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1. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...ute;poque, la circulation dans une ville comme poitiers n'était pas telle qu'il eût fallu user de ces précautions. en réalité, il était occupé à résoudre un problème d'échecs - jeu où il était de première force - et il ne savait plus très bien où il devait se rendre. des mauvaises langues m'ont dit un jour que l'oncle camille avait bien su monter à cheval, mais qu'il ne parvenait pas à descendre de sa monture. comme il avait été mobilisé en qualité de sous-lieutenant d'artillerie, j'ai pensé qu'il s'était mis en selle le 2 août 1914 et n'avait remis pied à terre que le 11 novembre 1918; mais il parait que ce n'est pas vrai ... aussi loin que nous pouvons remonter dans le passé, nous constatons que notre famille, à quelques exceptions près, reste localisée dans le poitou. la dispersion commence avec la génération de mes parents. mon oncle camille bourdin est allé se fixer à tours. ma tante janne bourlaud, à la suite de son mari roger biard, a connu de fréquents changements de résidence avant de terminer sa vie en bretagne. le phénomène n'a fait que s'accentuer avec ma génération. du côté de mon père, nous étions huit cousins germains ; deux seulement sont demeurés dans la région. après une quinzaine d'années en afrique équatoriale, ma sœur aînée est revenue à coulombiers pour y mourir. et moi-même, c'est au bout de quarante ans d'errance que j'ai retrouvé le poitou. du côté de ma mère, la situation est comparable. si bien que je n'ai pratiquement rien à dire au sujet de mes cousins et cousines.peu de choses au sujet de ma sœur madeleine, dé&cce...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...taises ou vendéennes. ainsi, dans ce décor morose, nous étions une centaine d’étudiants en première année de médecine et une dizaine de stagiaires en pharmacie. la plupart d’entre nous habitait des chambres meublées louées dans des maisons plus ou moins bourgeoises. mais d’autres fréquentaient d’honorables pensions de famille où l’on gardait avec une pieuse fierté le souvenir des anciens pensionnaires devenus navalais comme autant de victoires brodées sur un drapeau. héritière de la plus ancienne école de médecine navale, l’École annexe de rochefort nous accueillait dans une ambiance quasi-militaire sans toutefois étouffer en nous les manifestations de l’esprit carabin. chaque matin à huit heures, groupés au pied d’un perron, nous voyions surgir des profondeurs d’un édifice « grand siècle », élégant officier de marine, le médecin-résident de l’hôpital accompagné d’un premier-maître. celui-ci faisait l’appel et nous nous dispersions pour nous rendre dans les services où se déroulaient les stages hospitaliers. comme nous n’étions pas très nombreux et qu’il y avait suffisamment de malades le stage de médecine nous a été profitable . d’autant plus que le chef de service, qui nous enseignait par ailleurs la physiologie et la semeïologie, ne manquait jamais une occasion de nous poser des questions indiscrètes sur son cours que nous avions intérêt à connaître parfaitement si nous voulions éviter des réflexions fort désagréables à entendre. le stage de chirurgie nous paraissait plus romanesque car il nous permettait d’entrevoir le monde mystérieux du bloc opératoire. et les rares d’entre nous qui avaient eu la chance d’être désignés pour aider à opérer un phimosis sentaient leur vanité s’épanouir au soleil de cette consécration chirurgicale. quant au stage de dermato-vénérologie, à l’époque où les premiers sulfamides commençaient à faire une timide apparition,...


3. Amérique 🗽 La Bretagne accueille les Acadiens

...te;ficient d'un statut de neutralité. mais en 1755, un nouveau gouverneur, charles lawrence, décide de faire place nette. a l'automne 1755, alors que la france et l'angleterre ne sont pas en guerre, il ordonne ce qui restera connu comme "le grand dérangement", en termes moins pudiques, la déportation du peuple acadien tout entier. les acadiens sont regroupés, embarqués de force dans des vaisseaux et dirigés sur les colonies anglaises de l'amérique du nord. les villages, les fermes, le produit d'un siècle et demi d'efforts constants, sont entièrement brûlés, les terres rétrocédées à des colons britanniques. sur une population acadienne de quelque 10.000 habitants, 7.000 sont déportés, les autres n'y échappant qu'en fuyant dans la forêt où les indiens les recueillent. l' «épuration ethnique» de l'acadie entraîne la dispersion de ses habitants sur tout le littoral atlantique de l'amérique anglaise. les 1.200 acadiens destinés à la virginie connaissent un sort particulier. comme la colonie refuse de les recevoir, ils sont finalement expédiés en angleterre, où ils arrivent fin juin 1756. 78 familles à belle-ile-en-mer sept ans plus tard, beaucoup d'entre eux sont accueillis en bretagne, à morlaix et saint-malo. a morlaix, les 384 acadiens sont sommairement logés dans des bâtiments militaires occupés par le régiment de vermandois, alors en campagne. mais que faire de ces pauvres gens, démunis de tout sinon de courage et d'espoir de recommencer une nouvelle vie ?pendant deux ans, de nombreux projets sont échaffaudés puis abandonnés. grâce aux efforts conjugués du gouverneur de belle-ile-en-mer, le baron de warren, et de l'aumônier des acadiens, l'abbé le loutre, originair...


4. Amérique 🗽 Les Acadiens de la dispersion

...amérique 🗽 les acadiens de la dispersion documentaire sur l’identité acadienne dont édith butler signe la musique. ce film nous fait voyager au cœur de la famille acadienne dispersée pour nous faire saisir de l’extérieur les perspectives d'avenir toutes nouvelles sur la vie sociale, économique, culturelle, religieuse, traditionnelle et même politique de l'acadie. tourné au canada, en france et en louisiane. les acadiens de la dispersion par léonard forest, office national du film du can...


5. Claude 🎓 Le reconstruction

...s'en retournait à son douar sans commentaires. enfin, tout cela pour vous dire quel dépit et quelle amertume avaient empoisonné le cœur des villageois qui, après avoir été sevrés de gloire, se trouvaient maintenant évincés et ne profitaient en rien de cette manne qui semblait submerger le pays. car la voie ferrée charriait, jours et nuits, de gros convois de ciment, de machines agricoles, de grains, de sucre, d'essence, de tout ce que vous voulez, qui arrivait d'amérique à la rochelle par bateaux entiers ! tout cela passait sous le nez des coulignanais qui ne pouvaient revendiquer aucune destruction et aucun dommage de guerre ! mais c'est ainsi que coulignan réintégra l'histoire qui, à dire vrai, lui avait peut-être laissé une part royale voici bien longtemps : j'ai lu récemment un livre fort intéressant et abondamment documenté sur la dispersion et le pillage du train de bagages des sarrasins en 732 sur les bords de la soule, au pas prensé précisément, par nos vaillants maquisards d'alors. et vous savez que, démoralisés (cela va de soi), les infidèles devaient se faire tailler en pièces peu après par charles martel du côté de châtellerault. sans coulignan et les coulignanais, nous serions peut-être tous musulman...