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6. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...de blossac, suivre la rue de blossac et tourner à gauche pour remonter sur une vingtaine de mètres la rue scheurer-kestner (du nom d'un président du sénat en 1870) ; puis, après un quart de tour à droite, enfiler la rue d'alsace-lorraine dans sa totalité. on parvenait alors à un carrefour complexe où débouchait la rue de magenta, que bordait un petit marché couvert, actuellement remplacé par un immeuble de rapport. la rue de magenta nous conduisait jusqu'à un croisement avec, à gauche, la rue saint-nicolas et, à droite, la rue du lycée (actuellement rue louis renard, du nom d'un résistant). je n'avais donc plus qu'à m'élancer sur le grand chemin, le cœur plein de fierté mais quelque peu soucieux de la présence de délateurs éventuels. d'ailleurs la porte de la maison était-elle à peine refermée derrière mon dos qu'il me fallait passer devant le numéro 35, appartenant à ma grand-mère et occupé par trois locataires. au rez-de-chaussée, l'épicerie de madame pineau qui se faisait parfois aider par ses deux filles. j'y étais bien connu : j'étais le voisin le plus direct, le petit-fils de la propriétaire et on m'y envoyait souvent chercher du beurre ou du gruyère râpé. et puis il y avait madame matignon, mariée à un ancien ouvrier de l'entreprise bourlaud. de sa fenêtre, au second étage, elle dominait la situation et pouvait voir tout ce qui se passait dans la rue. c'était une femme aux cheveux blancs surmontés d'un chignon pointu et il lui arrivait parfois de descendre et de se tenir sur le pas de la porte pour discuter avec les uns et les autres. lorsqu'elle me trouvait, elle ne manquait pas de me gratifier de sa conversation. la troisième locataire, madame brault, mariée également à un ancien ouvrier du bâtiment, ne pouvait pas m'apercevoir car son appartement n'avait pas d'ouverture sur la rue. donc aucun risque de ce coté-là.un peu plus loin, il me fallait avancer avec prudence sur un trottoir étroit entre les ra...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Togo

...rsquo;activait pour extirper de leurs cases les six ou sept porteurs que le chef avait mis à notre disposition . les porteurs ne s’effrayent jamais de la charge ni de la distance à parcourir, mais ils n’aiment pas se lever tôt car, en saison sèche, les matinées sont froides . par ailleurs il leur est parfaitement indifférent de marcher en plein soleil avec trente kilos sur la tête . le blanc, lui, a une autre conception de la marche et préfère effectuer le trajet « à la fraîche » pour s’arrêter à midi . d’où une source de malentendus . enfin, tant bien que mal, la troupe se rassemble . il ne me reste plus qu’à me chausser . j’avais quitté sokodé avec, aux pieds, une paire de samaras en cuir rouge que ma femme avait achetée à un haoussa après une discussion serrée. celui-ci, ravi de voir que madame docteur « connaissait si bien la manière », avait fait cadeau à chacun de nos deux aînés d’une paire à leur pointure . je ne pouvais pas envisager une marche de vingt kilomètres en montagne dans cet équipage . j’avais l’habitude lorsqu’il s’agissait de « prendre mon pied la route » d’utiliser des brodequins en cuir très souple dénichés dans un magasin de l’intendance . je mettais des chaussettes de laine et tout allait bien . mais ce matin-là, j’ai eu beau bouleverser le contenu de ma cantine de fond en comble, je n’y retrouvais pas mes chaussettes… au départ de sokodé j’avais dû me tromper dans la pénombre et prendre à leur place une paire appartenant à ma femme . il faut savoir que, pendant la guerre, les jeunes filles « bien » se tricotaient des chaussettes avec...


8. Louis et Maria Cadel ⛯ Ligne du temps

...ais) en novembre 1914. la famille vers 1900 ils finirent leur carrière militaire à lorient où louis auguste commandait les sémaphores de l’arrondissement. ils vécurent au pied de la tour de la découverte, bien connue des lorientais, dans l’enceinte de l’arsenal. georges, notre grand père, fut un familier de cette tour. nous en reparlerons. quelques photos rappellent cette période où georges et anna, nos grands parents, étaient entourés de leurs propres parents. maria a ainsi pu peindre edmond, notre oncle tôt décédé. lors de leur retraite ils reprirent le chemin de l’algérie où les attendaient émilienne, qui avait épousé joseph bagur, un colon, et marie, femme de louis pons (menuisier). ils résidèrent à alger. au décès de louis auguste, inhumé à saint-eugène (notre-dame d’afrique) à alger, maria s’établit chez sa fille émilienne et son mari, joseph bagur, à lamartine. elle y faisait de la couture, lisait beaucoup et s’occupait de ses petits enfants. elle mourut vers 1948. elle est inhumée à lamartine (algérie). gildas cadel , le 23 avril 2005 la famille vers 1915 note de catherine le 9 octobre 2015 : nous avons découvert que notre arrière-grand-père louis auguste est décédé à alger le 15 décembre 1924. nous avons l'annonce nécrologique dans l'écho d'alger du 16 décembre qui annonce les obsèques pour le jour même. et la copie de son acte de décès. louis et maria demeuraient alors 2 rue malakoff à alger. on apprend aussi que louis était décoré de la médaille militaire. chronologie de louis cadel - 17 octobre 1821 ♦ naissance d...


9. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...is assez de forces pour supporter le trajet maritime sur l'afrique. le voyage durait 2 mois pour atteindre douala. j'étais très vif et turbulent alors que mon frère montrait déjà des qualités d'ordre et de sagesse. j'avais à cet âge, une indépendance et une vivacité d'esprit tournée vers l'avidité d'apprendre par moi-même, au mépris du danger, ce qui m'a fait faire des bêtises aux conséquences parfois dramatiques. ainsi, peu avant ce départ vers les tropiques, j'avais, un jour, coiffé ma tête d'un pot de chambre en métal émaillé et, malgré mes efforts et ceux de ma mère pour l'enlever, le vase restait fixé comme une ventouse sur mon crâne peu chevelu!... pour m'emmener chez le médecin, maman pris soin de camoufler cet attribut avec une énorme bande velpeau. au cours du trajet, dans les tramways, j'étais très turbulent et ma mère, énervée, m'a flanquée une claque retentissante ! - "vous n'avez pas honte de gifler un petit enfant blessé !" cria une dame offusquée. maman ne dit mot, mais défit le pansement. la vue de mon couvre-chef déclencha l'hilarité générale !... arrivé à bangui, je ne m'étais pas assagi. un jour, j'ai versé le contenu d'un encrier dans le soufflet de l'appareil photo de mon père, ce qui me valut de recevoir quelque coup de martinet. pour me venger, j'ai coupé au ras les lanières de cet engin de torture ! il fallait, à cette époque, filtrer l'eau dans les filtres poreux pour la rendre potable. l'opération étant assez longue, il devenait indispensable de ne pas gaspiller cette boisson, aussi ma mère l'entreposait dans des bouteilles qu'elle mettait hors de portée des enfants. un jour, découvrant une bouteille sur le dessus d'une armoire, j'ai fait un échafaudage avec une table et une chaise pour accéder au flacon dont je bus avidement une gorgée. hélas, c'était du pétrole ! rendu très malade par ce breuvage, il fut difficile de me faire avouer la cause de mes malaises pour que le mé...


10. Daniel Chauvigné ⌘ Quatrième métier : guide de chasse

...quable. ce géant d'un mètre quatre-vingt quinze est un marcheur infatigable. aïdy mesure 1,78 m, blonde et très féminine elle n'en est pas moins très sportive. elle nous a suivie partout en prenant de superbes photos en couleur avec un rolleiflex qu'elle manie avec dextérité. très gaie, elle comprend cependant certaines plaisanteries à retardement, ce qui nous fait bien rire et elle ne s'en vexe pas. nous avons passé la soirée au "rock - club" à bangui. en prenant l'apéritif, le barman me proposa d'acheter, pour dix francs, un billet de loterie émis pour une bonne œuvre. le lot unique est une superbe voiture américaine de marque de sotto. j'ai dis au barman de me donner le billet du dessus de son carnet, lorsqu'aïdy s'est décidée à prendre également un billet. - "je vous en prie, aïdy, servez vous la première, honneur aux dames", lui dis-je avec un sourire. aïdy prit le billet du dessus et moi le suivant. le tirage de la loterie a eu lieu en fin de soirée et c'est la suissesse qui a gagnée la de sotto !... elle a été très applaudie par le gratin de la ville qui était venu à ce bal- loterie et la soirée s'est terminé fort tard, copieusement arrosée au champagne. ayant appris qu'un banquier avait proposé de racheter cette voiture cinq cent mille francs c.f.a., nous avons été lui vendre le lendemain et aïdy a décidé de prolonger le safari de huit jours. les trois semaines passées ensemble ont été très agréables et nous avons fait de belles chasses, obtenu de beaux trophées et pris de superbes photos, mais nos deux plus remarquables sorties ont été une chasse au situtunga et une à l'éléphant que nous avons fait aux e...