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1. Recherches généalogiques 🔎 Souvenirs de famille par Jacques Bourlaud

...le même village ou le même quartier. il était rare de voir un garçon chercher une épouse au delà d'un cercle de vingt kilomètres de rayon. les enfants étaient élevés sous le regard de leurs grands-parents qui habitaient quelquefois sous le même toit; ils rencontraient fréquemment dans la rue, ou ailleurs, leurs oncles et leurs tantes; le jeudi, ils partageaient les jeux de leurs cousins. anniversaires, baptêmes, premières communions, fiançailles, mariages et même enterrements, tout était prétexte à de grandes réunions autour d'une table bien garnie. les conversations étaient très animées. il y avait les inévitables commentaires sur les intempéries avec leurs répercussions sur les jardins ou les cultures. on n'insistait pas trop sur la politique car on ne partageait pas obligatoirement les mêmes opinions. mais, avant que les messieurs ne se retirent entre eux pour parler de chasse ou de souvenirs de régiment, avant que les dames ne se mettent en cercle pour évoquer des accouchements ou les complications des derniers cas de varicelle, tout le monde prenait plaisir à rappeler des faits plus au moins anciens qui avaient défrayé la chronique familiale des années et des années. on revoyait ainsi des visages disparus. on allait plus loin encore : on faisait revivre des personnages que l'on ne pouvait pas avoir connu. a chacun se rapportait une anecdote que l'imagination des uns ou la faconde des autres enjolivaient à qui mieux mieux. il se constituait alors un véritable folklore, un éventail de légendes plus ou moins contrôlées où tous les genres de l'expression orale étaient représentés : depuis la fière réplique de l'arrière-grand-mère aux prussiens en 1870 jusqu'aux stratagèmes de l'oncle gustave pour tromper la vigilance de son adjudant en passant par les innombrables mots d'enfant qui flattaient l'orgueil des parents et les frasques du cousin gaston que ...


2. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...iers victimes d'un éboulement. il avait également acheté ou construit, à proximité de son entrepôt, des petites maisons où, moyennant un loyer très modique, il logeait son personnel. plus tard, avec l'appui de la législation, les locataires successifs, qui n'avaient plus de lien avec l'entreprise, ont bénéficié de ces avantages si bien qu'un siècle après le montant des loyers annuels ne couvrait plus celui des impôts fonciers ... mais ceci est une autre histoire ... sa générosité a pourtant été exploitée une fois dans des conditions assez plaisantes. il y avait, en ce temps-là, des troubles en espagne où, dans certaines provinces, les forces gouvernementales se trouvaient en présence de factions armées. il n'était pas toujours facile d'établir une distinction entre les insurgés défendant une cause qu'ils estimaient juste et de vulgaires bandits. mon arrière-grand-père reçut alors, un jour, une lettre émouvante. on lui parlait d'une dame de qualité et de sa fille séquestrées par des hors-la-loi qui exigeaient d'elle une forte rançon. bien sûr, cette dame avait les moyens de la payer; mais sa captivité l'empêchait de prendre contact avec les banquiers étrangers chez qui sa fortune avait été placée. un serviteur fidèle avait donc pris la résolution de collecter les fonds nécessaires chez des personnes respectables et généreuses qui seraient évidemment remboursées par la dame après sa libération. sans doute encouragé par son entourage féminin sentimental et romanesque, françois s'est laissé attendrir et a envoyé un peu d'argent. il s'est aperçu assez rapidement qu'il avait eu affaire à un escroc parti sans laisser d'adresse ... passés les premiers moments d'indignation, il n'y avait plus qu'à en rire. si françois bourlaud avait un naturel généreux, son enfance avait été trop dure pour lui faire oublier la valeur des choses et notamment ses droits de propriété. nou...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...e blossac, suivre la rue de blossac et tourner à gauche pour remonter sur une vingtaine de mètres la rue scheurer-kestner (du nom d'un président du sénat en 1870) ; puis, après un quart de tour à droite, enfiler la rue d'alsace-lorraine dans sa totalité. on parvenait alors à un carrefour complexe où débouchait la rue de magenta, que bordait un petit marché couvert, actuellement remplacé par un immeuble de rapport. la rue de magenta nous conduisait jusqu'à un croisement avec, à gauche, la rue saint-nicolas et, à droite, la rue du lycée (actuellement rue louis renard, du nom d'un résistant). je n'avais donc plus qu'à m'élancer sur le grand chemin, le cœur plein de fierté mais quelque peu soucieux de la présence de délateurs éventuels. d'ailleurs la porte de la maison était-elle à peine refermée derrière mon dos qu'il me fallait passer devant le numéro 35, appartenant à ma grand-mère et occupé par trois locataires. au rez-de-chaussée, l'épicerie de madame pineau qui se faisait parfois aider par ses deux filles. j'y étais bien connu : j'étais le voisin le plus direct, le petit-fils de la propriétaire et on m'y envoyait souvent chercher du beurre ou du gruyère râpé. et puis il y avait madame matignon, mariée à un ancien ouvrier de l'entreprise bourlaud. de sa fenêtre, au second étage, elle dominait la situation et pouvait voir tout ce qui se passait dans la rue. c'était une femme aux cheveux blancs surmontés d'un chignon pointu et il lui arrivait parfois de descendre et de se tenir sur le pas de la porte pour discuter avec les uns et les autres. lorsqu'elle me trouvait, elle ne manquait pas de me gratifier de sa conversation. la troisième locataire, madame brault, mariée également à un ancien ouvrier du bâtiment, ne pouvait pas m'apercevoir car son appartement n'avait pas d'ouverture sur la rue. donc aucun risque de ce coté-là.un peu plus loin, il me fallait avancer avec prudence sur un trottoir étroit entre les rai...


