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Vous recherchiez le terme suivant :colons


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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

... canadiens-français vont désormais suivre cette voie d'interprétation. garneau faisait l'éloge de tous les indiens alliés de la france. mais, à l'avenir, seuls les alliés, catholiques, auront droit à des éloges. (parmi ces alliés, les abénakis et les hurons). "l'histoire romantique et émouvante de l'abbé henri-raymond cagrain (1831-1904), qui était très populaire auprès du public de cette époque, aura aussi une grande influence. ses écrits ont contribué à répandre l'image du "sauvage" au québec. comme beaucoup de ses contemporains, il croyait en l'infériorité des amérindiens qui, selon lui, sont en plus féroces et paresseux. "selon l'abbé casgrain, dieu avait décimé les tribus indiennes pour les punir des traitements barbares qu'elles avaient infligés aux missionnaires et aux colons (1861). "dans le dernier tiers du 19e siècle, c'était à qui donnerait la meilleure description, la plus horrible, des tortures indiennes. "l'historien benjamin sulte, qui écrit au début des années 1880, dira : "chacun de nous compte un ancêtre enlevé, brûlé, mangé par les iroquois" [pourtant cet historien est considéré, marginal, anticlérical, mais nationaliste, même anti-jésuite]. "à la fin du 19e siècle, l'image de l'indien, en tant que sauvage, était alors largement répandue et profondément enracinée. "la conception négative du sauvage a atteint son sommet au milieu du 20e siècle et toute une série de manuels scolaires des classes élémentaires et secondaires la véhiculaient. avec la démocratisation de l'enseignement, l'image s'est répandue dans la société canadi...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...il y a de nombreux parcs ombragés où l'on peut se prélasser sur des bancs à l'abri des chauds rayons du soleil. au large on aperçoit l'île de gorée, près de laquelle est ancré le cuirassé richelieu un beau rescapé de la marine française. les autochtones sont très grands et leur peau d'un noir d'ébène, maman nous affirma que c'est dans cette région d'a.o.f. que les noirs avaient la peau la plus foncée. si ce séjour nous a émerveillés, c'est cependant l'escale à cotonou qui m'a le plus impressionné. en effet, le paquebot est resté ancré en pleine mer, ne pouvant pas accoster au port à cause d'une barrière corallienne à faible profondeur. déjà une nuée de pirogues s'est agglutinée aux flancs du banfora. certaines tractent un requin pêché au large, mais la plupart sont de petites embarcations menées par des enfants de 7 à 12 ans qui crient et gesticulent, mais la hauteur qui nous sépare d'eux nous empêche de comprendre ce qu'ils disent. les vieux colons, connaissant la coutume, ont lancé dans la mer des pièces de monnaie que les enfants vont récupérer en plongeant dans l'eau limpide avant qu'elles n'aient atteint le fond. des échelles de corde ont été descendues le long du navire pour permettre aux marchands indigènes de monter à bord pour négocier des produits d'artisanat local : ivoires, et ébènes sculptés, cuivres ciselés ou tapis d'orient. ils vendaient aussi des fruits exotiques. bientôt, les grues du bateau amenèrent, au bout d'un filin, une sorte de caisson muni de bancs appelé familièrement " panier à salade ". dans cette nacelle s'assoient, face à face, les passagers désirant se rendre à terre. telles des araignées au bout de leur fil, les paniers à salade sont descendus dans de grosses barques à fond plat, chargées de rejoindre la terre ferme. le passage de la barre, grosse vague crée par les bas fonds, est impressionnant; l'avant de l'embarcation se cabre puis retombe dans les eaux calmes d...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...taient ivres et très excités et nul langage ne pouvait les raisonner !... l'un d'eux, qui me tenait par le col de ma chemise dit : - "viens avec nous dans la brousse !.. le sang appelle le sang !... nous allons te tuer pour venger notre frère !..." providentiellement henry est arrivé avec une camionnette, mais le groupe était entre elle et moi... je me suis débarrassé de celui qui me tenait et j'ai fais semblant de fuir vers l'arrière de la maison en traversant la pièce centrale. aussitôt, le groupe s'est scindé pour contourner la maison et m'attraper à la sortie; seuls trois hommes étaient sur mes talons. j'ai fais volte face et me suis dégagé à coup de poing, puis j'ai grimpé dans la camionnette qui parti en trombe. au passage, j'ai reçu un coup de couteau à la main gauche, mais la blessure n'était pas grave. riton m'a emmené chez des colons qui ont une plantation à une dizaine de kilomètres de là, puis il est retourné au camp pour alerter le chef de service. en sortant du garage où il avait garé son véhicule, henri a été attaqué par la bande de noirs qui avaient attendu son retour. il a été molesté à coup de pieds et poing et laissé inanimé sur le sol. lorsqu'il revint à lui, il se traîna chez le chef pour tout lui raconter... les gendarmes de bangui, alerté par radio, sont venus prendre ma déposition et arrêter les coupables. ceux-ci ont été condamnés à un an de prison pour coup et blessure envers mon camarade et tentative de meurtre sur ma personne. je suis passé au tribunal correctionnel, quelques mois plus tard, où j'ai été reconnu coupable dans l'accident qui avait occasionné la mort de ce pauvre indig&eg...


4. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

...ccedil;ois gravé du pont, marchand et capitaine expérimenté. embarque aussi un jeune géographe explorateur, samuel champlain, autre saintongeais - mais catholique - qui deviendra, au québec, beaucoup plus célèbre que dugua le huguenot.ce dernier, jugeant la région de tadoussac peu fertile et trop froide, a choisi l'acadie, plus au sud, tenue par les pêcheurs pour un pays de cocagne. le premier bateau aborde donc les côtes de l'actuelle nouvelle-ecosse le 13 mai. là, plusieurs semaines précieuses sont perdues à guetter le second navire, puis les hommes partis à sa rencontre. le prêtre s'égare, on ne le retrouve que trois semaines plus tard. en attendant, l'expédition cabote dans la baie de fundy en quête d'un point de chute. le 24 juin enfin, dugua de mons opte, faute de mieux, pour l'île de sainte-croix.le choix, on l'a vu, est malheureux mais les nouveaux colons ont des excuses. l'île est située à la même latitude que la rochelle, ce qui laisse espérer un climat tempéré, les eaux sont fort poissonneuses, les rivages giboyeux et les autochtones rompus aux contacts avec les européens. mais début septembre, à peine les deux navires sont-ils repartis pour la france livrer les fourrures que l'air fraîchit brutalement. des doutes effleurent dugua de mons, qui envoie le jeune champlain à bord du dernier petit bateau resté au mouillage pour explorer les côtes du maine et trouver un havre plus propice. hélas, le temps presse désormais. champlain, voyant l'hiver arriver, rebrousse chemin et rejoint sainte-croix bredouille. la suite est connue : le premier "hivernement", comme disent les québécois, est meurtrier.au mois de juin 1605, lorsque gravé du pont et de poutrincourt retrouvent les survivants, la colonie décid...


5. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...amérique 🗽 quand l'amérique était française les premiers colons qui s'installèrent en amérique du nord le firent au nom d'henri iv. le canada - mais pas la france ! - commémore le quatrième centenaire de cette épopée ce n'est, après tout, qu'une réunion de famille. mais, comme les nord-américains donnent dans la démesure, ces retrouvailles entre cousins, à l'échelle d'un continent, font figure d'événement. le mois dernier, à l'appel du congrès mondial acadien, ils étaient près de 50 000, issus d'une centaine de lignées, à se retrouver, autour de la baie sainte-marie, dans l'est de la nouvelle-Écosse, une des provinces atlantiques du canada. venus des petits ports de la baie des chaleurs, de la moiteur des bayous de louisiane ou des banlieues de montréal et de boston, beaucoup étaient là pour célébrer, au son des violons et des accordéons, un anniversaire largement ignoré à paris, celui de la fondation, il y a tout juste quatre siècles, du premier établissement permanent français en amérique du nord. c'est aux États-unis qu'il faut aujourd'hui se rendre pour avoir une idée de ce que fut le berceau de la francophonie américaine. a la frontière entre le maine et le nouveau-brunswick, dans la baie de fundy, les archéologues ont identifié l'îlot sainte-croix, où aborda, le 26 juin 1604, le protestant pierre du gua de monts, porteur d'une commission royale reçue d'henri iv qui le nommait lieutenant-général pour «le nouveau monde» et surtout lui accordait le monopole sur la traite des fourrures. c'est sur ce caillou désolé, aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives, qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des pèlerins du may...