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1. Augustin Lucas ⚓ Biographie par sa petite-fille Évangeline

...itaine de navire armé par l'état et la plupart du temps fut employé à la mer, voyageant autour du monde. son premier enfant, mathilde, cependant naquit à rochefort. quand le baby eut environ 6 mois, elle fut laissée à ses grands-parents gallais en france et pendant 2 ans, pas un mot ne fut reçu des parents. a son retour, le grand-père lucas raconte sa dure expérience à la mer. en doublant le cap horn, une violente tempête d'hiver les surprit. pendant 40 jours, ils furent avec le résultat que le "trophée mathilde", eut le grand mat cassé et perdit son gouvernail !!! le navire entier fut couvert de glace, avec seulement 2 heures de jour, par moments, il y avait peu de temps pour la fonte de la glace. l'eau douce commença à manquer. 4 nœuds en 24 heures fut tout ce que le trophée mathilde put réaliser. finalement, en arrivant à valparaiso, au chili, ma grand-mère mit au monde dolorès lucas, ma mère. c'était le 17 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voyage, avec sa famille, le conduisit à papeete (tahiti). ils y séjournèrent 8 ans, fondant un "dry goods store", genre d'épicerie. le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d’huîtres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-m&egrav...


2. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...ui recevraient leurs instructions dans toutes les phases de la manœuvre d'un navire. malgré les encouragements gouvernementaux, il lui prit plus d'une année à recruter 42 cadets français et 3 passagers, plus 13 belges portés comme passagers, mais qui étaient en réalité des cadets. le prix du voyage d'instruction de deux ans projeté était 5000 francs, ce qui n'était pas une petite somme en ce temps-là. finalement, le capitaine lucas trouva un trois-mats de 110 pieds de long et de 370 tonneaux, l'oriental, dont l'armement fut terminé pour septembre 1839. les officiers du bord comprenaient jean-françois briel, mari de sa soeur louise-augustine et un jeune frère de mme lucas faisait partie de l'équipage. au dernier moment, mme lucas et ses deux filles, ainsi que la sœur d'augustin, mme briel, montèrent à bord. il est préférable de tirer le rideau sur les détails du voyage. on fit escale en espagne, au brésil (récife, salvador et rio de janeiro), en uruguay et au chili. mais les dissensions, le relâchement de la discipline, l'échec du programme d'instruction, les licenciements et désertions, mirent la confusion dans la croisière, malgré les rapports enthousiastes envoyés par le capitaine lucas. les dépenses accrues présageaient des difficultés dans l'avenir. le 23 juin 1840,après un mois passé à valparaiso, l'oriental mettait à la voile pour le pérou, mais au bout de quelques minutes, s'échouait et faisait naufrage dans le port. comme ce naufrage s'était passé par un beau jour, et que la visibilité était bonne, les circonstances en parurent pour le moins étranges. l'enquête officielle ne blâmât pas le capitaine lucas, mais l'opinion générale était contre lui. il resta dans le pacifique, tandis que le reste du personnel de l'oriental regagnait la france par ses propres moyens. certaines indications donnent à croire qu'augustin lucas et sa famille firent un bref séjour en nouvelle-zélande où son jeune frère françoi...


3. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...itaine de navire armé par l'état et la plupart du temps fut employé à la mer, voyageant autour du monde. son premier enfant, mathilde, cependant naquit à rochefort. quand le baby eut environ 6 mois, elle fut laissée à ses grands-parents gallais en france et pendant 2 ans, pas un mot ne fut reçu des parents. a son retour, le grand-père lucas raconte sa dure expérience à la mer. en doublant le cap horn, une violente tempête d'hiver les surprit. pendant 40 jours, ils furent avec le résultat que le "trophée mathilde", eut le grand mat cassé et perdit son gouvernail !!! le navire entier fut couvert de glace, avec seulement 2 heures de jour, par moments, il y avait peu de temps pour la fonte de la glace. l'eau douce commença à manquer. 4 nœuds en 24 heures fut tout ce que le trophée mathilde put réaliser. finalement, en arrivant à valparaiso, au chili, ma grand-mère mit au monde dolorès lucas, ma mère. c'était le 17 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voyage, avec sa famille, le conduisit à papeete (tahiti). ils y séjournèrent 8 ans, fondant un "dry goods store", genre d'épicerie. le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d'huitres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait c...