4. Louis et Maria Cadel ⛯ Ligne du temps

...ais) en novembre 1914. la famille vers 1900 ils finirent leur carrière militaire à lorient où louis auguste commandait les sémaphores de l’arrondissement. ils vécurent au pied de la tour de la découverte, bien connue des lorientais, dans l’enceinte de l’arsenal. georges, notre grand père, fut un familier de cette tour. nous en reparlerons. quelques photos rappellent cette période où georges et anna, nos grands parents, étaient entourés de leurs propres parents. maria a ainsi pu peindre edmond, notre oncle tôt décédé. lors de leur retraite ils reprirent le chemin de l’algérie où les attendaient émilienne, qui avait épousé joseph bagur, un colon, et marie, femme de louis pons (menuisier). ils résidèrent à alger. au décès de louis auguste, inhumé à saint-eugène (notre- (notre- notre-dame d’afrique) à alger, maria s’établit chez sa fille émilienne et son mari, joseph bagur, à lamartine. elle y faisait de la couture, lisait beaucoup et s’occupait de ses petits enfants. elle mourut vers 1948. elle est inhumée à lamartine (algérie). gildas cadel , le 23 avril 2005 la famille vers 1915 note de catherine le 9 octobre 2015 : nous avons découvert que notre arrière-grand-père louis auguste est décédé à alger le 15 décembre 1924. nous avons l'annonce nécrologique dans l'écho d'alger du 16 décembre qui annonce les obsèques pour le jour même. et la copie de son acte de décès. louis et maria demeuraient alors 2 rue malakoff à alger. on apprend aussi que louis était décoré de la médaille militaire. chronologie de louis cadel - 17 octobre 1821 ♦ naissance d...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...is assez de forces pour supporter le trajet maritime sur l'afrique. le voyage durait 2 mois pour atteindre douala. j'étais très vif et turbulent alors que mon frère montrait déjà des qualités d'ordre et de sagesse. j'avais à cet âge, une indépendance et une vivacité d'esprit tournée vers l'avidité d'apprendre par moi-même, au mépris du danger, ce qui m'a fait faire des bêtises aux conséquences parfois dramatiques. ainsi, peu avant ce départ vers les tropiques, j'avais, un jour, coiffé ma tête d'un pot de chambre en métal émaillé et, malgré mes efforts et ceux de ma mère pour l'enlever, le vase restait fixé comme une ventouse sur mon crâne peu chevelu!... pour m'emmener chez le médecin, maman pris soin de camoufler cet attribut avec une énorme bande velpeau. au cours du trajet, dans les tramways, j'étais très turbulent et ma mère, énervée, m'a flanquée une claque retentissante ! - "vous n'avez pas honte de gifler un petit enfant blessé !" cria une dame-jeanne offusquée. maman ne dit mot, mais défit le pansement. la vue de mon couvre-chef déclencha l'hilarité générale !... arrivé à bangui, je ne m'étais pas assagi. un jour, j'ai versé le contenu d'un encrier dans le soufflet de l'appareil photo de mon père, ce qui me valut de recevoir quelque coup de martinet. pour me venger, j'ai coupé au ras les lanières de cet engin de torture ! il fallait, à cette époque, filtrer l'eau dans les filtres poreux pour la rendre potable. l'opération étant assez longue, il devenait indispensable de ne pas gaspiller cette boisson, aussi ma mère l'entreposait dans des bouteilles qu'elle mettait hors de portée des enfants. un jour, découvrant une bouteille sur le dessus d'une armoire, j'ai fait un échafaudage avec une table et une chaise pour accéder au flacon dont je bus avidement une gorgée. hélas, c'était du pétrole ! rendu très malade par ce breuvage, il fut difficile de me faire avouer la cause de mes malaises pour que le mé...