Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :dame


Page 16 - 18 sur un total de 18 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


16. Katryne 🦉 Une orientale en Provence

...katryne 🦉 une orientale en provence non loin des artifices de la côte varoise, notre– notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre-dame-de-pé-de-pé de pépiole s’offre à nous, chaleureuse et discrète, cachée dans son écrin de verdure provençale. pépiole se mérite et l’aventureux est récompensé. a six-fours, il faut déjà s’éloigner des beaux quartiers du bord de mer. au delà de la zone industrielle, après les nomades et les carcasses de voitures, un étroit chemin ombragé s’enfonce vers la forêt. et là, soudain, la chapelle de pépiole surgit dans son écrin de campagne provençale. le mistral fait chanter la sombre verdure des pins, frémir l’argent des oliviers, courber le bleu des cyprès. pépiole nous attend tout au bout du sentier, toute en rondeurs et en rousseurs : rondes les trois absides, rondes les pierres douces des murs, ronde la marche devant la porte au sud, chauffée par le soleil. notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre- notre-dame-de-pé-de-pé de pépiole n’était plus ouverte au culte depuis la révolution quand en 1956 un bénédictin la découvre, abandonnée, banale construction couverte de ciment gris. dom charlier donnera vingt années de sa vie pour que la chapelle retrouve son l’éclat d’autrefois : il va gommer les crépis rajoutés de plâtre et de ciment, retrouver les ouvertures murées, reposer les autels de pierre, remonter les restanques, replanter les oliviers. pépiole par yves quenec'hdu les vitraux de dom charlier les vitraux constituent la touche la plus personnelle dont il ait laissé la marque. le promeneur explore les abords avant de pénétrer dans la chapelle. il découvre, ô stupeur ! que des meurtrières menacent l’intrus de leurs tessons de bouteilles. interloqué...


17. Katryne 🦉 Les iris bleus du Revest

...éniches qui attendent au port, ils le brûlent, oui oui oui, ils mettent le feu aux collines. sauf que ça prend pas beaucoup, parce que en ce temps-là, toutes les terres étaient bien entretenues, désherbées, débroussaillées. et c’est ainsi qu’octave qui se faisait appeler auguste, tout content d’avoir raflé 3 barquettes d’iris aux comoni, fit inscrire le nom de cette tribu sur la liste des peuples vaincus au trophée de la turbie. en -6 av. j.c. bon, maintenant, vous savez. le culte marial et le bleu de marie on n’entend plus beaucoup causer des comoni pendant un bout, ils ont juste continué à vivre tranquilou dans leurs collines, tout habillés de bleu, sans trop s’occuper des autres. avec de temps en temps un regain d’intérêt, comme vers le ve siècle de notre ère, pour les teintures bleues de revest. connaissez-vous notre- notre- notre- notre-dame-de-pé de pépiole, non loin du revest, au pied de la colline de six-fours ? dès l’origine, cette chapelle dépend de l’abbaye de saint-victor de marseille. l’abbaye a été fondée vers 416 par saint jean cassien. or, cassien a beaucoup voyagé en orient : bethléem, constantinople, alexandrie. de ses séjours dans les monastères égyptiens du désert, il a rapporté les principes des institutions monacales. c’est lui l’inspirateur de la liturgie gallicane, d’origine orientale qui s’opposait à la romaine. si l’on y ajoute que le concile d’ephèse en 430 se détermine sur la nature de la vierge et initie le culte de marie, on rejoint l’affirmation de grands voyageurs : notre- notre- notre- notre-dame-de-pé de pépiole est la réplique de la chapelle de la vierge d’ephèse, ville où marie est née et aurait fini ses jours...


18. Raymond 🐍 Mélusine

...;clat inaccoutumé, l’une après l’autre les feuilles …… d’or et de pourpre se détachaient des arbres séculaires et formaient sur le sol un tapis multicolore. notre prince goûtait vraiment la joie de vivre, et pourtant, à ce bonheur il manquait un petit quelque chose ; dans son cœur il n’y avait point d’amour, quand soudain s’éleva un chant mélodieux et la voix qui chantait était du plus pur cristal. intrigué, notre prince se dirigea vers le lieu d’où montait ce chant. qu’elle ne fut pas sa surprise de voir là, assise sur un rocher, au bord de la fontaine une femme vêtue en ses plus beaux atours, et cette femme était belle, belle, d’une beauté inégalée. notre prince compris aussitôt qu’il en était amoureux, que jamais il n'en épouserait une autre. « bonjour noble dame, quel bon vent vous amène, et puisque vous passez par mes états, faite moi l’honneur d’accepter le gîte et le couvert ». c’était fée pressine, la bonne et douce fée pressine. beau prince, répondit-elle, je me suis égarée et suis bien aise de votre aimable invitation. le repas fut très animé et fort galant. fou d’amour, le prince demanda pressine en mariage. « j’accepte, je serai votre femme, mais à une condition, une seule, c’est que vous ne chercherez pas à me voir pendant les trois jours qui suivront mes couches » (entre nous, messieurs, c’était peu demander). et notre prince jura devant les plus grands dieux que jamais il ne chercherait à voir sa femme dans cette période là. alors, la fée pressine passa sa douce main dans la royale main. c’était fait, c’était scell&eacu...