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Vous recherchiez le terme suivant :coloniale


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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...ont unis aux sauvagesses. cette situation n'est pas unique, loin s'en faut. ce qui est vrai pour la louisiane l'est aussi pour le pays d'en haut (les grands lacs), signale l'historien gilles havard, dans empire et métissages, indiens et français dans le pays d'en haut, 1660-1715, édition du septentrion, presses de l'université de paris sorbonne, 2003. en effet, selon havard, le tableau dressé par cadillac "aurait pu tout aussi bien convenir à une description du pays d'en haut". d'autre part, selon le raisonnement de cadillac, le méchant païs ou s'installe les hommes libres du continent européen avec les sauvagesses secréterait des formes de marginalité et de dégénérescence (méchantes gens, lie, vice), en partie liées à l'ensauvagement (femmes sauvages). selon l'historien havard, ce discours préfigure la théorie de la dégénérescence coloniale, en vogue à l'époque des lumières (19e siècle), selon laquelle les animaux, les individus et les institutions humaines perdent leur vitalité et dépérissent une fois transplantés dans le nouveau monde. il ajoute que cette régression, selon une théorie erronée avancée par buffon en 1761 et reprise peu après par cornélius de pauw, serait liée notamment à l'étendue des forêts, à l'élévation des montagnes et à l'air humide et vicié de l'amérique, un continent trop jeune qui manquerait de maturité, à l'image de ses habitants, à la "complexion altérée". havard continue : "cornélius de pauw radicalise le thème de l'altération développée par buffon en insistant sur la décrépitude de l'espèce humaine en amérique : cet "abât...


2. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

... avait vu et fait sur le petit carnet où il griffonnait les croquis des travaux à entreprendre. ces indications sont très laconiques : mercredi visite du panthéon, jeudi soirée au théâtre, etc. mais, à notre dame, les dimension imposantes de la nef l'ont vivement impressionné. il n'a pas osé tirer son mètre de sa poche pour prendre des mesures comme un bon maçon mais il n'a pas résisté à la tentation d'arpenter la cathédrale dans tous les sens pour pouvoir écrire à la date du mardi six juillet : largeur 40m au pas plus des petites annexes chaque 3m. charles bourlaud, son fils, ne lui ressemblait guère. le moins qu'on puisse dire de celui-ci est qu'il fut, en son temps, un joyeux fantaisiste. paix à son âme ! il avait quitté sa famille en 1874 pour accomplir à rueil-malmaison un service militaire qui a duré près de cinq ans. soit dit en passant : soixante-dix ans plus tard, j'ai servi à mon tour comme médecin d'un bataillon d'infanterie coloniale dans la même caserne qui n'avait pas dû beaucoup changer d'aspect. mais revenons à mon grand-père. son oncle jean marrot, qui avait épousé eulalie bourlaud soeur de françois, était établi à poitiers comme entrepreneur en menuiserie. il s'est alors souvenu de son compagnon du tour de france françois bouchet qui, lui, s'était établi à paris. sur sa recommandation, charles s'est donc présenté à la famille bouchet. marie bouchet, qui avait dix-sept ans, tomba vite amoureuse de ce beau militaire. romantique, elle se mettait à sa fenêtre les soirs d'été et contemplait avec candeur les étoiles du ciel, persuadée que monsieur charles, au fond de sa caserne, se livrait à la même occupation. finalement, elle épousa charles lorsqu'il fut libéré de ses obligations militaires; ils furent assez heureux pour avoir trois enfants. malgré ses défauts et ses faiblesses, charles a laissé le souvenir d'un bon vivant, toujours à l'affût de facéties...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...sages exotiques, à la recherche d’aventures héroïques que je réalisais aussitôt d’une façon concrète dans le jardin ou à blossac et encore mieux à coulombiers. je puisais mon inspiration dans mes lectures d’alors : « gédéon en afrique », « la famille fenouillard », « robinson crusoé », « robinson suisse » et bien d’autres. mais j’avais aussi trouvé une source au débit plus vigoureux dans la bibliothèque de mon père sous la forme du « journal des voyages » datant de 1890 à 1905. cette publication abondamment illustrée offrait au lecteurs des romans d’aventures mais aussi des articles plus sérieux : récits d’explorateurs, journaux de bord de marins, souvenirs d’officiers. tout cela se situant à la grande époque d’expansion coloniale. cela représentait une dizaine de volumes que je parcourais dans tous les sens, m’attardant d’ailleurs beaucoup moins sur les textes que sur les illustrations. les poitevins sont assez volontiers attirés par les mirages d’outre-mer. de nantes à bordeaux la façade atlantique n’est pas très éloignée. mon père avait donc, lui aussi, subi cette tentation mais ne lui avait pas donné suite, sans doute parce qu’il s’était marié très jeune. pourtant, au retour de la guerre de 1914/18, aux alentours de ma naissance, il était allé travailler deux ans au maroc dans une société d’import-export. cependant son meilleur ami, fernand, y avait succombé. il était devenu administrateur des colonies. c’était lui qui avait fait cadeau à ma mère du pélican. la mode voulait alors que les femmes porten...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...quérant qui devait me conduire d’abord à la gare, puis à cent-vingt kilomètres de là, à rochefort-sur-mer. le moins que l’on puisse dire de rochefort à cette époque c’est qu’il s’agissait d’une cité plutôt morne auprès de laquelle ma bonne ville natale de poitiers paraissait témoigner d’une activité débordante.. colbert en son temps avait choisi cet emplacement peu éloigné de l’estuaire de la charente pour y fonder une ville qui devait être appelée à devenir une porte ouverte sur l’océan, un port d’où les vaisseaux du roi appareilleraient pour les terres lointaines. mais les vases avaient envahi la charente et peu à peu rochefort s’était enlisé dans la grisaille et la monotonie. le beau port d’antan, tout vibrant du travail de ses arsenaux, s’était résigné à n’être plus qu’une ville de garnison. garnison encore très importante à certains moments, mais qui, en 1937, ne comportait plus que le 3° régiment d’infanterie coloniale et une base aérienne de fraîche date qui était bien loin d’avoir atteint son développement actuel . quant à la marine, elle n’était représentée que par des formations à terre École des apprentis mécaniciens entre autres et enfin hôpital maritime. mais rochefort avait gardé la nostalgie de ses splendeurs éphémères et l’agencement rigoureux des rues qui se croisaient à angle droit, l’alignement sévère des façades du même style, les tilleuls bien taillés du jardin de la marine, la succession des bassins et des installations portuaires donnaient au centre de la ville une allure tout empreinte de la noblesse du grand siècle . c’est donc à ce siècle que se rattachaient les principaux monuments : église baroque et sans grand attrait, hôtel de ville, hôtel du commandant de la marine, fontaine de la place colbert, château d’eau et hôpital maritime. celui-ci, un peu à l’écart de la vieille ville, se dressait à l’extrémité d’un cours pl...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Médecine à Montpellier

