer sa route ; il est accompagné du tireur de la 2e pièce berruzi (ils rejoindront par la suite la batterie avant l'embarquement à dunkerque).
la 14e batterie rejoint la route de popperinge à dunkerque tellement encombrée de véhicule démolis et en feu à la suite des bombardement qu'elle est obligée de passer à travers champ.
il reste encore sur place de nombreux hommes français et anglais tués ou blessés.
la batterie doit rejoindre oost-cappel par roesbrugge et passer le canal avant que les ponts ne sautent.
après avoir traversé krombeke, nous voyons des drapeaux blancs partout et des belges désarmés. a nos demandes de renseignements, on répond désagréablement et on nous invite à quitter la ville au plus vite qui serait interdite aux français ainsi qu'aux anglais.
roesbrugge est soumis à un bombardement, inutile d'essayer de passer ; le canal est traversé à stavele. demi-tour en direction de stavele.
nous sommes étonnés de voir le long de la route du mat...
2.
Claude 🎓 La grande alliance
...ini ! sont beaux ! feraient mieux de travailler dans les champs !.." ses invectives furent assez longues pour nous permettre de reprendre le souffle et on lui rétorqua que beaucoup étaient morts sous la croix de lorraine, que son comte de paris, lui-même, portait l'uniforme des français libres ... - "sous un nom d'emprunt ! pas pour un usurpateur ! pour la france !" - "alors, nous aussi nous devons porter la croix de lorraine." c'était l'argument final, irréfutable et la tante ne coucha pas dans la grange. le drapeau anglais. deuxième drame ! - "pourquoi un drapeau anglais ?" demanda l'oncle incrédule, doucement. - "ben quoi ... nos alliés ... enfin ..." - "enfin quoi ?" le ton montait comme le bouchon cristallisé des volcans que pousse un bouillant magma. - "nous sommes ensemble, non ?.." ce fut la déflagration ! - "ensemble ! ça oui, pour sûr, nous sommes ensemble ! ensemble à dunkerque, ensemble à mers el kébir ! ensemble !.." et, pur un peu, les fachoda et sainte hélène de l'histoire seraient remontés à la surface ! on les sentait grogner comme d'énormes borborygmes prêts à se déverser sur nos innocentes prétentions. c'est que l'oncle avait fait jadis son temps dans la marine qui n'oublie pas ... il était rouge de colère et sa verrue, au bord des lèvres, dansait la bourrée. - "enfin, oncle georges, la b.b.c., qu'est-ce que c'est ? et les mosquitos qui ont attaqué le train ? et churchill qui a dit que la france est toujours la france ?.. " mais l'oncle se butait -- dunkerque et mers el kébir lui restaient sur l'estomac. - "vous êtes trop jeunes pour comprendre !" et il entreprit derechef de nous instruire : dans la sécurité inviolable de leur île, les anglais se croyaient maîtres du monde, se montraient d'une a...
3.
Jacques ✎ Boivre : Je suis chevau-léger de la maison du roi
...ts, sur les remparts aussi bien que dans les bivouacs dressés en hâte à l’intérieur des murs, il n’était question que de la colère de turenne. on signalait tous ses éclats et on en rajoutait au besoin, comme si chacun avait été choisi comme confident par le chef…
on disait qu’il avait fait des reproches très durs au maréchal de grammont et que celui-ci, malgré son âge, malgré son brillant passé et sa parenté illustre, n’avait rien su répondre…. on disait même qu’il n’avait pas caché sa mauvaise humeur devant le roi et qu’il avait chapitré ce jeune souverain pendant plus d’une heure !
toujours était-il que le roi, dont la santé ne s’était pas améliorée, avait préféré se retirer. il avait pris, ce matin même, la route de dunkerque et de calais d’où il espérait rejoindre paris, si dieu le permettait, dès qu’il serait guéri.
les troupes de la maison du roi s’étaient donc mises en route pour l’accompagner. mais on avait estimé que les chevau-légers avaient trop souffert ; aussi avait-on décidé de les laisser sur place deux ou trois jours. pendant ce temps, ils enterraient leurs morts et essayèrent de récupérer le plus possible d’hommes et de chevaux blessés. ils rallieraient donc calais plus tard.
c’est ainsi que rochereau et follenfant avaient passé la plus grande partie de la journée à ensevelir leurs compagnons tombés au cours de la charge, et de leur colonel au milieu de ceux-ci.
en serrant des poings, ils avaient entendu un notaire royal proclamer que tous les biens meubles et immeubles du comte de lapierrière seraient saisis et vendus à ...