4. Louis Auguste À l'origine de la quête

...louis auguste À l'origine de la quête je suis le conteur de la tribu nous sommes des émigrants, des pionniers, des conquérants, nous avons colonisé l’amérique. nous nous y sommes pris à trois fois, au xvi° siècle, au xix°, au xx°, même peut-être quatre si jonathan y fait souche, car chez lui vient de naître au xxi°e siècle une petite new-yorkaise. et encore, là, je ne vais pas vous conter aujourd’hui tahiti, le chili, le japon, l’algérie et le continent noir où nous avons posé nos marques. ni la diaspora du grand dérangement au xviii° siècle quand les goddams (ces maudits anglais …) nous on déportés. encore que... en fait, l’expulsion des nos aïeux acadiens et leur ré-implantation en france, à belle-isle-en-mer, la découverte de leur parcours, c’est bien ce qui a déclenché ma passion pour la généalogie. j’avais 21 ans en 1972 et je suis devenue le conteur de la tribu. toutes les tribus en ont un, et c’est ce jour là que j’en ai reçu la marque. nous étions tous autour du lit en septembre 1972 quand mon grand-père s’en est allé, ses fils, ses petits-enfants. madeleine, notre belle-grand-mère, sa seconde épouse, nous a entraînés, nous les 5 petits-enfants au rez-de-chaussée, dans le magasin : « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave elle nous a placés au pied de l’escalier et a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine ouvre le tiroir « belle-Île » et en sort un dossier. (je l’ai encore) je m’en empare, je suis l’aînée, après tout… madeleine remonte à l’étage, les trois plus jeunes ne sont pas passionnés et partent explorer les hangars. je reste avec mon cousin gildas, il a 18 ans, et nous, c’est le dossier que nous explorons. nous n’avons pas vu le temps passer, nous ...


5. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...conteur de la tribu 🗺 généa50 nous sommes des émigrants, des pionniers, des conquérants, nous avons colonisé l’amérique. nous nous y sommes pris à trois fois : au xvi° siècle (les pionniers d’acadie) au xix° (les lucas de belle-Île vers la virginie de l’ouest), au xx° (là, c’est mon beau-frère en 1954), même peut-être quatre si mon petit-neveu jonathan y fait souche, car chez lui vient de naître au xxi° siècle une petite new-yorkaise. et je pourrais encore vous conter tahiti, le chili, le japon, l’algérie et le continent noir où nous avons traîné nos guêtres. sans oublier saint-pétersbourg, le portugal et la diaspora du grand dérangement au xviii° siècle quand les goddams (ces maudits anglais …) nous ont déportés. en fait, l’expulsion des nos aïeux acadiens et leur ré-implantation en france, à belle-isle-en-mer, la découverte de leur parcours, c’est bien ce qui a déclenché ma passion pour la généalogie. j’avais 21 ans en 1972 et je suis devenue le conteur de la tribu. toutes les tribus en ont un, et c’est ce jour là que j’en ai reçu la marque. l'origine de la quète nous étions tous autour du lit en septembre 1972 quand mon grand-père s’en est allé, ses fils, ses petits-enfants. madeleine, notre belle-grand-mère, sa seconde épouse, nous a entraînés, nous les 5 petits-enfants, au rez-de-chaussée, dans le magasin « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave. elle nous a placés au pied de l’escalier, puis a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine a ouvert le tiroir « belle-Île » et en a sorti un dossier. (je l’ai encore) je m’en suis emparé, je suis l’aînée, après tout… madeleine est remontée à l’étage, les trois plus jeunes n'étaient pas passionnés ...