...ntrépide au milieu d’études arides afin de décrocher les lauriers que leur offrait, chaque année, la faculté de montpellier. le hasard réunit, un beau jour, un aliéné faisant un petit tour, un fritz et un navalais qui flânaient. ach ! disait le teuton, je trouve le temps bien long ! voici près de quatre ans que frieda m’attend… j’ai grelotté en russie et j’ai grillé en libye… j’ai combattu en pologne et en france et n’ai même pas l’espérance de sortir de ce faux pas ! car j’ignore où l’on va . mais je crains que mon führer n’ait perdu l’esprit dans sa fureur… hélas ! dit le navalais, quel insensé j’étais en signant mon engagement ! je rêvais d’un uniforme rutilant… pendant quatre ans d’une vie douce et sans secousse… et puis la coloniale ou bien l’armée navale… enfin, pour couronner ma carrière après avoir parcouru la terre, (je puis le dire ici sans voile) les étoiles… mais maintenant ce beau rêve, où est-il ? nous nous promenons en civil et, sans trêve il nous faut travailler, mal nourris, mal logés ! nous devons nous plier à une rude discipline et faire aussi semblant d’apprendre la médecine… a notre sortie on nous propose (quelle aubaine !) les bureaux d’hygiène… là, dans un cabinet poussiéreux, enfouis sous des papiers crasseux, nous attendrons qu’on nous mette a la retraite… eh quoi ! répond le fou, vous n’êtes pas heureux, vous sur qui nous jetons un œil envieux ! je vous plains, mes amis, et combien a votre sort je préfère le mien : voyez, autour de vous, dans le ciel étoilé, le soleil invite à valse...