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1.
Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec
...ein de trous", où l'on ne retrouvait que l'existence d'une indienne sokokise unie à louis couc dit montour, le frère de mon ancêtre angélique couc dite montour. en d'autres mots, mes sœurs, mon frère et moi n'avions pas ce qui était convenu d'appeler du "sang indien" coulant dans nos veines. j'en ai reparlé une fois avec mon père, plusieurs années plus tard, aux funérailles de mon grand-père. les traits de ce dernier reposant dans un cercueil ressemblaient en effet à s'y méprendre à ceux d'un chef indien. mais quand j'en ai fait la remarque à mon père, celui-ci m'a répondu sèchement que ce n'était pas le temps d'en discuter. les années ont passé. en 1979, coup de théâtre, l'historienne française simone vincens publie un roman historique retraçant l'histoire des couc dit montour, entre 1650 et 1750 : madame montour et son temps. cette fois, il n'y a plus de doutes possibles. nous avions bel et bien du "sang sauvage" dans les veines, le père d'angélique, pierre couc dit la fleur, ayant marié l'algonquienne marie mite8ameg8k8e en 1657 à trois-rivières, chose que c'était bien gardé de nous dire le bon "linel". mais pourquoi ce dernier nous avait-il menti? j'ai trouvé une partie de la réponse récemment, au hasard de la lecture de la thèse de l'historienne sylvie savoie, intitulée : "métissage et alliances à l'époque de la nouvelle-france", présentée lors d'une conférence à la société historique de saint-romuald en novembre 2000. "au québec, dit-elle, le discours historique traditionnel prônait l'homogénéité de la société de la nouvelle-france. il présentait une société d'origi...
2.
Recherches généalogiques 🔎 Souvenirs de famille par Jacques Bourlaud
...le même village ou
le même quartier. il était rare de voir un garçon chercher une épouse
au delà d'un cercle de vingt kilomètres de rayon. les enfants étaient
élevés sous le regard de leurs grands-parents qui habitaient quelquefois
sous le même toit; ils rencontraient fréquemment dans la rue, ou
ailleurs, leurs oncles et leurs tantes; le jeudi, ils partageaient les
jeux de leurs cousins.
anniversaires, baptêmes, premières communions, fiançailles, mariages et
même enterrements, tout était prétexte à de grandes réunions autour
d'une table bien garnie. les conversations étaient très animées.
il y avait les inévitables commentaires sur les intempéries avec leurs
répercussions sur les jardins ou les cultures. on n'insistait pas trop
sur la politique car on ne partageait pas obligatoirement les mêmes
opinions. mais, avant que les messieurs ne se retirent entre eux pour
parler de chasse ou de souvenirs de régiment, avant que les dames ne se
mettent en cercle pour évoquer des accouchements ou les complications
des derniers cas de varicelle, tout le monde prenait plaisir à rappeler
des faits plus au moins anciens qui avaient défrayé la chronique
familiale des années et des années. on revoyait ainsi des visages
disparus. on allait plus loin encore : on faisait revivre des
personnages que l'on ne pouvait pas avoir connu. a chacun se rapportait
une anecdote que l'imagination des uns ou la faconde des autres
enjolivaient à qui mieux mieux.
il se constituait alors un véritable folklore, un éventail de légendes
plus ou moins contrôlées où tous les genres de l'expression orale
étaient représentés : depuis la fière réplique de l'arrière-grand-mère
aux prussiens en 1870 jusqu'aux stratagèmes de l'oncle gustave pour
tromper la vigilance de son adjudant en passant par les innombrables
mots d'enfant qui flattaient l'orgueil des parents et les frasques du
cousin gaston que ...
3.
Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle
...iers victimes d'un
éboulement.
il avait également acheté ou construit, à proximité de son entrepôt,
des petites maisons où, moyennant un loyer très modique, il logeait son
personnel. plus tard, avec l'appui de la législation, les locataires
successifs, qui n'avaient plus de lien avec l'entreprise, ont bénéficié
de ces avantages si bien qu'un siècle après le montant des loyers
annuels ne couvrait plus celui des impôts fonciers ... mais ceci est une
autre histoire ...
