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Vous recherchiez le terme suivant :claude


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11. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...s ensemble dans une grande pièce. nous sommes responsables à tour de rôle, une semaine chacun, du menu et des ordres à donner au cuisinier. au cours des repas les discutions vont bon train, dans une très bonne ambiance et si l'un de nous n'aime pas un plat, il commande au cuisinier un plat de rechange. quelques anecdotes viennent parfois agrémenter nos repas. un soir, la soupe avait un drôle de goût et de cuillerée en cuillerée, nous essayons d'en trouver la provenance, lorsqu'un camarade dit : - "on dirait un goût de savon !" aussitôt bébert, se frotta le front et appela le cuistot : - "où as-tu pris l'eau pour faire la soupe ?" - "dans le gros tonneau, comme d'habitude, patron." bébert nous avoua qu'il s'était lavé les mains dans ce fût dont l'eau était normalement prévue pour lutter contre un éventuel incendie. un autre soir, mon boy claude, apporta la soupe avec deux pouces dans la soupière. - "voyons claude, tu ne vois pas que tu as les pouces dans la soupe ?" lui dis-je en colère. - "t'inquiètes pas, patron, ce n'est pas chaud !" je chasse tous les week-end pour améliorer l'ordinaire à peu de frais. a proximité de notre camp, dans les plantations de manioc ou d'arachides, les perdrix et les pintades pullulent, mais il faut que je me déplace à une centaine de kilomètres pour trouver du gros gibier. les petits singes verts, et les colombes à manteau blanc sont très nombreux dans les galeries forestières avoisinantes. le singe est très fin et apprécié, à condition de le découper en petits morceaux et de ne pas présenter le tête, les mains ni les pieds. les morceaux sont mis à macérer avec du vin rouge et des épices pendant trois jours et cuits à petit feu, c...


12. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...ois, nous avons un congé de 20 jours à passer en france, en plus de la joie de revoir notre famille, c'est une décompression salutaire de l'esprit après les contraintes que nous endurons dans ce pays chaud, au peuple hostile à nos coutumes. aussi s'est avec soulagement qu'en juillet 1979 j'ai quitté l'arabie saoudite, où en dehors de mon salaire et de la beauté de la mer rouge, je ne garde aucun souvenir attachant. affecté au magasin central de rechanges et d'outillage de bourges, je me suis présenté au lieutenant colonel cemuth qui commande cet organisme. je le connaissais car il était commandant et chef de cours à l'ecole du matériel lorsque j'étais instructeur. c'est pour cette raison qu'il avait obtenu de la direction centrale que je sois affecté sous ses ordres comme chef du service des ateliers du m.c.r.o. après avoir laissé gilles et marc en garde dans la famille, mon épouse et moi sommes partis passer 3 semaines de vacances en amérique chez mon frère claude. nous avons été bloqués 12 heures à kennedy air port de new york à cause d'une tempête, puis avec un avion d'eastern air line nous avons rejoint greensboro où mon frère nous attendait. greensboro, petite ville universitaire de la caroline du nord conserve encore les vestiges du sud avec ses maisons de style colonial noyées dans la verdure. claude nous a fait visiter pleins de beaux sites et en particulier la ville d'old salem où tout un quartier a conservé ses maisons d'avant la guerre de sécession ; et surtout la petite localité de williamsburg, premier village à s'être rallié à l'amérique lors de la guerre d'indépendance. ce village a conservé tout son aspect et ses habitants sont toujours vêtus en costumes d'époque et même les restaurants servent les mets ancestraux dans des écuelles de bois et la boisson dans des gobelets d'étain. la circulation des véhicules y est interdite, seules des calèches tirées par des chevaux trimbalent les touristes. enfin ...


13. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Claude

...serge adolphovitch chauvigné 🌴 biographie par son fils claude serge adolphovitch chauvigné est né à saint-pétersbourg le 4 septembre 1899. les 5 feuilles de son acte de naissance sont reproduites ici. en 1913, il arrive à tours, chez son oncle alfred. a l'école, il dépassait tous ses camarades. il se prend d'une passion pour la radio et suit les cours d'une école technique à paris, avec son ami gabby. en 1917, le conseil de famille se réunit pour autoriser serge, alors mineur, à s'engager dans la marine française. a rochefort, il suit la formation de radio. il est affecté d'abord sur un petit patrouilleur dans le golfe, puis en mer baltique, tandis que son grand copain gabby est envoyé sur la mer noire. dans la baltique, il sert à bord du bateau amiral où il fait office de traducteur. a helsingfors (helsinki), il rencontre ses sœurs olga et xénia qui y sont réfugiées. démobilisé en 1921 ou 1922, il apprend comptabilité et langue anglaise, par lui-même et dans une école à paris pendant près d'une année où il demeura crève-la-faim. (selon claude, car louis pensait qu'il avait étudié la comptabilité pendant une année à londres) puis, il se place dans une entreprise anglaise et part pour accra fin 1923. il revient en france, est engagé par une compagnie française de plantation de palmiers et repart pour achouka. il revient en france en 1925, puis repart au gabon. cette même année, il remplace temporairement un radio malade à bord d'un baleinier. en remerciement, la compagnie (norvégienne), lui offre cette mauser 9,65 dont son fils aîné fit tant usage plus tard à carnot. de retour en france, il rencontre germaine bourlaud à joué-les-tours. il repart au gabon. revient en france pour épouser germaine en 1928. ils repartent ensemble au gabon. en 1930, ils reviennent en france avec le bébé claude.selon claude, un des frères de serge, paul est mort sur le front de bessarabie. il ne sait rien des autres, ...


14. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...t disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivi son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis, qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui, après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile. le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son 1er garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche. en 1930, la s.a.b.i.o. cessant son activité, serge et les siens sont rentrés en france. mon père a travaillé avec son beau-père dans la représentation industrielle jusqu'en 1934, mais il a la nostalgie des colonies et c'est avec joie qu'il trouve un emploi de gérant d'une grande factorie installée à bangui, capitale de l'oubangui-chari. parallèlement, comme au gabon, il réalise à son profit une plantation de café à bimbo, petit village indigène, situé à 10 kilomètres de bangui. en 1938, mon père est opéré d'un kyste amibien au foie à léopoldville, capitale du congo belge et rentre ...


15. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...ent à peu-près 1 mètre de large sur 50 centimètres. elles étaient superposées et fixées sur les solives à l'aide de lianes. pendant ce temps, les maçons enduisaient les murs de crépi. en deux mois la maison a été terminée ainsi qu’une cuisine érigée à proximité. nous étions très fiers de notre œuvre, notre maison très fonctionnelle, pouvait également accueillir les blancs de passage. hospitalité coloniale oblige ! (clic sur l'image pour voir plus grand) l'aventure de l'homme panthère tous les week-ends, j’apporte de la viande de chasse fraîche ; tout se présentait bien et nous attendons la saison des pluies avec impatience pour repiquer les plants de tabac. nous possédons un jardin potager et un beau cheptel de poules, canards et chèvres et, dans un enclos de rondins grossit un cochonnet d’une vingtaine de kilos. sur notre domaine, les mangues, goyaves, ananas et bananes pullulent, aussi nous n’avons aucun souci de nourriture. ) claude était venu passer quelques jours de congé avec nous, et une nuit, nous avons été réveillés par tété qui frappait à la porte. venez vite, nous dit-il, on a entendu des cris et des grognements provenant de l’enclos de votre cochon. armés de fusils et éclairés avec une lampe tempête, nous nous sommes précipités, mais, lorsque nous sommes arrivés sur place nous avons constaté la disparition de notre goret. dès l’aube, accompagnés de tété, de banga, et du pisteur nous sommes retournés sur les lieux. banga a eu vite fait de déchiffrer les traces et de nous dire ce qui s’était passé : - zé (en sango, nom de la panthère) a pris le cochonnet dans sa gueule, sauté la clôture et s’est enfuie dans la forêt pour dévorer sa proie. banga suivit la piste qui nous amena jusqu’au bacou (zone marécageuse boisée) très dense où les rayons du soleil percent difficilement le matelas de feuilles et de papyrus. outre l’inconvénient de la pénombre,...