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1. Jacques Bourlaud 🩺 Dahomey

...jacques bourlaud 🩺 dahomey c’est sur ces images colorées que j’arrête l’évocation de mon séjour à madagascar puisque, quelque temps après, je suis revenu en afrique noire. parakou, où je résidais alors, est la ville la plus importante dans le nord du dahomey qui ne s’appelait pas encore république populaire du bénin . située à peu-près à la même latitude que sokodé au togo, dont la distance à vol d’oiseau est de deux-cents kilomètres à peine, j’essayais de me retremper dans l’atmosphère de mon premier séjour outre-mer. le paysage était le même : savane arborée parcourue par quelques galeries forestières avec, cependant, un terrain beaucoup plus accidenté au togo. les populations locales, islamisées des deux côtés de la frontière, avaient de nombreux points communs. mais l’ambiance était différente. seize ans s’étaient écoulés et la décolonisation avait fait son œuvre. je n’étais plus médecin-chef de l’hôpital mais seulement chef du service de chirurgie. il y avait à parakou un directeur de l’hôpital dahoméen, comme il y avait à cotonou un ministre de la santé entouré de tout un appareil administratif presque entièrement entre les mains des africains . c’était l’évolution logique des choses ; il fallait donc en prendre son parti et s’y habituer. le directeur était d’ailleurs plein de considération pour moi et m’accordait ans discuter tout ce dont j’avais besoin pour mon service ou pour mon logement. mais je n’ai jamais su exactement comment il gérait son hôpital, n’ayant plus aucun droit d...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Allemagne

...jacques bourlaud 🩺 allemagne en revenant du dahomey, j’avais sollicité une affectation en allemagne. ce qui me fut accordé. j’ai eu alors à m’occuper du dispensaire familial de rastatt. je pouvais travailler dans de bonnes conditions et la proximité de l’hôpital militaire de bühl me permettait de ne pas trop m’éloigner d’une atmosphère chirurgicale. nous étions installés dans un grand appartement où nos quatre derniers enfants pouvaient évoluer à leur aise. les trois aînés, déjà mariés venaient nous rejoindre à noël amenant avec eux notre première petite-fille. les randonnées en forêt noire et le « lèche vitrines » à baden-baden enchantaient tout le monde. j’avais l’impression d’être oublié par la direction centrale du service de santé des armées et je ne disais rien . mais ce n’était qu’une illusion car au bout de dix-huit mois, un avis de mutation a fini par m’atteindre en précisant que j’étais justement l’homme de la situation pour remplir les fonctions de médecin-chef et de chirurgien à l’hôpital de n’kongsamba au camero...