sa générosité a pourtant été exploitée une fois dans des conditions
assez plaisantes. il y avait, en ce temps-là, des troubles en espagne
où, dans certaines provinces, les forces gouvernementales se trouvaient
en présence de factions armées. il n'était pas toujours facile d'établir
une distinction entre les insurgés défendant une cause qu'ils
estimaient juste et de vulgaires bandits. mon arrière-grand-père reçut
alors, un jour, une lettre émouvante. on lui parlait d'une dame de
qualité et de sa fille séquestrées par des hors-la-loi qui exigeaient
d'elle une forte rançon. bien sûr, cette dame avait les moyens de la
payer; mais sa captivité l'empêchait de prendre contact avec les
banquiers étrangers chez qui sa fortune avait été placée. un serviteur
fidèle avait donc pris la résolution de collecter les fonds nécessaires
chez des personnes respectables et généreuses qui seraient évidemment
remboursées par la dame après sa libération. sans doute encouragé par
son entourage féminin sentimental et romanesque, françois s'est laissé
attendrir et a envoyé un peu d'argent. il s'est aperçu assez rapidement
qu'il avait eu affaire à un escroc parti sans laisser d'adresse ...
passés les premiers moments d'indignation, il n'y avait plus qu'à en
rire.
si françois bourlaud avait un naturel généreux, son enfance avait été
trop dure pour lui faire oublier la valeur des choses et notamment ses
droits de propriété.
nou...
4.
Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle
...qui faisait jouer avec un art consommé les manches de sa robe blanche et les pans de son manteau noir. elle l'avait donc choisi comme confesseur, persuadé que sa conscience de quatorze ans n'était pas trop chargée. le prédicateur avait-il jugé son cas plus grave ? toujours est-il qu'il s'est montré sévère. de dépit, madeleine s'est vengée le lendemain en mordant son doigt alors qu'il distribuait la communion ...mon frère louis a quinze ans de plus que moi et nous avons eu l'avantage de terminer nos études secondaires sous l'autorité du même professeur ... cela m'a valu quelques réflexions comparant le bourlaud d'autrefois qui naviguait avec aisance dans les mathématiques et le bourlaud d'aujourd'hui qui menait plutôt sa barque à la gaffe ...les mathématiques n'étaient pas non plus le plus fort de germaine, ma sœur aînée. madame dreyfus, épouse du professeur cité plus haut, était chargée de lui enseigner cette matière. or, un beau jour, ma soeur fut invitée à démontrer au tableau quelques problèmes de géométrie. le résultat de ses élucubrations étant loin d'être probant, madame dreyfus lui a demandé où elle avait bien pu trouver une solution aussi fantaisiste qu'inattendue. - "mais ! sur mon livre ..." - "quel est l'imbécile qui a écrit votre livre ?" - "madame, c'est votre mari ..."et germaine lui a tendu le livre, preuve de sa bonne foi, sinon de sa bonne lecture. - "insolente ! sortez ! je vous retrouverai chez la directrice ..."donc, germaine s'est dirigée sans grand enthousiasme vers le fameux bureau. elle avançait lentement, cherchant ce qu'elle pourrait bien imaginer pour atténuer le choc.elle a émis alors le souhait de s'inscrire à un...
5.
Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault
...pos fort incongrus. philis n'était pas femme à laisser passer de tels errements. d'un ton qui n'admettait pas de réplique, elle signifia à l'individu qui se montrait aussi mal poli l'ordre de disparaître immédiatement hors de sa présence. thomas bugeaud marquis de la piconerie et colonel d'empire dût se lever de table et sortir de la salle à manger ... dans cette famille, les femmes ont souvent une forte personnalité ...
il ne me reste plus grand chose à dire des couvrat-desvergnes d'abord parce que mon témoignage n'est que de seconde main, ensuite parce qu'ils se installés à paris depuis longtemps où le mode de vie est assez peu favorable aux rapprochements.
je voudrais cependant évoquer la figure de l'oncle-abbé avec sa corpulence et sa barbe de missionnaire. prêtre irréprochable, il se montrait volontiers truculent, se plaisant à effaroucher les dames pieuses par son vocabulaire mal embouché. vivant chez son beau-frère, il était chargé par ses nièces de leur acheter leurs bas de soie et leur rouge à lèvres.
on pourrait penser, au survol de tous ces personnages, qu'il s'agit d'un tableau idyllique. en réalité, il y a eu, comme dans toutes les familles, des bons moments et d'autres qui le furent moins. la nature humaine est ainsi faite. rien n'est vraiment rose. mais à quoi bon rappeler quelques instants pénibles ou des difficultés de coexistence ? paroles outrancières, jalousie affectives ou intéressées, attitudes agressives ou écarts de conduite ne sont que des scories qui doivent progressivement disparaître dans le grand brasier de l'éternel amour.
jacques bourlaud : 17 mars...